Bonjour à tous,
Ce « Au détour des JMO » n'est pas comme les autres. C'est un hommage à deux personnes qui ont valu au forum deux très belles discussions et ce qui restera pour moi (et probablement pour d'autres) un grand moment de l'année 2011 :
- L'article de Thierry Baudin sur les immatriculations dans la revue GBM n°98 et la discussion fort riche sur le même thème sur le forum ;
- L'aventure de Dominique Bleunven et de son camion que nous avons pu suivre de son idée à sa réalisation finale en octobre/novembre dernier.
Rarement on aura lu autant de qualificatifs positifs sur une telle entreprise de souvenir. Et l'action individuelle de Dominique a été suivie sur place et par le biais d'internet par de nombreux membres du forum. Certes, les routes étaient moins bonnes qu'aujourd'hui mais dans le même temps, la circulation y était moindre, tout comme les ronds-points qui furent si durs à négocier !
Ce petit travail de recherche n'a pas vocation à tout dire sur les sections de transport de matériel, il ne sera pas aussi clair que l'article de Thierry et moins passionnant que les péripéties de Dominique. Il s'agit juste de mettre dans le projecteur (ou la lampe lanterne si je voulais rester dans le thème) le rôle, une ébauche d'organisation et les ouvertures possibles pour les autres recherches. Et n'ayant travaillé que sur une seule source, comme d'habitude, il va de soi que la vision donnée sera très partielle et incomplète. Mais pas inintéressante j'espère. N'ayant aucune littérature sur le sujet, tout complément sera évidemment le bienvenue, mais j'y reviendrai.
- La formation des sections de transport de matériel :
La création à Versailles des TM (j'utilise systématique cette abréviation en lieu et place de section de Transport de Matériel) qui ont servi à la rédaction de ces quelques paragraphes, s'explique facilement grâce au travail de Thierry : il existe deux parcs d'organisation, un à Dijon et un à Versailles. Et si l'on suit l'organigramme d'organisation opérationnelle du service automobile (page 87 du GBM 98), les TM dont il est question dans ce court exposé appartiennent au service automobile d'une Armée, l'immatriculation permettant de savoir laquelle.
La formation commence par la réunion des hommes et des véhicules. On trouve parfois le procès verbal de formation de l'unité, sous la forme d'une transcription...
JMO de la TM359, SHD, 26N1348/22, page 2.Procès verbalLe commandant du Parc de réserve automobile de Versailles soussigné, certifie que l'unité dénommée Section Automobile de Transport de Matériel N°359 a été constituée le vingt deux février mil neuf cent quinze à l'effectif de :
de constitution d'unité
Section automobile de transport de matériel N°359
TM359
Officier : un (sous-lieutenant Blanchard)
Sous-officiers : deux
Brigadiers : un
Conducteurs : vingt sept
Qu'elle a été rattachée au 20e Escadron du Train des Equipages Militaires, qu'elle n'a rien touché jusqu'à ce jour et qu'elle a droit à partir de ce jour à la solde et indemnités diverses.
Le commandant du parc
Signé : Stelohé
Le commandant de l'unité
Signé : Blanchard
Vu, le sous intendant militaire
Signé : illisible
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... iewer.html
… ou sous la forme du document collé :
JMO de la TM361, SHD 26N1348/24, page 2.
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... iewer.html
On trouve aussi exceptionnellement, non seulement le type de véhicule attribué à la section mais aussi leur matricule :
Le matricule a son importance : toujours grâce au travail de Thierry, on apprend que la tranche 26001 à 28000 est donnée au Parc d'organisation de Versailles et concerne des véhicules neufs (2000). Hélas, si j'ai bien compris, cela ne permet pas de savoir à quelle armée cette section fut rattachée.
D'après les JMO, chaque section comprend un officier commandant, trois sous-officiers et environ 25 conducteurs. Dans le JMO de la section TM329, SHD 26N1348/8 vue 3/99, on trouve non seulement la composition de l'unité mais aussi le nom de tous les hommes qui y ont été versés !
