La remonte des Escadrons du train des équipages militaires.

Rutilius
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Re: La remonte des Escadrons du train des équipages militaires.

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Bonsoir à tous,


LISTE DES GROUPES MOBILES DE REMONTE (G.M.R.)
DES ESCADRONS DU TRAIN DES ÉQUIPAGES MILITAIRES




1er Groupe mobile de remonte —> 80e Compagnie du 13e E.T.E.M.

2e Groupe mobile de remonte —> ?

3e Groupe mobile de remonte —> 81e Compagnie du 10e E.T.E.M.

4e Groupe mobile de remonte —> 81e Compagnie du 11e E.T.E.M.

5e Groupe mobile de remonte —> 80e Compagnie du 4e E.T.E.M.

6e Groupe mobile de remonte —> ?

7e Groupe mobile de remonte —> 80e Compagnie du 10e E.T.E.M.

8e Groupe mobile de remonte —> 70e Compagnie du 14e E.T.E.M. (jusqu’au 16 juin 1917), puis
80e Compagnie du 18e E.T.E.M.


9e Groupe mobile de remonte —> ?

10e Groupe mobile de remonte —> ?

11e Groupe mobile de remonte —> 80e Compagnie du 17e E.T.E.M.

12e Groupe mobile de remonte —> 80e Compagnie du 8e E.T.E.M.

13e Groupe mobile de remonte —> 80e Compagnie du 5e E.T.E.M.

14e Groupe mobile de remonte —> 80e Compagnie du 1er E.T.E.M.

15e Groupe mobile de remonte —> ?

16e Groupe mobile de remonte —> 81e Compagnie du 6e E.T.E.M.

17e Groupe mobile de remonte —> 81e Compagnie du 3e E.T.E.M.

18e Groupe mobile de remonte —> 81e Compagnie du 5e E.T.E.M.

19e Groupe mobile de remonte —> 81e Compagnie du 4e E.T.E.M.

20e Groupe mobile de remonte —> 80e Compagnie du 6e E.T.E.M.

21e Groupe mobile de remonte —> ?

22e Groupe mobile de remonte —> 70e Compagnie du 20e E.T.E.M., puis 80e Compagnie du 20e E.T.E.M.

23e Groupe mobile de remonte —> ?

24e Groupe mobile de remonte —> ?

25e Groupe mobile de remonte —> ?

26e Groupe mobile de remonte —> 70e Compagnie du 20e E.T.E.M., puis 80e Compagnie du 3e E.T.E.M.

27e Groupe mobile de remonte —> 81e Compagnie du 17e E.T.E.M.

28e Groupe mobile de remonte —> 80e Compagnie du 15e E.T.E.M.

...e Groupe mobile de remonte —> Compagnie d’armée du 2e E.T.E.M.

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Bien amicalement à vous,
Daniel.
Rutilius
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La remonte des escadrons du train des équipages militaires.

« Dépôts de remonte mobile », « Détachements de remonte mobile »,
devenus, à partir de 1917, « Groupes mobiles de remonte »


(Cf. Circulaire n° 18.464 du 24 mai 1917)



■ 1er Escadron du train des équipages militaires. – Détachement de la 8e Compagnie, dit « Dépôt de remonte mobile », devenu « 14e Groupe mobile de remonte », formant la « 80e Compagnie » du 1er E.T.E.M.


• « Campagne 1914 ~ 1918. – Historique du 1er Escadron du train des équipages. », Librairie Chapelot, Paris, sans date, 55 p.

Gallica —> http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6 ... 1.image.r=


« ORGANES DE CORPS D’ARMÉE. – Les compagnies sont affectées comme suit : [...]

Le groupe mobile de remonte constitue la 80e Compagnie G.M.R. 14. » (op. cit., p. 22)

« La 70e compagnie a été créée le 11 février 1917. Elle comprend :

1 ° – Des ambulances réparties à l’arrière du front de Champagne : Jonchery, Sapicourt, Proully, Montigny, Muison, Bouleux. La portion principale, avec le capitaine commandant, est à Branscourt ;

2° – 4 groupes de remonte mobile (G.M.R.). Par décision ministérielle du 24 mai, ces groupes sont constitués en unités séparées et autonomes à la date du 1er juin. Le service assuré par les hommes consistera surtout en transports divers pour les besoins du service de santé qui fonctionne dans tout ce secteur, d’Epernay à Beauvais, pendant les années 1917~1918.
[...]

La 80e compagnie, à la date du 1er juin 1917 (C.M.R. 14), s’est constituée à la Croix-en-Champagne. Cette unité, au début de la mobilisation, constituait le dépôt de remonte mobile (détachement de la 8e compagnie). Mis à la disposition du Ier C. A. en Belgique, ce détachement avait participé à la retraite et à la Marne. A cette époque, le D. R. M. fut vite transformé en un dépôt de chevaux malades, de telle sorte qu’il fallait, dans les déplace-ments, traîner deux à trois cents chevaux malades, qui tombaient en route exténués. Il a passé la plus grande partie de la campagne en Champagne, aux environs de Reims et dans la vallée de la Vesle.
C’est à la Croix-en-Champagne que le C.M.R. 14 fut organisé. Composé d’hommes de classes très anciennes, si sa place ne se trouvait pas aux premières lignes, ils n’en ont pas moins été à la peine, quelquefois même au danger.
Outre les soins à donner aux chevaux malades ou blessés, les promenades quotidiennes avec deux ou trois chevaux en main, les conducteurs de la réserve de l’armée territoriale étaient encore employés au dressage des chevaux canadiens.
Toute l’année 1918 se passa dans le secteur entre la Croix-en-Champagne et Somme-Vesle. Les hommes furent encore occupés à la mise en valeur des terrains abandonnés. Enfin, en octobre 1918, à la suite de nos armées victorieuses, le C.M.R. 14 se porta à Somme-Py, où il resta jusqu’au 14 décembre. A cette dernière date, il passait à la disposition de la VIle armée. Du 15 au 27 décembre, il cantonne à Nancy. Puis de là, traversant la Lorraine, la 80e compagnie va s’installer à Saint-Avold, où le travail considérable de la liquidation du matériel et des animaux s’imposa et s’effectua après l’armistice. Dur et long labeur pour le capitaine et pour ses auxiliaires, devenus de plus en plus rares, par suite de la démobilisation des classes anciennes.
» (op. cit., p. 32 et 33)


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■ 2e Escadron du train des équipages militaires. – 8e Compagnie, dite « Dépôt de remonte mobile », devenue « ...e Groupe mobile de remonte » d’une « Compagnie d’Armée » du 2e E.T.E.M.


