Bonjour à tous,
Maxime François Émile DESTREMAU

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Né le 30 mars 1875 à Alger (Algérie), au 19, rue de la Marine, décédé le 7 mars 1915 à l’Hôpital Sainte-Anne de Toulon (Var) (Registre des actes de décès de la ville de Toulon, Année 1915, f° x, acte n° 501).
• Fils d’Arthur DESTREMAU, né le 9 juin 1833 à Provins (Seine-et-Marne) (Registre des actes de nais-sance de la commune de Provins, Année 1833, f° 41, acte n° 79), décédé le 25 mars 1885 à Paris, au 84, boulevard Montparnasse (XIVe Arr.), son domicile (Registre des actes de décès du XIVe arrondissement de la ville de Paris, année 1885, suppl. f° 7, acte n° 1.095), officier du corps d’état-major [École spé-ciale militaire de Saint-Cyr, promotion dite « de l’Aigle » (1851~1853). En dernier lieu, promu au grade de chef d’escadron par un décret du 28 octobre 1874 (J.O. 29 oct. 1874, p. 7.257)] ; et de Marie DROMAR, née le 23 août 1841 à Besançon (Doubs) (Registre des actes de naissance de la ville de Besan-çon, Année 1841, f° 104, acte n° 615), décédée le 8 février 1929 à Provins, sans profession. Époux ayant contracté mariage à Lure (Haute-Saône), le 27 avril 1865 (Registre des actes de mariage de la commune de Lure, Année 1865, f° 7, acte n° 8).
• Époux de Françoise Marie Thérèse FAIVRE d’ARCIER, née le 20 juin 1881 à Vesoul (Haute-Saône), au 12, rue du Presbytère, décédée le 20 février 1955 à Anzin (Nord) (Registre des actes de naissance de la ville de Vesoul, Année 1881, f° 24, acte n° 87), avec laquelle il avait contracté mariage à Luxeuil-les-Bains (Haute-Saône) le 17 août 1901 (Registre des actes de mariage de la commune de Luxeuil-les-Bains, Année 1901, f° 24, acte n° 27).
Fille de Théoffroy Xavier Anne Antoine FAIVRE d’ARCIER, né le 25 août 1850 à Lure (Registre des actes de naissance de la commune de Lure, Année 1850, f° 12, acte n° 45), décédé le 12 novembre 1927 à Luxeuil-les-Bains, directeur de banque, et de Marie Marguerite Joséphine d’AMÉDOR de MOLLANS, née le 16 juillet 1850 à Amblans-et-Velotte (Haute-Saône) (Registre des actes de naissance de la com-mune d’ Amblans-et-Velotte, Année 1850, f° 4, acte n° 10), décédée le 19 janvier 1940 à Luxeuil-les-Bains, sans profession. Époux ayant contracté mariage à Amblans-et-Velotte, le 31 juillet 1876 (Registre des actes de mariage de la commune d’ Amblans-et-Velotte, Année 1876, f° 1, acte n° 1).
Par décret du 21 mars 1916 (J.O. 5 avr. 1916, p. 2.825), lui fut accordée une pension de veuve de 1.233 fr., avec jouissance au 8 mars 1915.
• Père de :
— Jacques Marie Antoine DESTREMAU, né le 13 mai 1902 à Toulon (Registre des actes de naissance de la ville de Toulon, Année 1902, f° x, acte n° 981), décédé le 5 février 1965 à Brunet (Alpes-de-Haute-Provence). Adopté par la Nation en vertu d’un jugement prononcé le 8 juin 1921 par le Tribunal civil de 1re instance de Toulon.
Par décret du 12 octobre 1925 (J.O. 15 oct. 1925, p. 9.899), nommé au grade d’administrateur de 3e classe de l’Inscription maritime ; par décret du 10 septembre 1926 (J.O. 12 sept. 1926, p. 10.161), promu à la 2e classe de son grade. Par décision ministérielle du 4 août 1927 (J.O. 5 oct. 1927, p. 10.361), autorisé à suivre les cours du Commissariat de la Marine à compter du 15 octobre 1927. Par décret du 20 septembre 1928 (J.O. 22 sept. 1928, p. 10.348), nommé au grade de commissaire de la Marine de 2e classe à compter du même jour. En dernier lieu, promu au grade de commissaire principal de la Marine à compter du 11 octobre 1949 par un décret du 10 décembre 1949 (J.O. 12 déc. 1949, p. 11.979).
