Un commandant se donne la mort à Vergaville

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zephyr joyeux
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Re: Un commandant se donne la mort à Vergaville

Message par zephyr joyeux »

Bonjour.Vous avez entièrement raison Mr Chanteloube.J ai beaucoup travaille sur le 40eme RI ou nombre de mes cousins cévenols ont servi en 14.Un chef de bataillon a trop de responsabilités pour se laisser conquérir par du vague a l ame et sombrer dans de tels comportements.Je dirais meme que dans l adversite ce sont plutôt des comportements héroïques qui s expriment(ex les cas d officiers du XVeme CA qui ont proclame le " j y suis ,j y reste" de Mac Mahon).Mais dans la foulee d un miserable senateur,que je ne citerai meme pas,une certaine presse de rencontre s est laissee aller a dire n importe quoi.Cordialement.
zephyr joyeux
chanteloube
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Re: Un commandant se donne la mort à Vergaville

Message par chanteloube »


rebonjour,

Le 29, à 5 H du matin, le 3° Bataillon du 40° RI marche sous un feu terrible. En dépit de lourdes pertes, Haucourt et Malancourt sont occupés et à 14 h 30, des patrouilles poussées à la côte 285. Un bataillon du 173° rejoint et s'installe. Le bombardement allemand dure toute la nuit et tout le lendemain. La 29° DI ne peut avancer à gauche, mais la 72ème DR, à droite franchit le Mort-Homme et attaque Béthincourt et Forges sur l'autre versant. Une contre-attaque allemande se développe aussitôt. Le bataillon Giordani se replie de 285 à Malancourt, de Malancourt à Hautcourt.
A 15 h 15, le Commandant Giordani reçoit, de la division, l'ordre de se replier. Il répond par un billet laconique : " J'occupe Haucourt et je ne m'en vais pas. "
L'ennemi donne l'assaut. La riposte est terrible. Fusils et mitrailleuses fauchent les assaillants qui reculent et évacuent Malancourt poursuivis par des éléments de pointe.

A bientôt.
CC
chanteloube
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Re: Un commandant se donne la mort à Vergaville

Message par chanteloube »

bonjour,

J DIDIER dit:


Je recherche le nom de cet officier et de quel bataillon et régiment il appartenait ?


je pense qu'il n'y a pas de réponse....c'est une affabulation.... une de plus..... comme le général et le drapeau français pris à Lagarde.

Les Allemands ont toujours beaucoup menti ...

On ne connait même pas les références de l'ouvrage.... s'il existe.....Mais, avec un tel titre il peut aussi y en avoir 50.....

CC
pierreth1
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Re: Un commandant se donne la mort à Vergaville

Message par pierreth1 »

Bonjour,
Le récit cité en référence, ne déparerait pas les récits français du m^me genre, héroisme de stroupes lacheté de l'adversaire cela en est m^me outrancier d eponcifs éculés dont certains d'ailleurs, l'auteur ne s'en rend m^me pas compte infirment cette même lacheté:
ainsi il écrit:
"les Français tendirent un drapeau blanc, pour mettre leur vie et leur santé en sécurité. Par contre, les troupes allemandes étaient animées d’un héroïsme qui produisait les résultats les plus brillants." et ligne suivante:
"Dans ce combat, on eut l’impression que chez les Français, le tir des blessés était méthodique. De cette manière, un grand nombre de guerriers allemands ont laissé leur vie, parmi lesquels le colonel d’un régiment."
Il est surprenant que des soldats qui "détallent comme des lapins" se mettent une fois blessés à se défendre
un chapitre avant il écrivait::
"Pendant l’avancée, un feu flanquant provenant de quelques maisonnettes dans les parcelles du vignoble, au bord des bois de Monacker, et devant être occupées par des blessés, nous interpelle. Bientôt, nos troupes mettent fin à cette manœuvre ignoble, passant par les armes les occupants des maisons et détruisant celles-ci"
donc des blessé "laches" car il tirent sur des allemands ce que n'interdit nullement les conventions de genève qui interdisent seulement aux formations sanitaire de participer aux combat donc une maison sans drapeau à croix rouge dans laquelle il y aurait de sblessé peut parfaitement être défendue par ceux ci..
cette notion d eblessés tirant lachement sur de braves soldats fut maintes fois reprises par les allemands pour justifier leurs exactions