• « 2e Corps d’armée. – 2e Escadron du train des équipages militaires . – Historique . – Guerre 1914 ~ 1918. », Imprimerie Maurice Laforest, Amiens, sans date, 40 p.

Gallica —> http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6 ... nte.langFR


« 8e COMPAGNIE. — La 8e Compagnie a été mobilisée à Amiens, le 2 août 1914, sous le commandement du Lieutenant Foare. Cette Compagnie attelait :

1° – Les détachements des Q. G. du 2e C. A., 3e et 4e D. I. (Intendance, Trésor et Postes, etc...) ;
2° – Le Dépôt de remonte mobile.

Le détachement du Q. G. du 2e C. A. était placé sous le commandement du Lieutenant Fliniaux et comprenait 4 groupes différents.
Le D. R. M. était placé sous le commandement direct du Lieutenant Foare, assisté du Lieutenant Colin et d'un vétérinaire.

Les détachements de cette Compagnie ont été embarqués avec leur grande unité de rattachement et ont été dirigés dans la région de Stenay, point de concentration du 2e C. A.
La 8e Compagnie a suivi le 2e C. A. dans sa retraite de la Belgique jusqu’aux environs de Vitry-le-François et a repris la marche en avant jusqu’en Argonne.
Elle a pris part à l’offensive de Champagne en mars et en septembre 1915 ; elle est restée dans la région de Verdun d'avril à août 1915 et de novembre 1915 à janvier 1916.

C’est dans ce secteur que le 21 janvier 1916, la 8e Compagnie a été fusionnée avec la 5e Compagnie pour reformer 3 nouvelles Compagnies : 5e Compagnie, 55e et 8e Compagnie (nouvelle).
Le Capitaine Vogel prend le commandement de la Compagnie qui devient Compagnie du Q. G. du 2e C. A. et comprend alors :

a) Les détachements du Q. G. du 2° C. A. divisés en 5 groupes :

– 1er Groupe : État-major.
– 2e Groupe : Artillerie, Santé, Génie.
– 3e Groupe : Intendance.
– 4e Groupe : Trésor et Poste.
– 5e Groupe : Service automobile.

Ces divers détachements sont placés sous le commandement du Lieutenant Fliniaux.

b) Le D. R. M. reste sous le commandement du Lieutenant Foaro assisté d’un Officier et d'un vétérinaire.

c) G. B. C. et 2 ambulances : sous le commandement direct du Capitaine Vogel, commandant la Compagnie.

Les détachements du Q. G. des 3e et 4e D. I. ont été passés respectivement à la 5e Compagnie et à la 55e Compagnie.

A partir de cette date, la 8e Compagnie suit le 2e C. A. dans Ies divers secteurs qu'il occupe :

– Somme, de juillet à décembre 1916.
– Lorraine, de juin à mars 1917.
– Aisne, Chemin des Dames, avril à juin 1917.
– Région d’Avrocourt, septembre 1917 à février 1918.
– Région de Compiègne, avril à juin 1918.
– Région de Château-Thierry (La Ferté-Milon), août 1918.
– Campagne, septembre 1918.
– Lunéville, novembre 1918.
– Occupation dans les pays rhénans jusqu’en mars 1919, date à laquelle le 2e C. A. a rejoint Amiens.

En février 1917, à Saint-Nicolas-du-Port, le D R. M. devient G. M. R. et cesse de faire partie de la 8e Compagnie, pour être passé à une Compagnie d’Armée. » (op. cit., p. 23 et 24)



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■ 3e Escadron du train des équipages militaires. – « Groupe de remonte mobile », devenu « 26e Groupe mobile de remonte », formant la « 70e Compagnie » du 20e E.T.E.M., puis la « 80e Compagnie » du 3e E.T.E.M. – « 17e Groupe mobile de remonte », formant la « 81e Compagnie » du 3e E.T.E.M.


• « Historique du 3e Escadron du train des équipages militaires. 1914 ~ 1918. », Édition Petit, Vernon, sans date, 48 p.

Gallica —>
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6 ... 1.image.r=


« En février 1917, le groupe de remonte mobile devient organe d’Armée et passe à la 70e Compagnie du 20e Escadron. » (op. cit., p. 21)

« 80e COMPAGNIE. — A la Mobilisation, le Dépôt de remonte mobile faisait partie de la 8e Compagnie et était commandé par le lieutenant de Montrion ; il était chargé de fournir des chevaux de remplacement aux divers éléments d'Infanterie du 3e Corps d’Armée et de prendre en compte les chevaux de prise et les éclopés. Il suivit le Corps d’Armée en Belgique, en Champagne, en Artois, à Verdun.
En 1916 le lieutenant de Montrion évacué pour maladie fut remplacé par le sous-lieutenant Capelle. Le lieutenant Piacentini prit le commandement de cette formation en août 1916. Le 5 février 1917 le D. R. M. devient organe d’Armée sous la dénomination de 26° groupe de remonte mobile et fut rattaché à la 70e Compagnie du 2e Escadron du Train. Il cantonne à Nicey (Meuse) jusqu’au 12 juin 1917.
Le 1er juin 1917, il devient organe de groupe d’armée comprenant une section de ravitaillement et une section d’évacuation et formant la 80e Compagnie du 3e Escadron. Il est dirigé sur Lunéville le 17 juin où il s’installe au quartier du 8e Dragons, et séjourne dans cette ville jusqu’au 20 décembre 1918, puis est transféré à Sarralbe (Alsace-Lorraine) et le 3 juillet 1919 à St-Avold où il est dissous le 1er août 1919.
Le lieutenant Capelle détaché au 133e d’artillerie le 23 octobre y obtenait la citation suivante à l’ordre du Régiment :

" Officier d'une conscience et d’un dévouement rares, a assuré le ravitaillement d’un groupe d’Artillerie dans des conditions souvent très pénibles avec un esprit de devoir absolu, et un complet mépris du danger, notamment les 28 et 29 septembre 1918 devant Verdun, est resté à son poste jusqu’à épuisement complet de ses forces et ne s’est laissé évacuer que très gravement atteint par la maladie. "

L'adjudant Louvet a été promu sous-lieutenant.

81e COMPAGNIE. — Cette compagnie fut formée le 1er juin 1917 pour constituer le 17e groupe de remonte mobile installé à Courtagnon (Marne), il y séjourne jusqu’au 1er avril 1918 ; il est transféré ensuite à Ay d’où il rejoint par étapes Bissezeele (Nord) où il arrive le 29 avril. Le 25 juillet 1918, il est de nouveau dans la Marne, à Champigneul, où il est dissous le 15 janvier 1919.
La 81e Compagnie a été successivement commandée par les lieutenants Edmond, Huré et Crespiat. » (op. cit., p. 40 et 41)



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■ 4e Escadron du train des équipages militaires. – « Détachement de remonte mobile » du 4e E.T.E.M., devenu « 5e Groupe mobile de remonte », formant la 80e Compagnie » du 4e E.T.E.M., et « 19e Groupe mobile de remonte », formant la « 81e Compagnie » du 4e E.T.E.M.