Pour parfaire la formation, il reste souvent le camion-atelier à prendre à Paris, aux Arts et Métiers, au Magasin Central Automobile (MCA). Et une phase plus ou moins longue et bien organisée de mise en place administrative (il arrive que l'officier doive acheter lui-même une partie des pièces administratives), de formation des conducteurs et de réglage des véhicules.Sous-lieutenant Cornilleau, commandant de la section
Maréchal des logis : Poitevin Alcide
Maréchal des logis : Augustin Henri
Brigadier : Gérardin Charles
Brigadier : Chaudron Louis
2e classe :
Barjonet Marcel
Berretta Jacques
Cayrel Joseph
Chorel Jean
Dujardin Louis
Falconet Joany
Fauquet Adhélas
Fouquet Henri
Fournon Henri
Frescal Albert
Gaudé Emile
Gérardin André
Hofmann Jean
Lefebvre Albert
Lefebvre Louis
Le Roy d'Etiolles André
Lizon Paul
Mériaux Léon
Nau Ernest
Nicolas Henri
Petibou Henri
Riche Anthelme
Rouyer Eugène
Strom Lucien
Terrier Jules
Vignals Antoine
- Premiers tours de roues puis vie quotidienne :
D'autres JMO montrent que les hommes sont aussi entraînés, participent à des manœuvres, des marches d'épreuves et à des écoles de conducteurs pour ceux qui ont le plus de mal dans la marche en convoi notamment.
Le JMO de la TM343 (disponible dans les JMO de la 5e TEM, 26N1330/7, vue 4/52) donne des détails sur la constitution de l'unité, en particulier "l'entaillage des bandages des rues pour les rendre antidérapants (par les ouvriers du parc)."
Une fois l'unité constituée et « rodée », la cadence des transports augmente rapidement avec semble-t-il des périodes plus intenses et d'autres plus calmes. Quoi qu'il en soit, les jours où les JMO indiquent « Rien à signaler » ne veulent pas dire journée allongées dans l'herbe à se reposer avant les transports du lendemain. Certes, les camions neufs de l'époque nécessitaient probablement un peu moins de soins que celui de Dominique. Toutefois, certains JMO (comme celui de la TM190) détaillent ce qu'était le quotidien ces fameux jours « rien à signaler » : graissage, entretien, nettoyage de la voiture (le mot étant utilisé indistinctement à la place de camion), corvée au cantonnement. Et les périodes de repos plus longues sont en fait utilisées pour faire des théories (comme le règlement de la circulation en convois qui apparaît dans plusieurs JMO), des exercices (à pieds ou avec véhicules), même du sport.
- Conduite, pannes, accidents... et sanctions !
Pour ne prendre qu'un exemple, le JMO de la TM 393 (SHD 26N1349/14 http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... iewer.html ) est riche en détails sur ce genre d'incidents :
« 15 avril 1915 : Le camion 45583 conduit par le soldat Lassus, rentrant de corvée de Vertus, a heurté violemment le portail en fer de la cour de la ferme où se trouvait l'atelier de la section. Le portail a été arraché, l'essieu et la fusée de la voiture faussée. »
La suite du JMO nous apprend que le conducteur Lassus est emmené à Châlons pour y purger 8 jours de prison étant responsable de l'accident car en état d'ivresse. Le camion est transporté à la Section de Parc 3 pour une réparation qui a duré 5 jours (du 16 au 21 avril).
Cet exemple nous montre que les sanctions sont toujours d'actualité dans ces unités. Ici, prison pour avoir eu un accrochage, dans d'autres cas, mutations dans une autre section ou une autre arme. Il y a peu de JMO indiquant les punitions distribuées, celui de la TM 350 (SHD 26N1349/18 http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... iewer.html ) le fait. Cela nous donne une idée des fautes commises. Outre les fautes de conduites entraînant de la prison, on retrouve les mêmes infractions qu'à la caserne : les hommes qui ne sont pas à l'appel du soir ou qui « font le mur » pour aller à la maison de tolérance ou boire. Ces activités sont plus répandues que dans les troupes combattantes, les sections automobiles, en 1915 en tout cas, étant localisées assez loin du front, dans des zones toujours habitées par les civils. L'état d'ébriété (au cantonnement, la nuit, au volant) est donc le principal motif de punition consigné dans le JMO de la TM350. Il est dommage que les rapports sur deux accidents entre un camion et un enfant soient mentionnés mais pas annexés au JMO. Les faits donnent aussi une idée de certaines habitudes ou obligations qu'avaient les conducteurs. En voici une petite sélection :
"Launay, classe 1899, 4 jours de prison. Le sous-lieutenant, commandant. Motif : Avait reçu l'ordre de nettoyer sa voiture ; au lieu d'exécuter cet ordre, était couché dans le pré. A l'observation qui lui en a été faite a persisté à répondre et à l'annonce d'une punition de prison a répondu : "C'est du repos, j'm'en fous".