Concernant la mort commandant en question soit ses troupes se sont débandées loin des allemands et donc il a eu le temps de se suicider sans être vu de ceux ci soit il serait supposé l'avoir fait devant eux?? possible mais surprenant, la majorité de ces suicides (il y en a ) sont généralement des actes suicidaires, l'interesse fonce seul sur l'adversaire et se fait tuer (à l'exemple du député Baudin: le 3 décembre 1851 "Baudin, un drapeau à la main, monté sur la barricade les regarda fixement et leur dit : « Vous allez voir comment on meurt pour vingt-cinq francs ! . », ou lors du combat de Camerone: " Bientôt il ne reste autour de Maudet que cinq hommes : le caporal Maine, les légionnaires Catteau, Wensel, Constantin, Leonhard. Chacun garde encore une cartouche ; ils ont la baïonnette au canon et, réfugiés dans un coin de la cour, le dos au mur, ils font face. À un signal, ils déchargent leurs fusils à bout portant sur l’ennemi et se précipitent sur lui à la baïonnette. Le sous-lieutenant Maudet et deux légionnaires tombent, frappés à mort. Maine et ses deux camarades vont être massacrés quand un officier mexicain se précipite sur eux et les sauve".)?, on a aussi des exemples de cadres se tenant debout face à l'adversaire attendant de se faire tuer.
Distinguer de loin dans la bataille un commandant d'un capitaine ou d'un colonel bravo,

les suicides de cadres ne sont pas aussi rares que cela, mais ont généralement lieu dans leurs lignes ( voire dans leur guitoune, tel le colonel Piroth à Dien Bien Phu) ou pour éviter d'être fait prisonnier (en général en présence de futurs prisonniers).

En l'occurence pour décrire cette bataille vu du coté adverse il eut été plus réaliste de chercher un auteur plus "posé" moins proche dans son style de Déroulède

Cordialement
Pierre
pierre
chanteloube
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Re: Un commandant se donne la mort à Vergaville

Message par chanteloube »


je vous entends bien et vous avez raison (il y a eu aussi des suicides d'officiers bien connus un général même il me semble.... non!)

mais bon.. ce n'est pas le sujet.... Donnez-nous la référence du livre, son auteur, son éditeur.

J DIDIER devrait avoir ça s'il le cite.


On travaille la-dessus, sur l'auteur; qui est-il?, est-il crédible? etc...... on voit ensuite...

Si on trouve.... on tord le cou du canard définitivement ou on valide?


CC
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IM Louis Jean
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Re: Un commandant se donne la mort à Vergaville

Message par IM Louis Jean »

Bonsoir à toutes et à tous,

De temps en temps j'aime plonger dans les profondeurs du forum pour remonter et rechercher une réponse aux demandes restées sans réponses (1).

S'il s'était agi d'un autre corps d'armée, je me serais régalé à faire la recherche moi-même. Mais, en ce qui concerne la question simple de Jacques Didier, il m'a semblé plus rapide de faire appel aux spécialistes du XVe CA qui, de ce que j'avais vu de l'immense travail fourni, pouvaient rapidement déterminer quels chefs de bataillon étaient morts ce jour-là, et, parmi eux, s'il y en avait qui se pouvaient se trouver sur la route en question et comment il(s) avai(en)t été tué(s).
Je n'ai pas trouvé (sans être exhaustif bien sûr) de sujets intéressant des spécialistes qui soient restés sans réponse, d'où mon étonnement ; c'est tout simple.

Mais, décidément, tout ce qui touche au XVe CA, même une question anodine, déchaîne des passions d'une force surprenante. Enfin, surprenante pour moi, peut-être parce que je ne suis pas provençal de souche, ni de souche de quelque part d'ailleurs, ni un Torquemada des turpitudes du lointain passé (un siècle tout de même).
C'est dommage.


(1) Les plus récents
Travaux d'intéret généraux pour chômeurs à l'arrière
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Nous épuiserions notre vie à faire le procès des choses. >> Clemenceau
chanteloube
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Re: Un commandant se donne la mort à Vergaville

Message par chanteloube »

rebonjour Etienne,

ne recommencez pas....

vous nous dites :

Mais, décidément, tout ce qui touche au XVe CA, même une question anodine, déchaîne des passions d'une force surprenante. Enfin, surprenante pour moi, peut-être parce que je ne suis pas provençal de souche, ni de souche de quelque part d'ailleurs, ni un Torquemada des turpitudes du lointain passé (un siècle tout de même).
C'est dommage.



Avez-vous senti la moindre acrimonie dans mes réponses?
Je me suis contenté de ramener le sujet au niveau de l'histoire..car, voyez-vous, les Provençaux ont souffert de ces petites intoxications répétées et assénées comme vérités confirmées.( un peu comme la lâcheté de nos soldats de 40)

C'est une des raisons pour lesquelles j'ai tordu le cou, une fois pour toutes au blabla de restaurant de Colin, et que je souhaite le faire, s'il y a lieu pour ce dernier canard....


Mais bon, peu de gens aujourd'hui continuent à perpétuer cet énorme mensonge...