I. – « Détachement de remonte mobile ».


Journal des marches et opérations du Détachement de remonte mobile du 4e Escadron du train des équipages militaires – 14 octobre 1914 ~ 31 décembre 1916 – : Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote 26 N 1330/11.


— 14 octobre 1914 : Constitué à Chartres (Eure-et-Loir), au Dépôt du 4e Escadron du train des équipages militaires (Lieutenant Morhange, commandant ; sous-lieutenant Bréchoux ; adjudant du Rivan ; adjudant aide-vétérinaire Trudelle). Quitte Chartres le même jour à destination d’Aubigny-en-Artois (Pas-de-Calais), où se trouve alors le Grand quartier général de la 10e Armée (33e Corps, État-major).

« 14 octobre. – 4 sous-officiers, 1 brigadier-fourrier, 4 brigadiers, 62 conducteurs sont désignés par Monsieur le capitaine-major Mekarski, commandant le Dépôt du 4e Escadron du train à Chartres, pour constituer le Détachement de remonte mobile, qui, à partir du 14 octobre 1914, s’administrera par ses propres moyens et sous le commandement de monsieur le lieutenant Morhange. [Il] est rattaché à la 10e Armée, 33e Corps, État-major, Quartier général à Aubigny. » (op. cit., p. 5.)

« 19 octobre. – [...] le détachement quitte Tincques pour Ambrines, où il établit son cantonnement [...].
A la suite de ces déplacements, le lieutenant commandant a assuré la nourriture, le couchage des hommes, dans les conditions qu’il convenait de prendre. Le Bureau est constitué. Le service en campagne se fait dans les conditions prévues par les règlements et d’après les instructions du grand quartier général. [...]. » (op. cit., p. num. 6.)



• « Historique du 4e Escadron du train des équipages militaires. 1914 ~ 1918. », Imprimerie Durand, Chartres, 1923, 39 p.

Gallica —>
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6 ... 1.image.r=


— 1er avril 1915 : Le détachement, apparemment renommé entre temps « Dépôt de remonte mobile » est transféré au 10e Escadron du train des équipages militaires.

« Le dépôt de remonte mobile, créé le 14 octobre 1914, est passé au 10e Escadron du Train le 1er avril 1915. » (op. cit., p. 6.)


II. – « 5e Groupe mobile de remonte », formant la « 80e Compagnie » du 4e E.T.E.M.


• « Historique du 4e Escadron du train des équipages militaires. 1914 ~ 1918. », Imprimerie Durand, Chartres, 1923, 39 p.


— 1er juillet 1917 : Le 5e Groupe mobile de remonte est constitué en unité administrative. (op. cit., p. 6)


III. – « 19e Groupe mobile de remonte », formant la « 81e Compagnie » du 4e E.T.E.M.


• « Historique du 4e Escadron du train des équipages militaires. 1914 ~ 1918. », Imprimerie Durand, Chartres, 1923, 39 p.


— 16 janvier 1917 : Le 19e Groupe mobile de remonte est constitué en unité administrative. (op. cit., p. 6)


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■ 5e Escadron du train des équipages militaires. – 8e Compagnie, dite « Dépôt de remonte mobile » du 2e E.T.E.M., devenue « ...e Groupe mobile de remonte » d’une « Compagnie d’Armée ».


• « 5e Escadron du train des équipages militaires. – Historique. », Imprimerie-Librairie militaire universelle L. Fournier, Paris, 1920, 32 p.

Gallica —>
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6 ... 1.image.r=


« La 8e compagnie était le dépôt, de remonte mobile. Elle était commandée par le lieutenant Laurent, promu capitaine, et détaché dans l’artillerie d’assaut. » (op. cit., p. 23 et 10)


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■ 6e Escadron du train des équipages militaires. – 8e Compagnie, dite « Dépôt de remonte mobile » du 6e E.T.E.M., devenue « 20e Groupe mobile de remonte », formant la « 80e Compagnie » du 6e E.T.E.M., et « 16e Groupe mobile de remonte », formant la « 81e Compagnie » du 6e E.T.E.M.


• « Campagne 1914 ~ 1918. – Historique du 6e Escadron du train des équipages militaires. », Imprimerie A. Robat, Châlons-sur-Marne, 1922, 24 p.

Gallica —>
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6 ... nte.langFR


« 80e COMPAGNIE. — A été créée aux armées le 16 juin 1917 et forme le 20e Groupe de remonte mobile, assure la remonte et les évacuations d’un corps d'armée.
La Compagnie est installée à la ferme de Rugny (Aisne), y séjourne jusqu’au 3 octobre 1917 ; elle est transférée ensuite à Julvécourt (Meuse), y reste jusqu’en décembre 1918, embarque
à destination des Pays Rhénans et cantonne à Kriehheimbolenden où elle est dissoute le 7 novembre 1919.

81e COMPAGNIE. — A été créée le 1er juin 1917 et forme le 16e Groupe de remonte mobile.
En 1917~1918, elle se trouve à Treslon (Marne), qu’elle quitte le 8 juin pour se rendre dans la Somme, ensuite dans l’Oise.
Le 6 novembre, la Compagnie est transférée à Brie (Aisne), où elle reste jusqu'en novembre 1919, date de sa dissolution. » (op. cit., p. 18)



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■ 7e Escadron du train des équipages militaires. – 8e Compagnie, dite « Dépôt de remonte mobile » du 7e E.T.E.M., devenue ... [?]


• « Historique du 7e Escadron du train des équipages militaires pendant la guerre 1914 ~ 1918. », Imprimerie Paul Audebert, Dole, 1919, 29 p. – V. p. 18 et 19.

Gallica —>
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6 ... 1.image.r=


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■ 8e Escadron du train des équipages militaires. – « 12e Groupe mobile de remonte », formant la « 80e Compagnie » du 8e E.T.E.M.


• « Guerre de 1914-1918. – Historique du 8e Escadron du train. », Imprimerie J. Belvet, Dijon, 1920, 30 p. — V. p. 7.

Gallica —>
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6 ... 1.image.r=


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■ 9e Escadron du train des équipages militaires. – « Dépôt de remonte mobile » formant partie de la « 8e Compagnie » du 9e E.T.E.M., devenu « ...e Groupe mobile de remonte », formant la « 70e Compagnie » du 9e E.T.E.M.


