Mes recherches : le 106ème RI de Chalons sur Marne

[Florent Deludet]

Bonsoir à tous, et Merci à Joël d'avoir répondu si vite à la demande !
Bon , je l'ai réclamé cette rubrique donc je me lance...

Je recherche le 106ème RI pendant toute la guerre.
Je fais une liste des Morts pour la France pour ce régiment ainsi qu'une liste des officiers.
Tout document, photos de tombes,photos, cartes, uniformes, papiers relatif au 106 m'interesse (info, échange, achat).
Si vous voyez passer sur MDH une fiche du 106, pensez à moi, cela fera avancer la liste.
Pourquoi le 106 ? Parce que je suis Chalonnais et que un des mes AGP a été blessé au 306 en Aout 14, et au 106 le 17 Fevrier 1915 aux Eparges.

A part le 106ème, les 332 et 364 ème RI m'interesse par des liens familiaux également.
J'ai commencé aussi une liste de soldats Marnais MplF et leurs differentes affectations.

Je peux vous aider a prendre des photos dans la Marne ( Chalons, Sézanne, Vitry, Suippes...)
Je peux egalement "échanger"des fiches MDH suivant vos attentes et départements épluchés.

Vous savez tout !
Amicalement et merci encore Joel !
Bonnes fetes a tous!

Florent Deludet

[brissou]

bonjour vielle champagne

je suis moi aussi marnais ( avize ), et mon agp est mort aux eparges
le 5 avril 1915 ,il faisait parti du 106eme RI aussi , je ne posséde de lui
qu'une photo en piou-piou .
j'espére récupérer son journal qui est gardé par ma tante ( je négocie dur !)
sur ce ! si je trouve des info je vous en ferait part .

cordialement

brice

[maupity]

bonjour Florent,
j'ai trouve ces deux plaques pendant mes ballades.Peut etre connaissez vous deja le lieu.C'est non loin du fort de Vaux




J'espere vous avoir aidez.
Cordialement
Martial Vanier

[Florent Deludet]

Bonjour à tous,
Merci beaucoup Martial pour cette découverte que je ne connaissais pas du tout...
Pourriez vous m'indiquer l'endroit exact sur une carte ?
Je compte me rendre dans ce secteur début juin et je serais heureux de voir ces plaques.
Encore Merci pour les photos.
Florent

[maupity]

bonsoir Florent,
je suis content d'avoir pu vous aider.J'ai d'autres cliches de l'endroit,mais je les gardes pour moi puisque vous voulez vous y rendre.Il s'agit d'un abri d'intervalle situe entre le fort de Vaux et l'ouvrage de La Lauffée.Voici sa situation sur la carte.

Je suis souvent sur Verdun,j'aime avec ma compagne les ballades en foret et nous donnons toujours un but a nos promenades.Aussi si vous ou un autres membres de ce forum desire des cliches ou autre renseignement sur le secteur,je suis partant a condition qu'on ne me demande pas de parcourir 40 km a pied par jour.
cordialement
Martial Vanier

[pp45]

Bonjour à tous.

Mon oncle, Henri HAILLOT, est mort aux Eparges le 19 février 1915. Il avait 20 ans ! Son corps n'a jamais été retrouvé. Un de ses camarades a dit à ma mère en 1935 qu'il avait été mis sur le rebord de la tranchée dans laquelle il a été tué pour renforcer celle-ci et libérer le passage, comme cela se faisait communément à cette époque. Son nom figure sur la tombe familiale à Epinay sur Orge, mais je ne sais rien de plus à son sujet. Quelqu'un aurait-il des informations complémentaires?

Par contre, j'ai vu par hasard cet été, que le nom d'un Henri HAILLOT figurait sur le Monument aux Morts de Pinay, dans l'Aube. Personne ne connait ce Henri HAILLOT à la Mairie qui n'a d'ailleurs aucune archive sur les Morts cités sur le monument en question. S'agit-il de la même personne? Pinay est bien loin des Eparges!

Merci de vos recherches et à bientôt.

Pierre PURSON

[wagram]

bonjour le 106e R.I

Le sergent Crabbé henri Armand Charles du 106e R.I à reçu la médaille militaire

Voici la citation :

Modèle de bravoure et de dévouement. s'est offert dans des circonstances particulièrement périlleuses, pour remplir les missions les plus délicates ; a assuré, en plein combat, et sous un bombardement extrememnet violent, la liaison avec une fraction presque totalement etourée par l'ennemi, et a réussi à faciliter son ravitaillemen, l'évacuation de ses bessés, puis sonretrait du front au curs duquel il lui a servi de guide.

