le fils de Jean Jaurès

[Skellbraz .]

bonjour à tous,
Si le sujet vous intéresse, vous trouverez, par le biais de Google, quelques sites évoquant Louis, le fils de Jean Jaurès, mort au combat en 1918 (ne pas le confondre avec son oncle qui porte le même prénom).
cordialement
Brigitte B.

[IM Louis Jean]

Bonsoir à toutes et à tous,

Le sujet initial pages1418/qui-cherche-quoi/fils-jean-ja ... 2061_1.htm a disparu ?

Cordialement
Étienne

[Skellbraz .]

Bonsoir à toutes et à tous,

Le sujet initial pages1418/qui-cherche-quoi/fils-jean-ja ... 2061_1.htm a disparu ?

Cordialement
Étienne

Bonjour Etienne,
Oui, effacé par mes soins, j'ai choisi de remplacer mon précédent texte sur ce sujet par celui qui est actuellement en ligne.
cordialement
Brigitte B.

[Skellbraz .]

bonjour à tous

FM de Louis Jaurès
cordialement
[img]mesimages/17061/louisjaures.png

[Skellbraz .]

OUPS,
ça n'a pas fonctionné mais je file au boulot
je m'y remets plus tard
@+
Brigitte B.

[Rutilius]

Bonjour à tous,

L'image manquante :

[Rutilius]

Bonjour à tous,


• Cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 18 mai 1919, p. 5.087 et 5.098) :

« Citations à l'ordre de l’armée.

Sont cités à l'ordre de l’armée : [...]

« JAURÈS (Paul-Auguste-Marie-Louis), mle 7514, aspirant à la 3e compagnie du 10e bataillon de chasseurs à pied : sous-officier de première valeur. Le 3 juin 1918, attaqué avec sa section par des forces supérieures en nombre, a chargé à la baïonnette, en tête de ses chasseurs. Est tombé glorieusement pour la France. »


• Inscrit au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants (J.O. 10 oct. 1923, p. 1.056) :

« 10e bataillon de chasseurs à pied.

JAURÈS (Paul-Auguste), mle 7514, aspirant : sous-officier de valeur. Le 3 juin 1918. devant Pernant, attaqué par des forces supérieures en nombre, a chargé à la baïonnette, en tête de ses chasseurs ; est tombé glorieusement pour la France. A été cité. »

[laurent02]

Bonsoir, Denis ROLLAND président de la Société Archéologique Historique et Scientifique de Soissons écrivait le texte suivant :
Louis a 16 ans quand son père est assassiné. Les rumeurs indignes qui insinuent que Jean Jaurès n'aimait pas la France, l'insupportent.
Alors le fils du pacifiste rejoint les rangs des combattants sans attendre 1917 l'année où sa classe doit être appelée.
Quand on a l'honneur d'être le fils de Jean Jaurès, on doit donner l'exemple, déclare-t-il.
Fin 1915, il intègre le 7ème Régiment de Dragons à l'âge de 17 ans.
En 1918, il est aspirant au 10ème Bataillon de chasseurs à pied.
Le 3 juin, il est fauché debout dans les combats de la 2ème bataille de la Marne à Chaudun près de Soissons. Son décès survient quelques heures plus tard à Pernant, commune dont le maire refusera que soit érigée une stèle en sa mémoire.
C'est à Chaudun où le maire est adhérent à la SFIO que sera élevée la plaque commémorative.
Son inauguration a lieu en 1936 en présence de Léon BLUM alors président du Conseil du Front Populaire.

Cordialement

[Skellbraz .]

Bonjour à tous,


• Cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 18 mai 1919, p. 5.087 et 5.098) :

« Citations à l'ordre de l’armée.

Sont cités à l'ordre de l’armée : [...]

« JAURÈS (Paul-Auguste-Marie-Louis), mle 7514, aspirant à la 3e compagnie du 10e bataillon de chasseurs à pied : sous-officier de première valeur. Le 3 juin 1918, attaqué avec sa section par des forces supérieures en nombre, a chargé à la baïonnette, en tête de ses chasseurs. Est tombé glorieusement pour la France. »


• Inscrit au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants (J.O. 10 oct. 1923, p. 1.056) :

« 10e bataillon de chasseurs à pied.

JAURÈS (Paul-Auguste), mle 7514, aspirant : sous-officier de valeur. Le 3 juin 1918. devant Pernant, attaqué par des forces supérieures en nombre, a chargé à la baïonnette, en tête de ses chasseurs ; est tombé glorieusement pour la France. A été cité. »

bonsoir à tous
ouahou, Rutilius, vous êtes rutilant dans votre dextérité à joindre des photos " chapeau bas"
merci à vous de relancer le sujet
Cordialement
Brigitte B.

[Skellbraz .]

Bonsoir, Denis ROLLAND président de la Société Archéologique Historique et Scientifique de Soissons écrivait le texte suivant :
Louis a 16 ans quand son père est assassiné. Les rumeurs indignes qui insinuent que Jean Jaurès n'aimait pas la France, l'insupportent.
Alors le fils du pacifiste rejoint les rangs des combattants sans attendre 1917 l'année où sa classe doit être appelée.
Quand on a l'honneur d'être le fils de Jean Jaurès, on doit donner l'exemple, déclare-t-il.
Fin 1915, il intègre le 7ème Régiment de Dragons à l'âge de 17 ans.
En 1918, il est aspirant au 10ème Bataillon de chasseurs à pied.
Le 3 juin, il est fauché debout dans les combats de la 2ème bataille de la Marne à Chaudun près de Soissons. Son décès survient quelques heures plus tard à Pernant, commune dont le maire refusera que soit érigée une stèle en sa mémoire.
C'est à Chaudun où le maire est adhérent à la SFIO que sera élevée la plaque commémorative.
Son inauguration a lieu en 1936 en présence de Léon BLUM alors président du Conseil du Front Populaire.

Cordialement

Bonsoir
Merci pour ce post, merci de re-situer, un peu, les choses dans un contexte qui ne fut pas évident (loin s'en faut) pour les gens de l'époque.
Imaginons ( quoique ce soit de l'ordre de l'inimaginable ! ) que nous soyons le fils de Jaurès....impossible c'est OK.
Le fait que Louis ait rejoint les rangs de l'armée n'a évidemment rien à voir avec une hypothétique mentalité guerrière/ nationaliste ( au sens où nous l'entendons aujourd'hui) ni à un quelconque complexe de "l'oeuf-dipe", de la langoustine ou du saucisson. Laissons cela aux potages télé-médiatiques.
Ce jeune garçon, il faut bien en convenir, a laissé des écrits bien lucides pour quelqu'un de son âge. Prenons la peine de les lire sans "à priori" mais tout de même en nous positionnant, autant que faire se peut, dans le contexte de l'époque.
Bien à vous
Brigitte B.