• « Historique du 9e Escadron du train des équipages militaires pendant la guerre 1914 ~ 1918. », Imprimerie Berger-Levrault, Nancy~Paris~Stasbourg, sans date, 48 p.

Gallica —>
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6 ... 1.image.r=


« Le onzième jour de la mobilisation, le chef d’escadron Chary, commandant alors le 9e Escadron du train des équipages militaires, quitte Châteauroux avec la 1re section du G. V. A. D. (1re compagnie) et arrive le treizième jour de la mobilisation au point de concentration à Liverdun, où il prend le commandement du 2e groupement des parcs et convois comprenant :
Les sections 1 et 2 du C. V. A. D. (1re et 2e compagnies).
Le dépôt de remonte mobile (partie de la 8e compagnie).
L'ambulance n° 5 (partie de la 5e compagnie).
Une section de réserve de C. V. A. D. (24 voitures réquisitionnées à Liverdun).
Ce groupement part pour Pompey et Frouard le 18 août 1914 et, le 19 août, pour Nancy, où il ravitaille divers éléments du 9e corps d’armée s’embarquant pour une autre destination. Le départ des troupes est arrêté à la suite des affaires de Morhange.
Le 21 août, rassemblement à Laxou où l’ordre est donné, dans l’après-midi, de faire embarquer d’urgence, pour une destination inconnue, toute la section n° 2 du G. V. A. D. (capitaine Gomien), le dépôt de remonte mobile (capitaine Fujard) et l'ambulance n° 5 (docteur Cazotte). » (op. cit., p. 5 et 6)



« Le 5 février [1917], le dépôt de remonte mobile cesse de faire partie de la 8e compagnie et passe à la 70e compagnie du 9e escadron du train.
Cette formation devient élément d'armée (Note du corps d’armée n° 567 E. S/C 9605 du 18 janvier 1917. Note n° 17.695 du 22 janvier du G. Q. G.). » (op. cit., p. 23)



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■ 10e Escadron du train des équipages militaires. – 8e Compagnie, dite « Dépôt de remonte mobile », devenue « 7e Groupe mobile de remonte », formant la « 80e Compagnie » du 10e E.T.E.M., et « 3e Groupe mobile de remonte », formant la « 81e Compagnie » du 10e E.T.E.M.


I. – « 7e Groupe mobile de remonte », formant la « 80e Compagnie » du 10e E.T.E.M.


Journal des marches et opérations de la 8e compagnie du 10e Escadron du train des équipages militaires – 13 août 1914 ~ 1er juillet 1917 – : Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote 26 N 1336/13.


— 14 août 1914 : Constitué à Fougères (Ille-et-Vilaine) ; quitte cette ville le même jour à destination de Vouzier (Ardennes).

« Le Dépôt de remonte mobile, élément du Corps d’armée, est rattaché au 10e Corps d’armée, Quartier général.
Le Dépôt de remonte mobile faisant partie du Service de l’arrière suit le Groupe des parcs et con..., escorté par une compagnie du 241e régiment d’infanterie. » (op. cit., p. num. 5 et 6)


A cette date, il se composait de :

– 2 officiers : le sous-lieutenant Riguoz, commandant ; le vétérinaire aide-major Geffroy ;
– un adjudant ;
– un maréchal des logis-chef ;
– un maréchal des logis-fourrier ;
– 2 maréchaux des logis ;
– un brigadier-fourrier ;
– 5 brigadiers, dont un brigadier maréchal-ferrant ;
– un ouvrier en fer ;
– un aide maréchal-ferrant ;
– un ouvrier bourrelier ;
– 55 conducteurs montés ;
– 4 conducteurs non montés.

Et il disposait de deux chevaux d’officiers, 121 chevaux de troupe et 9 mulets.


— 5 février 1917 : Dissous. Devient le 7e Groupe mobile de remonte, étant momentanément rattaché à la 70e Compagnie du 17e Escadron du train des équipages militaires.

« 7e Groupe de remonte mobile. — En exécution de la note n° 9.845 D.A. du 30 janvier 1917 et de l’instruction du Grand quartier général n° 17.695 du 22 janvier, le Dépôt de remonte mobile du 10e Escadron du train des équipages militaires est dissous et devient le 7e Groupe mobile de remonte.
Le 7e Groupe mobile de remonte est organe d’Armée et rattaché à la 70e Compagnie du 17e Escadron du train. » (op. cit., p. num. 17)



— 1er juillet 1917 : Le 7e Groupe mobile de remonte, cesse d’être rattaché à la 70e Compagnie du 17e Escadron du train des équipages militaires pour former la 80e Compagnie du 10e Escadron du train des équipages militaires « en exécution de la circulaire ministérielle n° 18.664 ~ 3/3 du 24 mai 1917. » (op. cit., p. 17)


Journal des marches et opérations du 7e Groupe mobile de remonte du 10e Escadron du train des équipages militaires – 1er juillet 1917 ~ 9 mars 1919 – : Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote 26 N 1331/28.


A cette date, il se composait de :

– 3 officiers : le sous-lieutenant Frappé, commandant, le sous-lieutenant Destrez, adjoint, le vétérinaire aide-major de 1re classe Vallin ;
– un adjudant ;
– un maréchal des logis-chef ;
– un maréchal des logis-fourrier ;
– 3 maréchaux des logis ;
– un brigadier-fourrier ;
– 5 brigadiers ;
– 66 conducteurs.

Et il disposait de :

– 131 chevaux ;
– 18 mulets ;
– une fourragère ;
– une forge ;
– une voiture de réquisition à quatre roues ;
– une voiture de réquisition à deux roues ;
– un van hippomobile.


— 9 mars 1919 : Dissous à Caveggiara (Italie), pays où il avait été envoyé en Décembre 1917.


• « 10e Escadron du train des équipages militaires. Historique de la guerre 1914 ~ 1918. », Imprimerie Fougeraise, Fougères, 1920, 27 p.

Gallica —>
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6 ... 1.image.r=


« 80e Compagnie. — Formée à Chartres le 14 octobre 1914, attachée au 33e C. A., elle effectue le service de remonte et d’évacuations de ce corps d’armée (7e groupe mobile de remonte).
Elle stationne avec lui dans le Pas-de-Calais (août 1915), puis dans la Somme (mars 1916).
Dirigée sur Toul, elle séjourne aux environs jusqu’en août 1916.
La compagnie revient ensuite dans la Somme où elle reste jusqu’en mars 1917. En avril et mai 1917, elle cantonne à Breuil-sur-Vesle (environs de Fismes), puis dans les environs de Bussang (Vosges).
Cantonnée au début de novembre à Pontoise, elle est dirigée sur l’Italie après la retraite de Caporetto. Le 11 novembre 1917, elle cantonne à Lonato (province de Vicence) puis le 3 décembre à San-Nicolo. Le 7e G. M. R. est stationné à Fornast le Brecht.
Pendant l’été 1918, la 80e compagnie est cantonnée à Caveggiara.
Dissoute le 9 mars 1910.
»


II. – « 3e Groupe mobile de remonte », formant la « 81e Compagnie » du 10e E.T.E.M.


• « 10e Escadron du train des équipages militaires. Historique de la guerre 1914 ~ 1918. », Imprimerie Fougeraise, Fougères, 1920, 27 p.


