Pour appuyer les explications de Michel "Tanker", voici la liste des unités de l'A.S admises au port de la Fourragère.
Source: Revue d'Artillerie, 15 février 1920, partie officielle pages 14 et 15:
Où sont donc les "magouilles" ?
Cordialement,
Guy François.
Bonjour François,
Je remarque que l'on voit bien les compagnies que j'ai citées et qu'elles sont bien des composantes du 501e. Que leurs citations méritaient la fourragère aux couleurs de la Médaille Militaire (donc au 501 et non au 503).
D'autre part, je ne pense pas avoir écrit "magouille" (agissements dans l'ombre, hors l'obtention d'une fourragère ne se fait même pas dans la pénombre) sur mes précédentes interventions. Il est certain que lorsqu'on a des relations, les "choses" aboutissent plus vite... et il n'y a toujours rien de nouveau à ce sujet actuellement.
De plus, mon intervention et l'exemple donné n'étaient là présents que pour admettre qu'une erreur est toujours possible car nous ne sommes que des humains. Faire une erreur n'est donc pas grave, ce qui l'est plus, c'est de ne pas vouloir la réparer.
Bien sûr, on peut toujours trouver des prétextes, des changements de nom des unités (de RAS à RCC, etc.) mais alors combien d'unités héritières d'autres arborent toutes les décorations des anciennes même après avoir changé d'appellation (entièrement ou en partie).
Maintenant tout un chacun pourra approfondir la "chose" un peu bizarre... de mon côté, je pense avoir fait ce qu'il m'était possible de faire.
Bien amicalement
Adrien
Vous faites un amalgame de reconstitution de filiations d'après guerre qui n'a rien à voir avec les faits.
Quand on déborde, dans les recheches, sur les documents de 1919, on a vite fait de voir que les logiques d'organisation
de la guerre étaient déjà oubliées . . . . Les Fiches Mémoires des Hommes de l'Artillerie Spéciale en sont un bon exemple.
Aller donc consulter au SHD (entre autre) le carton 7N166 et vous aurez les documents sources concernant la subordination de toutes ces unités,
Note n° 4770 / GQG des Armées du Nord et du Nord-Est / Artillerie d'Assaut du 11 Mai 1918 (note rédigée et signée par le Général Estienne)
Lettre n° 12032 / GQG des Armées du Nord et du Nord-Est du 9 Mai 1918
Lettre n° 17061 / GQG des Armées du Nord et du Nord-Est / 1° BUREAU / Artillerie du 13 Mai 1918 (destinée au Ministre de la Guerre)
. . . . . .
Il est intéressant de noter qu'à ce stade de la réflexion, et suite à une demande Général Estienne, l'Etat-Major avait retenu l'idée de RAS à 4 BCL.
Ce Groupement n'est pas devenu comme vous le, une composante, "à postériori, et après-guerre au 503e RCC". .
Il faisait bien partie du 503° RAS dès le Mois de Mai 1918.
Vous avez parlé de "demande truquée", si une demande truquée n'est pas une magouille, qu'est ce que c'est . . . . . ? ?
Le mieux serait peut-être, plutôt que de parler d'un "haut gradé militaire . . . bien ami d'un très très haut politique"
que vous aussi citiez vos sources, au lieu de vous lancer dans un sujet "sans preuves formelles"
Les archives de Pau sont ouvertes et disponibles comme celle de Vincennes, et cent après, des interventions, pour que
le port d'une fourragère acquis par des unités dissoutes, ne disparaissent pas dans les restructurations d'après-guerre,
ne sont certainement pas des secrets nécessitant nécessitant le maintien d'un chappe de plomb . . . .
Le droit de port de la fourragère par le 503 est consécutif à la présence du Groupement Schneider n° III dans ses rangs durant la guerre,
et il n'était nullement nécessaire d'aller chercher à s'attribuer les mérites du 3° BCL du 501° RAS, Bataillon qui n'a jamais appartenu au 503° RAS,
pour décider d'une attribution . . . . que la présence du Groupement III, et ses citations, suffisaient à appuyer.
Si l'on regarde bien, ce sont les Compagnies d'AS qui ont gagné les fourragères (Pas les BCL ou les Régiments) et en final
ce sont bien les régiments qui les portent . . . .
Michel,
Puisque vous me dites, "à plus", je vais vous remercier, c'est la moindre des choses, je pense.
Au final, vous avez toujours raison… Est-ce étonnant ? Non, car que vous êtes le Maître incontesté et incontestable en la matière des chars d'assaut de la Grande Guerre (et beaucoup plus sans aucun doute), je vous fais donc confiance et mille fois merci de m'avoir éclairé, et de nous illuminer sans cesse.
Je n'irai donc pas plus loin.
Il reste que je ne suis pas le seul à avoir fait une approche quelque peu différente de votre terrible vérité ; au 501 des militaires patentés n'ont pas réfuté mes dires, loin s'en faut ! Certains continuent cette recherche... d'une autre vérité sans doute !
Nonobstant, truquer, n'est absolument pas de la magouille, il y a simplement un truc, une "chose" qui n'est pas facile à découvrir et qui, cependant, est bien tangible.
Quant à aller fouiller dans les archives, j'y suis allé avant d'écrire (pour de simples vérifications de citations) un ouvrage (qui n'a rien d'un roman) sur un Compagnon de la Libération. 1/ d'où j'habite, ce n'est pas facile et 2/ il faut presque être un initié. Je ne dis pas là que c'est impossible mais tout de même… Et de plus, le dossier était incomplet, il manquait une des citations du héros en question (et pas la moindre). La personne de sa famille qui m'accompagnait et qui détenait cette citation a voulu donner la manquante… que nenni ! Alors les cartons...
Bien cordialement et encore merci.
Adrien