Punition portée à 8 jours de prison, ordre du commandant du groupe." Quelques jours plus tard, la peine est portée à 15 jours de prison par le commandant de la Réserve.
"Punitions ; Teynat, classe 1898, 2 jours de prison. Le capitaine Langlois, commandant de groupe. Motif. Cet homme ayant été rencontré par le capitaine sans bandes molletières a été invité à aller les mettre. Dès que le capitaine a eu le dos tourné, il est revenu dans le cantonnement sans avoir exécuté l'ordre."
"8 jours de prison au conducteur Cazaubon de la TM350, ordre du capitaine Richardot. A été trouvé par cet officier après 21h00 avec une lampe à essence à feu nu dans son camion".
"8 jours de prison au conducteur Doublet par ordre du capitaine commandant le détachement. Motif : a été trouvé par la prévôté le 7 décembre à 22h15 à la maison de tolérance."
"Prévost (Maurice) 2e conducteur. 8 jours de prison par ordre du capitaine commandant le détachement. N'a pas fait timbrer sa permission à la Gendarmerie et est rentré en retard de 24 heures."
"Franquet Jules, 4 jours de prison par ordre du sous-lieutenant commandant la section : réveillé pour un départ immédiat a mis 20 minutes pour plier sa literie et de ce fait ne s'est pas occupé de mettre son moteur en marche.
Cosse Etienne, 4 jours de prison par ordre du sous-lieutenant commandant la section : faisant faction de conducteur a laissé conduire son aide pour aller se coucher à l'intérieur de son camion.
Laforêt Emile, 4 jours de prison par ordre du sous-lieutenant commandant la section : n'a pas exécuté l'ordre qui lui avait été donné de faire le plein de son réservoir d'essence pendant un arrêt ce qui , par la suite, a été cause d'une panne."
"Verdun, 4 jours de prison ordre du sous-lieutenant commandant la section. Etant de faction s'est laissé malmener et enlever son mousqueton par plusieurs soldats du 92e régiment d'infanterie sans crier aux armes et sans en rendre compte par la suite".
"Verdun, 4 jours de prison ordre du sous-lieutenant commandant la section. Etant en état d'ivresse, n'a pas été susceptible de prendre part au transport du 2 avril.
Franquet, 4 jours de prison par ordre du sous-lieutenant commandant la section. Sachant que les vis d'ajustage de freins étaient cassées et que son moteur chauffait, a marché à plus de 40 à l'heure sans tenir aucun compte des ordres réitérés réglementant la vitesse des camions."
"Laforêt Emile, 4 jours de prison ordre du sous-lieutenant commandant la section. S'est endormi au volant de sa voiture ce qui a été cause d'une collision avec un autre véhicule entraînant une détérioration du sien.
Cristin Armand, brigadier, 4 jours de prison ordre du sous-lieutenant commandant la section. Aurait été susceptible de remplacer le conducteur de la voiture sur laquelle il avait pris place s'il n'avait été dormir dans son hamac à l'intérieur du camion, ce qui aurait pu éviter une collision avec un autre véhicule et éviter la détérioration du sien."