« 81e Compagnie. – Fonctionne comme 3e groupe mobile de remonte. Assure la remonte et les évacuations d’un corps d'armée.
En 1918, elle se trouve à Bussang (Vosges) qu’elle quitte le 3 décembre pour se rendre à Haguenau (Alsace) où elle arrive le 6.
Elle cantonne au camp d’Oberhoffen jusqu’à sa dissolution qui a lieu le 16 juin 1919. » (op. cit., p. 18)



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■ 11e Escadron du train des équipages militaires. – « Dépôt de remonte mobile du 1er Corps d’armée colonial », devenu « 4e Groupe mobile de remonte », formant la « 81e Compagnie » du 11e E.T.E.M.


Journal des marches et opérations du 4e Groupe de remonte mobile du 10e Escadron du train des équipages militaires (81e Compagnie) – 1er juillet 1917 ~ 3 mars 1919 – : Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote 26 N 1337/27.


— 1er juillet 1917 : Constitution du Groupe mobile de remonte n° 4, auparavant Dépôt de remonte du 1er Corps d’armée colonial.

« Par décision ministérielle n° 18.664 ~ 3/3 du 24 mai 1917, le Groupe mobile de remonte n° 4, avant Dépôt de remonte du 1er Corps d’armée colonial, est constitué en unité administrative et devient, à la date du 1er juillet 1917, la 81e Compagnie du 11e Escadron du train, Groupe mobile de remonte n° 4 : il est organe de remonte du G.A.N. [Groupe des armées du Nord]. » (op. cit., p. num. 4)

A cette date, il se composait de :

– 2 officiers : le sous-lieutenant de complément à titre temporaire Lucas, commandant ; le vétérinaire aide-major de 2e classe à titre temporaire Lambert ;
– un adjudant ;
– un maréchal des logis-chef ;
– un maréchal des logis-fourrier ;
– 2 maréchaux des logis ;
– un brigadier-fourrier ;
– 3 brigadiers, dont un brigadier-maréchal ;
– 76 conducteurs.

Et, disposant de 139 chevaux, il occupait les fermes de Béhancourt, sises sur le territoire de la commune de Sermaize (Oise).

— 27 mars 1918 : Devient organe du Groupe d’armées de réserve (G.A.R.) de la 3e Armée. (op. cit., p. num. 5)

— 2 juin 1918 : Par ordre du Général commandant le G.A.R., est rattaché à la 10e Armée. (op. cit., p. num. 5)

— 3 décembre 1918 : Passe à la 3e Armée. (op. cit., p. num. 5)

— 3 mars 1919 : Dissous à Crillon (Oise). (op. cit., p. num. 5)


• « Historique du 11e Escadron du train. », éd. Henri Charles-Lavauzelle, Paris, 1920, 45 p. — V. p. 40.

Gallica —>
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6 ... 1.image.r=


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■ 12e Escadron du train des équipages militaires. – « Dépôt de remonte mobile » formant la « 9e Compagnie » du 12e E.T.E.M., devenu ... [?]


• « Campagne 1914-1919. 12e escadron du train des équipages militaires. Historique du Corps. », Librairie militaire H. Charles-Lavauzelle, Paris, 1920, 26 p.

Gallica —>
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6 ... 1.image.r=


« 9e ET 10e COMPAGNIES. — [...] Le 1er août [1915], la [9e] compagnie constitue le D. R. M. du corps d’armée, sous les ordres d’un lieutenant.
Le capitaine est chargé d’administrer les services divers et les éléments non endivisionnés du 38ecorps d’armée. » (op. cit., p. 10)



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■ 13e Escadron du train des équipages militaires. – « Groupe mobile de remonte n° 1 », formant la « 80e Compagnie » du 13e E.T.E.M.


Capitaine G. I. : « Historique du 13e Escadron du train. », Imprimerie Chapelot, Paris, sans date, 42 p.

Gallica —>
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6 ... 1.image.r=


« 80e Compagnie. — La 80e compagnie est créée aux armées ; elle passe sous l’administration du 13e escadron du train, le 1er avril 1917. Elle cantonne à la Ville-aux-Bois, près Jonchery (Marne).
La 80e compagnie prend le nom de groupe mobile de remonte n° 1 ; son service consiste à recevoir les chevaux évacués, les soigner et les diriger sur les points indiqués par le commandement.
Le 16 juin 1917, le G.M.R. s’embarque à Jonchery, à destination de Belfort, où il cantonne au quartier Gérard et à la caserne Bougenel et fonctionne comme centre d’évacuation des
chevaux malades et blessés.
Le 30 novembre 1918, le groupe mobile de remonte n° 1 part à Dorlisham (Alsace), où il continue son service. Le 5 juin, il part au camp d'Oberhoffen (Basse-Alsace), où il séjourne jusqu'à sa dissolution. » (op. cit., p. 36)



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■ 14e Escadron du train des équipages militaires. – « 8e Groupe mobile de remonte », formant la « 70e Compagnie » du 14e E.T.E.M. (jusqu’au 16 juin 1917).


Journal des marches et opérations du 8e Groupe mobile de remonte du 18e Escadron du train des équipages militaires (80e Compagnie) – 16 juin 1917 ~ 31 déc. 1917 – : Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote 26 N 1346/5.


— 16 juin 1917 : « Le 8e Groupe mobile de remonte, qui était rattaché à la 70e Compagnie du 14e Escadron du train des équipages militaires, devient, à dater du 16 juin 1917, unité administrative et prend le titre de 80e Compagnie du 18e Escadron du train des équipages militaires et fait partie de la VIe Armée. » (op. cit., p. num. 4)


• « 14e Escadron du train des équipages militaires. Historique. Guerre 1914 ~ 1918. », Librairie militaire H. Charles-Lavauzelle, Paris, 1920, 44 p.

Gallica —>
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6 ... 1.image.r=


« RAPIDE APERÇU D’ENSEMBLE. – [...] Au point de vue du service de la remonte, environ 20.000 chevaux et 15.000 mulets ont été reçus et expédiés aux armées, sur le front français, en Orient et en Italie. » (op. cit., p. 7)

« La 70e compagnie (capitaine Deville) commença à fonctionner au Q. G., D. E. S. de la VIe armée, à Cagny (Somme). [...]