Cordialement
CC

CC
jurancon
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Re: Un commandant se donne la mort à Vergaville

Message par jurancon »

Bonjour,
"Il n'est pas question de retenir ce témoignage" a dit IM Louis Jean. Bien sûr, mais on le propose quand- même, malgré toute la vantardise et le mépris qu'il contient pour les soldats du XVème CA.Il y a certainement d'autres points de départ pour une recherche de cet officier qui se serait suicidé d'avoir vu ses" lâches" fantassins se débiner.Et au passage , par texte interposé , une pique de plus contre le XVème CA. Toutes les occasions sont bonnes...Cordialement
Jurançon
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IM Louis Jean
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Re: Un commandant se donne la mort à Vergaville

Message par IM Louis Jean »

Bonjour à toutes et à tous,
"Il n'est pas question de retenir ce témoignage" a dit IM Louis Jean. Bien sûr, mais on le propose quand- même, malgré toute la vantardise et le mépris qu'il contient pour les soldats du XVème CA.Il y a certainement d'autres points de départ pour une recherche de cet officier qui se serait suicidé d'avoir vu ses" lâches" fantassins se débiner.Et au passage , par texte interposé , une pique de plus contre le XVème CA. Toutes les occasions sont bonnes...
Tout d'abord, jurancon, il serait honnête de citer la phrase exacte << Il n'est pas question de retenir ou pas ce témoignage, mais de répondre à une demande précise. >>

Que la forme de ce témoignage soit outrancière (et c'est loin d'être le seul...) il reste un témoignage, qui peut être passé au crible de l'analyse.

Mais si la question devient une pique parce qu'il s'agit du XVe CA (alors qu'il est géographiquement très limité! bien en deçà du front du XVe CA), si le texte ne doit pas être proposé parce qu'il s'agit du XVe CA : cela veut dire que le sujet est tabou ...

La censure pour commencer donc, et ensuite ... ?

Cordialement
Étienne
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pierreth1
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Re: Un commandant se donne la mort à Vergaville

Message par pierreth1 »

Bonjour,
sans polémiquer sur les provençaux, et les autres et donc sans polémiquer sur le XV corps,

reprenons les faits en admettant que cet offcier allemand dise la vérité, et qu'il soit témoin de l'affaire? sinon on est dans le domaine du on dit (et on dit beaucoup de chose),

Donc la troupe se débine (tout un bataillon ou au moins un e compagnie) laissant le commandant seul face à l'ennemi (avec par ci par là des blessés qui eux se défendent...) Donc les allemands sont témoins de cet acte, bien évidemment nos troupes s'etant débinées il ne reste aucun témoin, donc personne coté français pour en parler, le suicide ne peut donc pas être confirmé, coté allemand, je pense que cet officier ne s'arrete pas et donc laisse le cadavre du commandant sur place, comme lors de cette bataille nous retraitons, ce n'est pas nous qui recupererons le corps autrement dit aucun moyen d'attester un suicide
Reste les equipes de fossoyeurs allemands, honnétement face à un grand nombre de cadavres il y n'a aucune chance qu'un expert medico legal ait fait une autopsie voir un un examen sommaire pour determiner les causes de la mort autrement dit, identifier ce mort (en admettant que les faits soient exacts) et inscrire les causes de la mort relève de la voyance. En admettant que l'on arrive par hasard à prouver que le commandant X commandant le Xème bataillon du Xème regiment d'infanterie pouvait être présent dans cette zone, et qu'il fasse partie des morts, doit on pour autant ajouter foi à un récit (qui pour ce que j'en ai lu me semble tout ce qu'il y a de plus partial) sans autre preuve, doit on 1 siècle plus tard mettre un nom sur ce fait? personnellement je ne le crois pas puisque rien ne viendra prouver les faits (autrement dit on diffame) ne pas oublier "testis unus, testis nullus" or à moins que l'on ne sorte d'autre témoignages rien ne prouve ce qu'ecrit cet allemand ou alors il faut ajouter foi à l'histoire de la maison à partir de laquelle ces traitres de blesses tirent sur les vaillantes troupes allemandes, idem sur ces blesses qui eux aussi lachement ne s e comportent pas en blessés, (autrement dit soit on se débine soit parce que l'on est blessé on se bat...)

deuxième solution notre offcier allemand n'est pas témoin et donc on est dans le on dit du on dit...et alors quel crédit apporter à cette histoire?

quand on lit: "Trois groupes de nos hommes ont délogé une section française de 100 hommes d’un bâtiment d’une gare. Ces derniers, il est vrai ouvrirent le feu sur le peu d’Allemands s’approchant, mais, nos hommes ne se laissaient pas intimider et lorsqu’ils étaient à une centaine de mètres, les Français tendirent un drapeau blanc pour mettre leur vie et leur santé en sécurité" donc une centaine d'hommes se rendent dès que l'adversaire est à 100m c'est possible mais en une page je trouve qu'il y a un concentré de "propagande" assez ahurissant.

Je pense que cet officier n'a pas écrit que cette page, aussi serait il instructif de tout lire, car si tout est du m^me acabit on peut parier qu'il y a plus que des exagérations. d'autant que lorsqu'on lit des mémoires allemands, même lorsqu'ils font état de défaites françaises, il y a toujours des passages décrivant des actes "désepérés de soldats et d'unités" et d'unités se battant plus que correctement, là rien que des fuyards... or si les pertes française ce jour là sont effarantes, les pertes allemandes ne sont pas non plus anodines (même si c'est sans commune mesure) autrement dit il y a bien des unités qui ont combattue...
Cordialement
Pierre


pierre
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