J.O du 2 aôut 1916

cordialement Wagram du 69e R.I

[wagram]

L'abbé Gaston Pouch, aumonier au 106e d'nfanterie pretre du diocèse d'Albi blessé grièvement le 29 septembre 1915 en Champagne mort le 30 septembre 1915 à l'ambulance de Suippes

Cité à l'ordre du jour en ces termes

classé comme inapte au service, a demandé à partir comme amonier volontaire, a aidé à assurer le secour aux blessés avec un dévouement inlassable pendant les combats des 26 27 28 29 septembre 1915
A été blessé mortellement en se précipitant pour donner des soins à un général de brigade blessé.

wagram

[armand]

Bonjour Florent

J'ai repére

Charles MAROTTE, 23 ans, né à Vendelles (Aisne) et domicilié à Cuise La Motte,
Isidore Gustave CHAUDRON né le 26.01.93 à Lingieres 08

Amicalement
Armand

[armand]

Bonjour à tous.

Mon oncle, Henri HAILLOT, est mort aux Eparges le 19 février 1915. Il avait 20 ans ! Son corps n'a jamais été retrouvé. Un de ses camarades a dit à ma mère en 1935 qu'il avait été mis sur le rebord de la tranchée dans laquelle il a été tué pour renforcer celle-ci et libérer le passage, comme cela se faisait communément à cette époque. Son nom figure sur la tombe familiale à Epinay sur Orge, mais je ne sais rien de plus à son sujet. Quelqu'un aurait-il des informations complémentaires?

Par contre, j'ai vu par hasard cet été, que le nom d'un Henri HAILLOT figurait sur le Monument aux Morts de Pinay, dans l'Aube. Personne ne connait ce Henri HAILLOT à la Mairie qui n'a d'ailleurs aucune archive sur les Morts cités sur le monument en question. S'agit-il de la même personne? Pinay est bien loin des Eparges!

Merci de vos recherches et à bientôt.

Pierre PURSON

Bonjour d'apres SGA http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/ Il s'agit d'un autre Henri Haillot

Du 17 au 21 février 1915, violents combats aux Eparges. Sur ordre du Général Dubail, l'attaque commence le 17 février. Quatre mines de 1500 kilos sautent; l'attaque française est lancée par les sapes de l’Ouest que l'on a fait exploser. Après une importante préparation d'artillerie, les éléments de la 12e Division d’Infanterie s’engagent. Le 106 e Régiment d'Infanterie de Chalons sur Marne, où sert le sous-lieutenant Maurice Genevoix, part à l’assaut du bastion Ouest de la crête (point A) et conquiert facilement les tranchées allemandes inoccupées. Deux bataillons du 132e RI marchent en échelon à gauche du 106 e Régiment d'Infanterie. Le 106e monte l'arme à la bretelle et enlève la crête ; l'ennemi contre-attaque à la grenade. En riposte, l'état-major allemand décide de reprendre les positions concédées. Entre le 18 et le 21 février, attaques et contre-attaques se succèdent sous un bombardement permanent et d'une violence inouïe.

Le 19 février, le 132e monte à l’assaut de la crête, du coté de l’Est, vers le point X et le point D. Les Allemands parviennent à réinvestir une partie du terrain perdu, mais ne peuvent repousser totalement les Français qui tiennent l'ouest de la crête. Les pertes humaines sont considérables dans les deux camps ; les survivants, au comble de l'épuisement, dans une boue meurtrière et omniprésente, entre les cadavres qu'ils ne peuvent évacuer, vivent des jours parmi les plus effroyables de la Grande Guerre.

Le 20 février au matin, un bataillon du 106 e (à droite), un bataillon du 67e (au centre), et un bataillon du 132e (à gauche), après une très rapide préparation d'artillerie, s'élançaient sur les tranchées allemandes et s'en emparaient. Au centre, le 67e dépassait même la fameuse crête et dévalait sur les pentes qui descendent vers Combres. Les Allemands qui, pendant la nuit, avaient massé, dans cette région des forces importantes, se lancèrent aussitôt à la contre-attaque et rejetèrent nos troupes sur leurs positions de départ. Le 67e, descendant vers Combres, est pris entre des barrages et, décimé, se replie ; Seul le bataillon du 132e put se maintenir, pendant quelques heures, dans un petit bois qu'il avait réussi à conquérir. Le 21, le Colonel Bacquet est tué. Le 132 reprend le bois de sapins, clef de la position. Des deux côtés l'artillerie entra alors en action et, jusqu'à la tombée de la nuit, arrosa copieusement les fantassins, qui organisaient les positions qu'ils occupaient.

Source/Bibliographie

• Les Eparges, soir de combat, H.Raymondaud, in "Almanach du Combattant", 1965. Souvenirs 22 Février 1915.

Cdt
Armand