Du 30 janvier au 18 juin 1917, les cinq groupes mobiles de remonte de la VIe armée furent administrativement rattachés à la compagnie. » (op. cit., p. 30 et 31)


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■ 15e Escadron du train des équipages militaires. – Détachement de la 70e Compagnie du 2e Escadron du Train devenu le 1er juin 1917 « 28e Groupe mobile de remonte », formant la « 80e Compagnie » du 15e E.T.E.M.


• « Historique du 15e Escadron du train des équipages militaires pendant la campagne 1914 ~ 1918. », Imprimerie Rullière Frères, Avignon, 1920, 131 p.

Gallica —>
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6 ... 1.image.r=


« Historique de la 80e Compagnie. (G. M. R. 28). – En exécution des prescriptions de la décision ministérielle n° 18.464 3/3 du 24 mai 1917, le G. M. R. 28, détachement de la 70e Compagnie du 2e Escadron du Train, se constitue en unité administrative le 1er juin 1917 et devient la 80e Compagnie du 15e Escadron du Train.
Son effectif était à la date de sa formation :

1 Lieutenant : Boussie,
2 Sous-lieutenants,
4 Sous-officiers – 6 brigadiers – 70 conducteurs – 542 chevaux ou mulets.

Du 1er juin 1917 au 14 janvier 1919 elle resta cantonnée à Souhesme-Ia-Petite (Meuse), alimentant en animaux les unités en secteur et recevant ceux indisponibles destinés aux hôpitaux vétérinaires de l'arrière. » (op. cit., p. 67)



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■ 16e Escadron du train des équipages militaires. – « Dépôt de remonte mobile » du 16e E.T.E.M., formant la « Compagnie 12 bis/16 », devenu « ...[?]... » du 16e E.T.E.M.


• « Historique des compagnies de Tunisie du 16e Escadron du train des équipages militaires pendant la guerre 1914 ~ 1918. », Imprimerie-Papeterie Finzi, Tunis, sans date, 19 p. — V. p. 10.

Gallica —>
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6 ... 1.image.r=


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■ 17e Escadron du train des équipages militaires. « 11e Groupe mobile de remonte », formant la « 80e Compagnie » du 17e E.T.E.M., et « 27e Groupe mobile de remonte », formant la « 81e Compagnie » du 17e E.T.E.M.


• « Historique du 17e Escadron du train pendant la guerre 1914 ~ 1918. », Imprimerie berger-Levrault, Nancy~Paris~Strasbourg, sans date, 40 p.

Gallica —>
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6 ... 1.image.r=


I. – « 11e Groupe mobile de remonte », formant la « 80e Compagnie » du 17e E.T.E.M.


Journal des marches et opérations du 11e Groupe mobile de remonte du 17e Escadron du train des équipages militaires (80e Compagnie) – 1er juin 1917 ~ 4 juin 1918 – : Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote 26 N 1343/9.


— 1er juin 1917 ~ 24 mars 1918 : Séjour à Louvercy (Marne), au Camp du Passant.

Le 21 août 1917, visite au 11e Groupe mobile de remonte d’une Mission japonaise composée d’un colonel, chef de mission, d’un vétérinaire principal et de huit officiers, accompagnée du capitaine Duby, de l’État-major de la IVe Armée

— 26 mars 1918 ~ 7 avril 1918 : Séjour à Récy (Marne).

— 8 avril 1918 ~ 29 mai 1918 : Séjour à La Neuville-aux-Larris (Marne).


II. – « 27e Groupe mobile de remonte », formant la « 81e Compagnie » du 17e E.T.E.M.


Journal des marches et opérations du 27e Groupe mobile de remonte du 17e Escadron du train des équipages militaires (81e Compagnie) – 24 mai 1917 ~ 16 déc. 1917 – : Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote 26 N 1343/10.


« La 81e Compagnie (27e Groupe mobile de remonte) du 17e Escadron du Train des équipages militaires a été formée à la date du 1er juin 1917 suivant Ordre n° 18.464 ~ 3/3 du 24 mai 1917 de la Direction de l’Artillerie et procès verbal dont copie a été adressée au dépôt de Montauban.
A cette date la Compagnie se trouvait cantonnée à Rambluzin (Meuse).
A la date du 16 décembre 1917, aucun changement. Rien à porter à l’actif de al 81e Compagnie.
»


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■ 18e Escadron du train des équipages militaires. 8e Compagnie, dite « Dépôt de remonte mobile », devenue « 8e Groupe mobile de remonte », formant la « 80e Compagnie » du 18e E.T.E.M.


I. – 8e Compagnie, dite « Dépôt de remonte mobile » du 18e E.T.E.M.


Journal des marches et opérations de la 8e Compagnie Dépôt de remonte mobile – du 18e Escadron du train des équipages militaires – 2 août 1914 ~ 31 déc. 1916 – : Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote 26 N 1344/16.


« — 2 août 1914 au 20 mai 1916. – Le Dépôt de remonte mobile était portion principale de la 8e Compagnie.
Tous les renseignements figurent sur le Journal des marches et opérations de la 8e Compagnie du 18e Escadron du train.

— 21 mai 1916. – Le Dépôt de remonte mobile devient détachement de la 8e Compagnie. Cantonnement à Louppy-le-Chateau (Meuse). » (op. cit., p. num. 6)


« — 20 décembre 1916. – [...] Le Détachement quitte la IVe Armée et passe dans la Xe Armée. » (op. cit., p. num. 11)


II. – « 8e Groupe mobile de remonte », formant la « 80e Compagnie » du 18e E.T.E.M.


Journal des marches et opérations du 8e Groupe mobile de remonte du 18e Escadron du train des équipages militaires (80e Compagnie) – 16 juin 1917 ~ 31 déc. 1917 – : Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote 26 N 1346/5.


— 16 juin 1917 : « Le 8e Groupe mobile de remonte, qui était rattaché à la 70e Compagnie du 14e Escadron du train des équipages militaires, devient, à dater du 16 juin 1917, unité administrative et prend le titre de 80e Compagnie du 18e Escadron du train des équipages militaires et fait partie de la VIe Armée. »

A cette date, il se composait de :

– 3 officiers : le lieutenant Fernand Thiéry, commandant ; le sous-lieutenant Jean-Billard ; le vétérinaire major de 2e classe Raphaël Guittet ;
– un adjudant ;
– un maréchal des logis-chef ;
– un maréchal des logis-fourrier ;
– un maréchal des logis ;
– un brigadier aide-vétérinaire ;
– un brigadier-fourrier ;
– un brigadier-maréchal ;
– 5 brigadiers ;
– 61 conducteurs.