- Section, groupe, groupement :
Pour la section, il en a été question plus haut et c'est la formation de base. Les sections TM ne sont pas isolées. Même si je ne puis dire si toutes en font partie, celles dont j'ai lu le JMO appartiennent à un groupe. Un groupe est composé de 4 sections et est commandée par un lieutenant ou un capitaine. Chaque section pouvant théoriquement transporter environ 250 hommes, en réunissant quatre sections, c'est tout un bataillon qui peut être transporté. Il faut donc penser que lorsqu'on lit le JMO d'une TM, on peut trouver des informations complémentaires si on a le JMO d'une autre section du groupe, voire le JMO (ils sont rares) du groupe.
Les groupes sont réunis dans un groupement, mais je n'ai pas trouvé le nombre de groupes composant un groupement dans les rares JMO disponibles à ce niveau.
- Les missions des sections de TM :
Il semble qu'en fonction de la localisation du cantonnement, à moins que ce soit en fonction du rattachement, certaines sections aient été plus affectées à certaines missions qu'à d'autres. La TM183 fit surtout du transport de troupes, la TM329 quasi exclusivement du transport de matériel.
La TM183, après une période en Artois après sa formation, est envoyée dans la Marne. En bleu, les transports de troupes sont de loin l'activité principale du groupe. En violet, le transport de matériel, en gris les périodes sans transport ou de formation de l'unité. Seule l'année 1915 a été étudiée.
Dans le second tableau, le violet montre les véhicules affectés à une mission de transport, en bleu pour les transports de troupes, en orange pour le service d'ordinaire et en gris la période de formation de l'unité. On constate clairement que cette TM329 était surtout affectée à des missions de transport de matériel (mais pas de munitions). Plus intéressant encore est le détail des camions utilisés pour chaque mission. Cela permet de constater que tous les camions n'étaient pas utilisés en même temps et, comme pour la TM183, que certaines périodes voyaient une utilisation bien plus intensive de la section. Le rythme est toutefois moins régulier que pour la TM183.
- Une lecture pour les seuls passionnés d'automobile ?
Tout semble être dit. Pourtant, les JMO des TM va préciser un peu les choses.« 29 Mai
(Samedi) S.P.A. Officiers : 27 Hommes : 2212
A 6h30, le régiment reçoit l’ordre d’aller s’embarquer à Chalers, à 9h, en automobile. A 9h, il s’embarque et est transporté à Barly, par Avesnes le Comte. De Barly, il gagne Fosseux, où, après une grande halte, il cantonne à 14h. »
- La TM183 prend une compagnie qu'elle débarque à Saulty, entrée nord à 12h45 après un trajet de 27 km ;
_ La TM 186 prend à 11h30 « une fraction d'un bataillon » du 28e RI transportée par Saulty par Chelers, Tinques, Penin, Givenchy-le-Noble, Avesnes-le-Comte, Barly, Saulty. Cela représente 272 hommes.
- La TM 190 transporte 176 hommes du régiment.
- TM191 : pas de JMO disponible.
Le JMO du groupe (disponible dans le JMO de la TM196) indique clairement qu'il s'agit de transporter un bataillon du 28e RI, hélas sans plus de détails, en particuliers sur le nombre exact de véhicules utilisés.
On notera les différences d'heures et de destination par rapport au JMO du 28e RI. A peine une heure quinze pour faire 27 kilomètres. Possible, mais est-ce la vitesse habituelle d'un convoi ? La destination pour le JMO du régiment est Barly pour gagner Fosseux quand les JMO des TM passent à Barly et vont jusqu'à Saulty, plus au sud. Comment expliquer ces différences ? Il n'est probablement pas question de donner raison à l'un ou à l'autre. Certes, le JMO du 28e RI est corroboré par le JMO d'une autre section de TM n'appartenant pas au groupe auquel appartiennent les TM183, 186 et 190 (+ 191).
- La TM 180 embarque 144 hommes de la 2e compagnie du 28e RI, à Chelers à 9h15. Départ à 9h45. 16 km en charge (contre 27 pour les autres), débarquement à 11h15-11h30 à Saulty.
Cette TM appartient au groupe Stenbock, avec les TM181, 182 et 334. Ce groupe appartient au RAGQG, groupement n°1 du capitaine Rigandias, comme le groupe Tharraux dont les JMO ont été utilisé ci-dessus.
Un dernier groupe a participé dont j'ai identifié une seule TM : la TM394.
