En mémoire de :
Louis Joseph GERARD
56ème Bataillon de Chasseurs à Pied
Né le 27/7/1888 à Laignes Côte d'Or
MPLF le 24/3/1919 à l'hôpital Chaptal à Paris
"s'est suicidé dans un accès de mélancolie consécutive au traumatisme de guerre "
Je suis tombé par hasard sur sa fiche aujourdhui. 90 ans après jour pour jour et en plus c'était un Chasseur...
24 mars 1919
Re: 24 mars 1919
Une bien triste histoire... et en même temps, content de voir que des victimes comme ça ont pu être reconnues MPLF !
Merci en tout cas de célébrer sa mémoire aujourd'hui.
Cordialement.
Merci en tout cas de célébrer sa mémoire aujourd'hui.
Cordialement.
- michelneuf45
- Messages : 107
- Inscription : mar. janv. 08, 2008 1:00 am
Re: 24 mars 1919
Bonjour Bostock et Yv'
Dautant plus que c'est le bataillon du colonel Driant, avec toute la légende qu'il laisse derrière lui
Cor-dialement chasseur
Michel
Dautant plus que c'est le bataillon du colonel Driant, avec toute la légende qu'il laisse derrière lui
Cor-dialement chasseur
Michel
le chasseur
- LABARBE Bernard
- Messages : 3839
- Inscription : mar. juil. 12, 2005 2:00 am
- Localisation : Aix-en-Provence
Re: 24 mars 1919
Bonjour à tous,
Cela me fait penser à CAZENAVE André, 57ème R.I., qui s'est suicidé étant soigné pour maladie à l'hôpital mixte de Carcassonne le 9 août 1916. Jusque là rien de spécial. Je ne sais pourquoi je me suis intéressé à ce cas, sans doute en raison de son âge en 1916, 18 ans et demi.
Extrait de son registre matricule: Engagé volontaire pour le 57ème R.I. à Bordeaux pour la durée de la guerre le 13 juillet 1915 (17 ans et demi) Aux armées le 19 février 1916. Evacué malade le 23 mars 1916, rentré au dépôt le 18 mai 1916, décédé le 9 août 1916 à l'hôpital mixte de Carcassonne, blessure par balle.
On remarquera les écarts dans les dates, évacué, dépôt, jusqu'à l'hôpital...
J'ai pensé à un garçon qui s'engage par patriotisme, ambition d'en découdre, prouver à lui même ou aux autres que, allez savoir, peu importe, la gloire bientôt quoi. Et à peine arrivé au front le voilà malade et évacué ! Et pour finir Carcassonne, qui n'est pas la porte à côté de son village de Gironde, Saucats. D'où pas de visites de la famille ou amis, je l'imagine ruminer peut-être sur son avenir glorieux raté. Ou bien une maladie qu'il savait mortelle et incurable ? Comment a-t-il pu se procurer une arme à l'hôpital de Carcassonne ? Mystère. Des soldats avaient dans leur sac pour la prochaine permission des armes, prises de guerre, mais dans ce cas, et jusqu'à Carcassonne je doute...
Selon le relevé Genweb, CAZENAVE André n'est pas sur le monument aux morts de Saucats. Et pas MPF Mémoire des Hommes.
Engagé volontaire, il mériterait mieux, rien que pour ça...
S'est suicidé dans un accès de mélancolie ?
Bernard
Cela me fait penser à CAZENAVE André, 57ème R.I., qui s'est suicidé étant soigné pour maladie à l'hôpital mixte de Carcassonne le 9 août 1916. Jusque là rien de spécial. Je ne sais pourquoi je me suis intéressé à ce cas, sans doute en raison de son âge en 1916, 18 ans et demi.
Extrait de son registre matricule: Engagé volontaire pour le 57ème R.I. à Bordeaux pour la durée de la guerre le 13 juillet 1915 (17 ans et demi) Aux armées le 19 février 1916. Evacué malade le 23 mars 1916, rentré au dépôt le 18 mai 1916, décédé le 9 août 1916 à l'hôpital mixte de Carcassonne, blessure par balle.
On remarquera les écarts dans les dates, évacué, dépôt, jusqu'à l'hôpital...
J'ai pensé à un garçon qui s'engage par patriotisme, ambition d'en découdre, prouver à lui même ou aux autres que, allez savoir, peu importe, la gloire bientôt quoi. Et à peine arrivé au front le voilà malade et évacué ! Et pour finir Carcassonne, qui n'est pas la porte à côté de son village de Gironde, Saucats. D'où pas de visites de la famille ou amis, je l'imagine ruminer peut-être sur son avenir glorieux raté. Ou bien une maladie qu'il savait mortelle et incurable ? Comment a-t-il pu se procurer une arme à l'hôpital de Carcassonne ? Mystère. Des soldats avaient dans leur sac pour la prochaine permission des armes, prises de guerre, mais dans ce cas, et jusqu'à Carcassonne je doute...
Selon le relevé Genweb, CAZENAVE André n'est pas sur le monument aux morts de Saucats. Et pas MPF Mémoire des Hommes.
Engagé volontaire, il mériterait mieux, rien que pour ça...
S'est suicidé dans un accès de mélancolie ?

Bernard
Re: 24 mars 1919
Bonjour
Là où je vis, le MAM comporte le nom d'un soldat qui s'est lui aussi suicidé : celui de Laurent Guiol.
Sur le blog du 112è RI, quelques lignes lui sont consacrées.
http://le112.canalblog.com/archives/2006/03/index.html
D'ailleurs, existe-t-il une estimation du nombre d'hommes qui se sont donnés la mort pendant et après la guerre ?
Amicalement
Yannis
Là où je vis, le MAM comporte le nom d'un soldat qui s'est lui aussi suicidé : celui de Laurent Guiol.
Sur le blog du 112è RI, quelques lignes lui sont consacrées.
http://le112.canalblog.com/archives/2006/03/index.html
D'ailleurs, existe-t-il une estimation du nombre d'hommes qui se sont donnés la mort pendant et après la guerre ?
Amicalement
Yannis
Re: 24 mars 1919
Bonjour à tous
Merci pour vos témoignages.
Son parcours serait sûrement intéressant à retracer. Peut-être un spécialiste des Chasseurs de Driant pourrait nous en dire plus...
Un accès de mélancolie... de nos jours on dirait : stress post-traumatique.
" Suite de blessures de l'âme " me semble assez juste.
Cor-dialement !
Bostock
Merci pour vos témoignages.
Son parcours serait sûrement intéressant à retracer. Peut-être un spécialiste des Chasseurs de Driant pourrait nous en dire plus...
Un accès de mélancolie... de nos jours on dirait : stress post-traumatique.
" Suite de blessures de l'âme " me semble assez juste.
Cor-dialement !
Bostock