Disposant à cette date de 379 chevaux et de 119 mulets, il occupait alors la ferme de Mont-de-Soissons, sise sur le territoire de la commune de Serches (Aisne). Il s’y trouvait encore le 31 décembre 1917.


Journal des marches et opérations du 8e Groupe mobile de remonte du 18e Escadron du train des équipages militaires (80e Compagnie) – 1er janv. ~ 31 déc. 1918 – : Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote 26 N 1346/6.


— 24 mars 1918 : Le 2e conducteur Curé (Matricule n° 2.207) est tué à 14 h 30 par un obus lors du bombardement de Braine (Aisne).

— 27 avril 1918 : Le 8e Groupe mobile de remonte quitte la ferme de Mont-de-Soissons et s’embarque le lendemain à la gare de Berzy-le-Sec (Aisne) à destination de Gravelines (Nord).

— 1er mai 1918 : Cantonnement à Looberghe (Nord), dans la ferme du sieur Émile Landron.

— 25 juillet 1918 : Embarquement à Bourbourg (Nord) à destination de Sézanne (Marne).

— 27 juillet 1918 : Cantonnement à Baye (Marne).

— 8 août 1918 : Cantonnement à La Caure (Marne).

— 24 septembre 1918 : Cantonnement à Villeseneux (Marne).

— 25 septembre 1918 : Cantonnement à Vitry-la-Ville (Marne). La compagnie est rattachée à la IVe Armée.

— 4 octobre 1918 : Cantonnement à Vanault-le-Châtel (Marne).

— 16 octobre 1918 : Cantonnement à La Neuville-au-Pont (Marne).

— 12 novembre 1918 : Cantonnement à Vouziers (Ardennes).

— 21 novembre 1918 : La compagnie passe au Groupe d’armées Maistre.

— 1er décembre 1918 : Cantonnement à Warmeriville (Marne).

— 28 décembre 1918 : Cantonnement à Bouy (Marne), au Camp du Tombeau des Sarrazins.


Journal des marches et opérations du 8e Groupe mobile de remonte du 18e Escadron du train des équipages militaires (80e Compagnie) – 1er janv. ~ 21 avr. 1919 – : Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote 26 N 1346/7.


— 2 janvier 1919 : Cantonnement à Vitry-la-Ville (Marne).

— 20 avril 1919 : Dissolution du 8e Groupe mobile de remonte (Ordre du général commandant le 6e Corps d’armée de la VIe Région militaire n° 2.722 en date du 16 avril 1919).


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■ 19e Escadron du train des équipages militaires.


• « Historique du 19e Escadron du train des équipages militaires pendant la campagne 1914 ~ 1918. », Éd. H. Charles-Lavauzelle, Paris, 1921, 49 p.

Gallica —>
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6 ... 1.image.r=


Aucune mention de l’organisation de la remonte au sein du 19e E.T.E.M.


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■ 20e Escadron du train des équipages militaires. – « Dépôt de remonte mobile du 20e Corps d’armée », devenu « 22e Groupe mobile de remonte », formant la « 80e Compagnie » du 20e E.T.E.M.


• « Historique du 20e Escadron du train des équipages militaires pendant la guerre 1914 ~ 1918. », Imprimerie Berger-Levrault, Paris~Nancy~Stasbourg, sans date, 66 p.

Gallica —>
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6 ... 1.image.r=


« SUPPRESSION DU DÉPÔT DE REMONTE MOBILE. — En exécution de l’instruction du général commandant en chef, en date du 22 janvier 1917, n° 17.695, sur la réorganisation des remontes aux armées, le dépôt de remonte mobile du 20e corps d’armée est supprimé le 5 février 1917, et devient 22e groupe mobile de remonte rattaché à la 70e compagnie du 14e escadron du train des équipages (VIe armée) et forme la 80e compagnie du 20e escadron du train des équipages militaires. » (op. cit., p. 23)


• « Historique du 3e Escadron du train des équipages militaires. 1914 ~ 1918. », Édition Petit, Vernon, sans date, 48 p.

Gallica —>
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6 ... 1.image.r=


« En février 1917, le groupe de remonte mobile devient organe d’Armée et passe à la 70e Compagnie du 20e Escadron. » (op. cit., p. 21)

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Bien amicalement à vous,
Daniel.
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Daniel.
11Gen
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Inscription : ven. déc. 12, 2008 1:00 am

Re: La remonte des Escadrons du train des équipages militaires.

Message par 11Gen »

Bonjour à toutes et à tous,

Bonjour Rutilius

Mes remerciement, Rutilius, pour toutes vos recherches et études concernant la Remonte non seulement pour ce sujet mais également pour toutes les informations données au cours du sujet "La remonte". informations qui débutent ici pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-cavale ... .htm#t1564

Beau travail, où vous avez rassemblé les informations sur la Remonte contenues non seulement dans les historiques mais également dans les JMO des Escadrons du Train des Equipages Militaires (ETEM).

C'est judicieux d'avoir organisé votre liste des Groupes Mobiles de Remonte (GMR) dans une chronologie descendante. Evidemment, cette liste est à compléter et à dater au regard des différentes modifications organisationnelles de la Remonte, pendant de conflit. Dès que possible, je vous apporterai mon aide.

Voici, ma participation de ce jour :

- En ce qui concerne les historiques des ETEM, tout récemment gallica a mis en ligne 19 des 20 historiques des ETEM : http://gallica.bnf.fr/Search?ArianeWire ... uipages%22
Manque toujours l'historique du 18e ETEM, même en format papier sur le site de Jean-Luc Dron.

- En ce qui concerne les JMO donnant des informations sur la Remonte, ils sont plus nombreux que les 9 indiquée par la recherche simple "remonte" : http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... y3=&op3=OR
Voici, quelques autres compagnies des ETEM relatifs à la Remonte:
- la 4e Compagnie: Dépôt de Remonte : ;
- les compagnies 7e, 70e, 8e, 80e, 81e : Dépôts de Remonte Mobile (DRM) puis n° Groupe Mobile de Remonte (n° GMR) puis Groupe Mobile de Remonte (GMR n°).

J'ai constaté que ces différents intitulés et donc abréviations correspondent aux restructurations importantes de la Remonte:
- DRM : quand la remonte fait partie d'une compagnie d'un ETEM qui ce dernier est rattaché à un CA.
- n° GMR (ex : 4e G.M.R.) quand la Remonte forme une compagnie d'un ETEM
- GMR n° (ex : G.M.R. 27 ) en 1917, la Remonte devient organe d'Armée (unité administrativement autonome°.

