Identification d'un régiment : 17e quoi ??!!!

[jean-luc dron]

Bonjour à tous,

Je dispose de trois photos (même origine) sur lesquelles le n° 17 apparaît sur le col ou les képis.
L'une porte la mention manuscrite "Guerre 1914. Mois d'octobre. Fourchambault. Nièvre".
http://perso.wanadoo.fr/jean-luc.dron/17e-quoi.jpg

Les deux autres présentes des véhicules hippomobiles.
http://perso.wanadoo.fr/jean-luc.dron/17e-quoi-bis.jpg
http://perso.wanadoo.fr/jean-luc.dron/17e-quoi-ter.jpg

Quel pourrait être le nom de ce régiment ?
Merci de votre aide.

Cordialement
Jean-Luc DRON
Généalogie et Grande Guerre sur http://perso.wanadoo.fr/jean-luc.dron/
Tableau d'Honneur des Electriciens et Gaziers http://ccsc.genealogie.free.fr/TH/
[/code]

[Terraillon Marc]

Bonjour Jean Luc

Dans l'historique du 17e RIT et les différents documents que je possede sur ce regiment, je n'ai pas trouvé FOURCHAMBAULT.
Je continue les recherches mais les specialistes des uniformes auront peut etre des indices qui ne m'ont pas "parlé".

A bientot

[Terraillon Marc]

Re bonjour

Par contre, les véhicules à l'arriere des photos sont des cantines (la 3e photo est la plus parlante) destinées au ravitaillement du régiment.

A bientot

[Terraillon Marc]

Bonjour

Cela n'a aucun lien avec les photos mais est extrait de l'historique de la Gendarmerie :

"Le 15 janvier 1918, des cambrioleurs, arrivés en automobile, sont signalés dans le château de Bourgneuf, commune de Varennes-lès-Nevers (Nièvre). Des hommes du pays, armés de fusils, gardent les issues du château, en attendant la gendarmerie qui a été prévenue. Bientôt arrivent sur les lieux un chef de brigade et deux gendarmes, des brigades de Nevers ; le chef de brigade, et deux gendarmes de la brigade de Fourchambault. Les six militaires entrent dans le château par une fenêtre restée ouverte. Au premier et au deuxième étage, un cambriolage en règle a été opéré. On entend les bandits qui se barricadent au grenier. Les gendarmes y montent et les somment de se rendre. Ceux-ci refusent et menacent de faire usage de leurs armes. Les gendarmes ne se laissent pas intimider et déclarent qu'ils vont enfoncer la porte. Devant cette attitude énergique, les bandits se rendent sans résistance. (Citation à l'ordre de la 8e légion.)"

Je continue les recherches

A bientot

[Terraillon Marc]

Bonjour

Toujours à coté du sujet mais je decouvre que FOURCHAMBAULT était un lieu de passage puisque l'historique du 15e Dragons en parle :

"Le 31 janvier 1918, le régiment se rassemble autour de Gouvieux ( ) d’où il s’embarque le 24 février à Senlis. Il débarque (à son grand étonnement) à la Guerche (Cher). L'état-major cantonne au Gravier, les escadrons dans les environs. Les troubles, en prévision desquels la brigade avait été envoyée, n'eurent heureusement pas lieu et le régiment put goûter quelques divertissements dramatiques et sportifs, que la grande offensive allemande vint interrompre brutalement. Les 27 et 28 mars, le régiment s'embarquait à Fourchambault : il allait connaître une nouvelle forme de la guerre, intermédiaire entre la guerre de mouvement et celle de position. Après tant de kilomètres parcourus et de tranchées tenues, le 15e Dr était prêt pour l'une et pour l'autre."

A bientot

[Roger]

bonjour Jean Luc

Je dirais dans la 1ere photo qu'il y a des fantassins du 17eme RI et autres des trains des equipages .