La section arrive à 10h15 à "quelques kilomètres du village [de Condé] on charge le 28e régiment d'infanterie. Départ à 11h00 par Chelers (...) Entre les villages de Fosseux et Barly, le 28e descend, il est midi."
Au final, le régiment a-t-il été scindé en trois groupes ? La solution pourrait venir d'une vision plus complexe que ce que disent les JMO individuellement : trajet très rapide (autour de 20km/h) mais des destinations différentes (en fonction du cantonnement) ? Attention, le 24e RI a aussi été transporté le même jour depuis le même lieu, ce qui explique des destination encore différentes.
- Un exemple de mouvement :
Il ne s'agit pas d'une carte montrant toutes les TM ayant participé à ce transport, mais celles qui ont un JMO mentionnant ce transport. La carte montre un déroulement classique de transports de troupes : départ en convoi des sections depuis l'arrière vers la zone d'embarquement, transport des troupes, retour au cantonnement. Parfois le cantonnement est sur place afin de réaliser d'autres transports le lendemain. Il arrive aussi que la section fasse deux transports dans la journée, cumulant au final jusqu'à plus de 200 km en une journée (le plus souvent entre 100 et 175 km dans la journée pour les transports de troupes lus).
Ces JMO permettent de réaliser des statistiques qui aujourd'hui intéresseraient les rédacteurs de magazines automobiles, et qui pour des passionnés de la Première Guerre mondiale donnent quelques éléments pour imaginer ces transports. Il n'est pas question de faire d'un seul exemple une règle pour tous les transports de troupes de la guerre, d'autant plus que le premier exemple de trajet (celui du 28e RI s'est fait à une vitesse supérieure) ! Juste une illustration :
- Trajet aller à vide : 75 km en 4h15 : 17,6 km/h
- Trajet avec les troupes : 30 km en 4h30 : 6,6 km/h
- Trajet retour à vide : 65 km en 5h00 : 13 km/h
Vu qu'il n'est pas indiqué s'il a été fait une halte, il n'est pas possible de déterminer si ces moyennes sont fiables. La TM 190 donne un élément complémentaire la consommation pour 19 camions pour ce trajet : 140 km pour chaque camion et une consommation d'essence globale de 1130 litres. Cela donne une consommation moyenne de 42,5 litres pour 100 km par camion.
- Une activité qui n'est pas sans risque.
Accidents et surtout maladies ont été la cause de nombreux décès. Quelques décédés lors de bombardements aériens ou par l'artillerie. Sur les 203 000 hommes passés par cette arme, on trouve 1,7% de décédés soit environ 3 500 hommes.
Voir les sources dans cette discussion : pages1418/qui-cherche-quoi/maladie-trai ... .htm#t2867
- En guise de conclusion :
Même si ce n'était pas son objectif, cette expérience partagée avec tous a été une belle manière de rappeler que cette guerre ne fut pas que celles des combattants des fantassins.
J'espère que cet article, bien que très incomplet et n'apportant que peu de certitudes, permettra aux lecteurs de se faire tout de même une idée des unités automobiles des TM, du quotidien des hommes de ces unités, de leurs missions. Publié un jour de Noël, l'idée est aussi que les passionnés de la questions pourront peut-être apporter des éléments concrets et précis sur quelques-unes des questions posées par ce travail ne parlant que de 1915 ? Et rectifier les erreurs qui y figurent. Voire pourront illustrer de quelques images les écrits, ou trouver un témoignage pour illustrer le quotidien de la vie d'un conducteur ?
J'espère que cela incitera les passionnés des 22e RIT (voir TM329 vue 16/29), 28e RI (TM 329 21/29), des 36e RI, 57e RI et 74e RI (idem, 23/29) – pour ne citer que quelques unités vues dans un JMO - à tourner les pages des quelques JMO disponibles pour retrouver quelques éléments sur leur sujet d'étude.
Encore merci à Thierry et Dominique pour leur travail.
A bientôt pour un retour à une recherche sur un détail d'un JMO et non une recherche plus transversale.
Amicalement et encore joyeuses fêtes de fin d'année 2011,
Arnaud