57ème RI, une halte ...

[Stephan @gosto]

Bonsoir,

Juste pour dire qu'il me semble distinguer, là, tout à droite, un 4e "pots".

Evidemment, avec ça, j'ai bien conscience de faire considérablement avancer le schmile.. schmlilb... le michlem... le schh...

Bonne soirée.

Stéphan

[Stephan @gosto]

Bonsoir,

Allez, il est tard, les enfants sont couchés. Alors, voici une petit image qui fera, j'en suis sûr, plaisir à Bernard.



Au 74e, la première chose que l'on faisait en débarquant, c'était de tout bien remettre en place afin de faire face à toute éventualité.

Bonne nuit.

Stéphan

[le begue]

Bonjour à tous
Bonjour Arnaud,
Pour répondre à ta question, les brelages sont vides.

Amitiés,
Louis.

[LABARBE Bernard]

Bonjour à tous,
Louis, je ne connaissais pas ce terme, brelage, et je vois sur le net que brêlages, ce sont les sangles qui tiennent les cartouchières.
Stephan, oui après un long voyage en train les bombons collent au papier.
Mais un détail m'a tout à coup fait revenir sur la remarque de Sylvain, l'âge des bonshommes. Et si la fatigue, l'usure, modifiait les visages en peu de temps, ceux là me semblent à deuxième vue un peu âgés dans l'ensemble ou c'est une impression.
Et s'il s'agissait du 57° R.I.T. ? Ce 57 cousu sur les cols des capotes est droit (ou horizontal), à comparer avec une photo de mon GP Raymond qui doit dater de la même époque, ICI. Le 57 est en travers. Un indice ?
Cordialement,
Bernard

[le begue]

Bonjour à tous,
bonjour Bernard,
Je reconnais le puriste !
On appelle "brelages" dans l'armée française l'ensemble bretelles+cartouchières. Mais tout ce qui s'y accroche (PA, gourde, outil individuel, jumelles, trousse 'santé' et tout autre truc) en fait partie.
Les brelages peuvent être portés complets (de 5 à 8kgs) ou allégés. A contrario, la baïonnette ne fait pas partie du brelage, mais s'accroche au ceinturon.
Ici, ils sont allégés et les cartouchières sont vides. Enfin, je pense qu'il s'agit d'une halte pendant un transfert par VF car la section a formé les faisceaux devant une locomotive. Les "cheminées" ressemblent étrangement à des dômes à vapeur... Mais je peux me tromper.

Cordialement,
Louis Le Bègue.

[Stephan @gosto]

Bonjour,

Mais un détail m'a tout à coup fait revenir sur la remarque de Sylvain, l'âge des bonshommes. Et si la fatigue, l'usure, modifiait les visages en peu de temps, ceux là me semblent à deuxième vue un peu âgés dans l'ensemble ou c'est une impression.

Je pense que c'est une impression. Pour moi, il s'agit bien du régiment actif. Si l'on admet que des jeunots de 20-30 ans puissent paraître dix ans plus vieux, qu'en serait-il alors de territoriaux qui, déjà, "au naturel" font assez "pépère" ! Ils paraîtraient alors avoir 50-60 ans...

Et puis, je note, comme sur les photos que je connais du 74e pour cette période, la présence de pas mal de soldats qui n'ont pas (plus) la moustache.

Enfin, pour les n° sur les cols, ils sont placés de la même manière sur les capotes du 7-4.

Concernant les cartouchières qui semblent effectivement vides, je ne sais si l'on peut en tirer un enseignement. Il pouvait très certainement se trouver, parmis les 2500-3000 gugusses d'un régiment, quelques centaines de gars qui n'avaient pas de cartouches dans leur cartouchières !

Enfin, il se peut aussi que ces gars ne soient pas affectés au 57e R.I. en ligne, mais à un 9e bataillon (du 57e ou 144e ou que sais-je).

Ce que je ferais, par exemple, comme première recherche pour tenter - mais sans engagement ! - de déduire quelque chose de cette photo, ce serait par exemple de consulter le J.M.O. du 57e R.I. entre 1917 et 1918 et de relever toutes les dates où le régiment a été embarqué en train. Ce n'est peut-être pas arrivé aussi fréquemment que ça - les déplacements se faisant également et couramment à pied ou en camions.

Ca te donnera déjà peut-être quelques dates repères.

J'en profiterais aussi pour jeter vite fait un oeil sur le J.M.O. du 57e R.I.T. et ferais la même recherche.

Bonne continuation et bonne journée.

Stéphan

[Yv']

Bonjour à tous,

Intéressante photo !
Vous le saviez peut-être, mais apparemment ces numéros de col sont apparus en janvier 1917.
Source : http://francemilitaria.forumdediscussio ... -t2158.htm

Sinon, moi aussi je pense que ces soldats ne sont pas assez âgés pour être des territoriaux.

A suivre...

[francois mattart]

Bonjour,
Comme Stéphan et Louis, je pense à une attente près d'un train .
Peu d'entre eux ont leurs fusils.
Ils doivent se trouver derrière le groupe, en faisceaux.
Amicalement
François

[Alain Dubois-Choulik]

absence de fusil excepté un

Bonjour,
Je vois 3 (et un - et deux) nougats, comme les pots, effectivement un quatrième tout à droite ... ?? Sous "grandes oreilles" on croit apercevoir une poignée de baïonnette (quillon coupé) devant l'étui de jumelles, et peut-être un fourreau plus à droite .
Cordialement
Alain
PS: Ce qui me parait bizarre : une halte (de train) et on fait descendre le mulet ? Et ..... manque pas un clou !

[LABARBE Bernard]

Re,
Hou là là c'est sioux tout ça !... Merci pour vos réponses.
Stephan, j'ai relevé les déplacements en train de 16 à 18, deux dans chaque année. 1916: avril et juin - 1917: juin et octobre - 1918 juin et août
Mais au fait... On est parti sur une gare, z'êtes sûrs que c'est un ouagon le truc avec les pots sur le toit ?
Alain, quant à la "halte", attention il s'agit d'une photo envoyée par un correspondant, image sans annotations, c'est lui qui a nommé le fichier comme ça puisque ça ressemble effectivement à une halte.
J'ai cherché mais pas trouvé encore des images de wagons dans cette période (pour voir les pots).
Yv, merci pour le lien mais numéros de cols en janvier 17 ? Pourtant excepté 14 car ils étaient différents j'en ai en 1915 (nouvelle tenue) qui ressemblent aux autres plus tard, voir ICI
Bon ne vous fatiguez plus merci à tous, je crois impossible une datation et lieu mais pas grave.
Cordialement,
Bernard