Idem pour les autres photos.

cdt Roger

[martinez renaud]

bonjour Jean-Luc et content de vous retrouver ici
je penche, sur la 1ère photo en tout cas, pour le 17ème RIT.
en effet, sur le képi et le col de l'un d'entre eux, le 17 apparaît à priori de coulour métal (or), ce qui était le distinctif des RIT car les RI étaient en rouge sur fond bleu
je me trompe peut-être
amitiés, Renaud

[Jean-Claude Poncet]

Bonsoir,
Fourchambault fut un très grand centre de dépôt et également un très grand centre d’instruction pour des unités de l’Est et du Nord-Est. Ceci n’apparaît pas dans les historiques d’unités et il faut véritablement avoir de la correspondance familiale ou bien carrément aller aux archives départementales de la Nièvre pour y suivre par exemple les démêlés des incidents entre les troupes et les populations des petits villages dont les maisons sont requises pour loger ces troupes en instruction. Sans oublier les dégâts commis sur les champs ensemencés, bois et fôrets, etc.
Sur les documents on lit que le 160e est à Troyes, que son dépôt est à Nevers ou Saint Pierre le Moutiers mais en réalité les hommes sont au camp de Fourchambault. D’ailleurs tout ceci (à mon avis) permettait d’isoler les bleus, de les prendre en mains à l’écart et de les mettre à l’abri des tentations de la ville.
Le 17e RI. avait ses centres d’instruction dans la zone Savoie – Isère – Drôme avec Montélimar, La Bâtie Rolland, Donzère, etc. pour lieux de campement et instruction effectivement. Et je ne vois pas le 17e RIT. aller dans la Nièvre alors que la région de Bernay devient elle-même zone de repli de régiments dont les dépôts sont passés en zone des Armées.
Mais ce 17 me laisse perplexe. En tous cas jolies et intéressantes photographies
Cordialement.
Jean-Claude

[martinez renaud]

rebonsoir,
en regardant une collection de photos de la 17ème SIM, je m'aperçois que le numéro était également en métal, alors .....
et c'est reparti pour un tour
amicalement
Renaud

[Frederic Avenel]

Bonsoir Jean-Luc, bonsoir à tous,

La 3ème photo est très intéressante et montre des fours de boulangerie de campagne. La partie visible sur la photo constitue en fait le fond des fours et sert de côté d'attelage lorsque les fours sont déplacés. La gueule des fours est située de l'autre côté.
Ces véhicules étaient garés les uns à côté des autres comme sur la photo. Une grande toile de tente recouvrait l'ensemble des fours par leur milieu, en abritant ainsi la partie gueule, tandis que le fond et les cheminées d'évacuation restaient à l'air libre. L'espace ménagé à l'intérieur de la tente créait ainsi une sorte de fournil.
On distingue également des soldats portant un couvre-chef qui ne me paraît pas très réglementaire pour un uniforme (bonnet ou calot de boulanger) et deux d'entre-eux brandissent une miche de pain, ce qui conforte cette hypothèse de fours de boulangerie.

La présence d'une telle installation à proximité d'un grand centre de dépôt tel que le souligne Jean-Claude, apparaît très logique.

Les boulangeries de campagne étant attelées par les Escadrons du Train des Equipages, j'avancerai donc, bien que complétement ignare en uniformologie, que ces soldats appartiennent au 17e ETEM (train des équipages de la 17e RM).

En février 1915, fut décidée la suppression des fours roulants des boulangeries de campagne et leur remplacement par des fours "Godelles" fixes, plus classiques. Les boulangeries d'armée furent dès lors stationnées à Boran (Oise), Epinal (Vosges), Montières (Somme), Saint-Dizier (Marne), Saint-Gilles (Marne), Bobigny (Seine), Château-Thierry (Aisne), Troyes (Marne). Certaines boulangeries d'armée fabriquèrent jusqu'à 350.000 rations de pain par jour ! Celle de Montières organisa également une usine pour traiter les cendres et en extraire la potasse.

Bien cordialement,

Frédéric Avenel