Un homme de Rembercourt aux pots

[Valerie Q]

Bonjour à tous,
Je viens de trouver dans une foire à tout une série de cartes postales écrites par un certain Louis et son épouse Lucie, originaires de Rembercourt aux Pots. Il y a aussi des cartes adressées ou reçues par un certain Raymond. Certaines sont datées de 1915,1916 ou 1917, d'autres ne sont pas datées. Pas de précision sur le nom de famille ni l'unité de Louis. Il semble lié à l'agriculture car préoccupé par le fauchage du trèfle, de la luzerne et l'achat de l'avoine. Lucie a accueilli le 31/10/1916 une vingtaine de "locataires" descendant de la cote 304 "statues de boue". Il est aussi question de diverses personnes de Rembercourt.
Si quelqu'un est intéressé je les scanne.
Bien cordialement
Valérie

[Florent Deludet]

bonsoir Valérie,
Est ce que dans cette correspondance sont évoqués les combats à Rembercourt autour du 10 Septembre 1914 ?
Merci à vous
cordialement
Florent

[armand]

Bonjour

Florent déja sur la piste du 106e. La réponse m'intéresse aussi 132e oblige.

Amicalement
Armand

[Valerie Q]

Bonjour,
Rien pour septembre 1914.
Les seuls combats évoqués sont :
sur une carte de Lucie du 31 octobre 1916, de Rembercourt : "Nous avons de nouveaux locataires, pas beaucoup pour nous, une vingtaine. redescendant de la cote 304. dans quel état ! On ne savait si c'était des hommes ou des statues de boue. Et ils n'avaient pas combattu ceux là ! Qu'est-ce que ça devait être ceux qui avaient fait l'attaque de Douaumont."
Une carte de Louis datée du 29 février sans précision d'année (mais elle serait de 1916, 29 février oblige) , de Verdun : "Pour le bombardement des avions hier je crois qu'il n'y a pas grand chose. seul 2 tués et quelques blessés. C'est encore de trop."
Dans une carte du 8 septembre, année non précisée, Lucie écrit "Il y a 2 ans à ces moments-ci quelle angoisse parmi nous. toi de ton côté tu étais à te demander ce que nous devenions. Et nous voyant Verdun cerné nous étions à nous demander ce qui allait t'arriver. D'un autre côté nous nous demandions aussi s'il ne faudrait pas aller au bout de la France pour échapper aux Barbares et sauver notre cher Trésor [leur enfant ] de leurs mains. Dieu a voulu qu'il en fut autrement. Nous n'avons qu'à le remercier et de nous avoir protégés et de nous avoir conservé notre foyer où nous nous retrouverons si heureux tous."

Bien cordialement
Valérie