Le sujet de la Remonte est vraiment complexe et je crains de m'emmêler les pinceaux surtout quand la rédaction prête à confusion comme par exemple pour le 20e ETEM: "le dépôt de remonte mobile du 20e corps d’armée est supprimé le 5 février 1917, et devient 22e groupe mobile de remonte rattaché à la 70e compagnie du 14e escadron du train des équipages (VIe armée) et forme la 80e compagnie du 20e escadron du train des équipages militaires. » (op. cit., p. 23) ".

Bien cordialement
Geneviève
Wittgenstein Ludwig (1889-1951). "La philosophie est la lutte contre l'ensorcellement de notre entendement par les moyens de notre langage" P.I. § 109
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verdun19
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Re: La remonte des Escadrons du train des équipages militaires.

Message par verdun19 »

Bonsoir,

La remonte mobile semblait déjà exister avant guerre:

http://www.3emegroupedetransport.com/Of ... tMajor.htm

AIDE-MÉMOIRE DE L'OFFICIER D'ÉTAT-MAJOR EN CAMPAGNE 1884:

Le dépôt de remonte mobile d’un corps d’armée est commandé par un officier du train, sous les ordres duquel est placé le vétérinaire chargé du service.
Il est spécialement destiné au remplacement des chevaux des officiers sans troupe. Les corps de troupes peuvent y puiser sur l’ordre du commandant du corps d’armée.
Les corps de troupes, ainsi que le dépôt lui-même, sont alimentés en animaux de remplacement, soit par des envois de l’intérieur, soit par des achats ou réquisitions faits dans la zone des étapes, soit par les prises sur l’ennemi.
La réforme des chevaux délivrés à titre gratuit est prononcée par le commandant du corps d’armée, sur le vu : 1° d’un procès-verbal dressé par le vétérinaire et visé par le sous-intendant ; 2° de l’avis motivé du chef de corps ou de service. Aux armées, les animaux réformés sont vendus par les payeurs, à la diligence et en présence des fonctionnaires de l’intendance.
L’officier est responsable de la perte du cheval qui lui a été fourni, ainsi que des accidents ou tares qui en déprécient la valeur.

Lorsqu’un cheval livré à titre gratuit vient à succomber, ou en cas d’accident, faire établir un procès-verbal.
Les livrets des chevaux d’officiers sans troupe restent entre les mains des officiers détenteurs des animaux.

Il y en avait aussi en Afrique:

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Recherche tout objet militaire sur le 1er régiment de cuirassiers de Paris, ainsi que l'officier et les généraux français de 1871 à 1918.
11Gen
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Re: La remonte des Escadrons du train des équipages militaires.

Message par 11Gen »

Bonjour à toutes et à tous,

[quotemsg]
La remonte mobile semblait déjà exister avant guerre:
http://www.3emegroupedetransport.com/Of ... tMajor.htm
AIDE-MÉMOIRE DE L'OFFICIER D'ÉTAT-MAJOR EN CAMPAGNE 1884:
Le dépôt de remonte mobile d’un corps d’armée est commandé par un officier du train .../... [/quotemsg]
Bonjour Verdun19
Effectivement, cet extrait donne seulement l'impression que La Remonte Mobile existait déjà avant guerre.
Pour moi, la Remonte Mobile n'existe qu'en temps de guerre.
Je pense que lors de la copie de cet extrait, l'indication " en temps de guerre" n'a pas été mentionnée.
Mes recherches ne m'ont pas permis d'avoir accès à cet aide-mémoire en ligne.
Alors, si parmi vous, une personne avait le livre, ce serait bien de nous proposer un scan de ce passage sur la Remonte Mobile.

Voici quelques éléments qui me permettent de penser que les Dépôts de Remonte Mobile ( DRM) ne sont mis en place qu'à partir de la mobilisation.

En temps de paix :
- la Remonte est organisée (métropole et colonies) en circonscriptions indépendantes et différentes de toutes celles de l'armée;
- la Remonte n'est donc pas rattaché aux Corps d'Armée (CA).;
- la Remonte forme un Corps.

En temps de guerre :
Dans le passage suivant, les mots en gras indiquent bien qu'il s'agit d'un temps de guerre.
"Les corps de troupes, ainsi que le dépôt lui-même, sont alimentés en animaux de remplacement, soit par des envois de l’intérieur, soit par des achats ou réquisitions faits dans la zone des étapes, soit par les prises sur l’ennemi."


Au regard de mes remarques, avez-vous la même lecture que moi?
Merci pour le partage de ces deux cartes postales de Dépôts de Remonte Mobile (DRM) du Maroc.
La Remonte était présente, dans toutes les colonies et protectorats, quand les armées y étaient présentes. Et la Remonte au Maroc était très conséquente.
Comme l'indique l'inscription portée sur la première carte postale de Casablanca (Maroc), elle est datée de 1915, donc en temps de guerre. Ainsi, on pourrait dater la deuxième carte postale, du temps de la guerre.

Bien cordialement
Geneviève
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verdun19
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Re: La remonte des Escadrons du train des équipages militaires.

Message par verdun19 »

Bonjour,
Au regard de mes remarques, avez-vous la même lecture que moi?
Cela se tiens en effet, dommage tout de même que ce ne soit pas clairement précisé en temps de guerre dans le texte.
Recherche tout objet militaire sur le 1er régiment de cuirassiers de Paris, ainsi que l'officier et les généraux français de 1871 à 1918.
11Gen
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Re: La remonte des Escadrons du train des équipages militaires.

Message par 11Gen »

Re

En effet, c'est important d'avoir toujours accès au document original, parce que toute copie, toute transcription est source d'erreurs ou oublis. Il est donc nécessaire de vérifier.


Un petit tour sur le Net et une confirmation :
Aide-mémoire de l'officier d'état-major en campagne - France - 1er mai 1890
http://fr.scribd.com/doc/33298046/Aide- ... rance-1890
Dans le titre : en campagne
Pages 342-343, nous avons exactement le même texte.
Donc concerne la Remonte Mobile en temps de guerre.

Bien cordialement
Geneviève
Wittgenstein Ludwig (1889-1951). "La philosophie est la lutte contre l'ensorcellement de notre entendement par les moyens de notre langage" P.I. § 109
lamon
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Re: La remonte des Escadrons du train des équipages militaires.

Message par lamon »

Bonjour.
Je fais actuellement des recherches sur un de mes ancêtres ayant fait la grande guerre et j'aurais voulut savoir plus de choses sur son unité, son parcours, son rôle ...
Son escadron s'appelait : 16e escadron du train des équipages militaires (16e ETEM)

Merci d'avance :)
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