— Pierre Marie Félix DESTREMAU, né le 29 août 1906 à Luxeuil-les-Bains (Registre des actes de nais-sance de la commune de Luxeuil-les-Bains, Année 1906, f° 24, acte n° 92), décédé le 8 novembre 1971 à Paris (XVIe Arr.), au 82, boulevard Flandrin, son domicile (Registre des actes de décès du XVIe arron-dissement de la ville de Paris, Année 1971, f° 214, acte n° 1.704). Adopté par la Nation en vertu d’un jugement prononcé le 8 juin 1921 par le Tribunal civil de 1re instance de Toulon.
Par décision ministérielle du 6 septembre 1923 (J.O. 6 sept. 1923, p. 8.752), admis à l’École navale e à la suite du concours ouvert la même année, étant classé 48e sur une liste de 65 élèves. En dernier lieu, promu au grade de capitaine de vaisseau par un décret du 28 mars 1953 (J.O. 1er avr. 1953, p. 3.073). En 1958, était affecté à l'État-major général de la Marine, à Paris, en qualité de chef de la Division « Ports ».
• Frère de Félix Alexis DESTREMAU, né le 17 janvier 1868 à Besançon (Doubs), décédé le 6 mai 1945 à Sfax (Tunisie) (Registre des actes de naissance de la ville de Besançon, Année 1868, f° 11, acte n° 62).
Admis le 28 octobre 1887 à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr à la suite du concours ouvert la même année ; 72e Promotion, dite « de Tombouctou » (1887~1889), étant classé 337e sur une liste de 451 élèves (J.O. 21 oct. 1887, p. 4.664). En dernier lieu, promu au grade de général de division par un dé-cret du ... (J.O. ..., p. ...).
□ Par décret du 7 juillet 1927 (J.O. 10 juillet 1927, p. 7.121), élevé à la dignité de commandeur de la Légion d’honneur. Commandait alors la 6e Division de cavalerie.
Carrière militaire
Par décision ministérielle du 13 septembre 1892 (J.O. 14 sept. 1892, p. 4.562), admis le 30 septembre 1892 à l’École navale à la suite du concours ouvert la même année, étant classé 9e sur une liste de 70 élèves. Boursier avec trousseau (Déc. min. 26 sept. 1892, J.O. 27 sept. 1892, p. 4.737).
Par décision ministérielle du 1er août 1894 (J.O. 2 août 1894, p. 3.789), nommé au grade d’aspirant de 2e classe à compter du 1er août 1894, étant classé 14e sur une liste de 68 élèves.
Par décret du 12 août 1895 (J.O. 14 août 1895, p. 4.707), promu au grade d’aspirant de 1re classe à compter du 5 octobre 1895, étant classé 17e sur une liste de 63 élèves. Attaché au port de Cherbourg.
Au 1er janvier 1896, embarqué sur l'aviso-transport Scorff (Capitaine de frégate Georges Ernest LE-COMTE, commandant), dans la Division navale de l’Océan Pacifique (Annuaire de la Marine 1896, p. 918).
Au 1er janvier 1897, embarqué sur le croiseur de 3e classe Éclaireur (Capitaine de frégate Louis Ale-xandre TEXIER, commandant), dans la Division navale d’Extrême-Orient (Annuaire de la Marine 1897, p. 913). Même situation au 1er janvier 1898 (Annuaire de la Marine 1898, p. 887).
Par décret du 28 septembre 1897 (J.O. 29 sept. 1897, p. 5.484), promu au grade d’enseigne de vaisseau de 2e classe à compter du 5 octobre 1897, étant classé 17e sur une liste de 62 promus.
En Novembre 1898, désigné pour embarquer sur l’aviso-transport Eure (Capitaine de frégate Emmanuel Yves VALLÉE, puis capitaine de frégate Paul Philippe Marc THIBAULT, commandants), dans la Division navale de l’Extrême-Orient et du Pacifique occidental, à Nouméa (Nouvelle-Calédonie) (J.O. 15 nov. 1898, p. 6.951 ~ Annuaire de la Marine 1899, p. 801). Même situation au 1er janvier 1900 (Annuaire de la Marine 1900, p. 815).
Au 1er janvier 1901, en résidence à Cherbourg.
En Septembre 1901, désigné pour suivre, comme élève, la période d’instruction de l’École des officiers torpilleurs (Capitaine de frégate Pierre Joseph Gabriel Georges DARRIEUS, commandant) (J.O. 19 sept. 1901, p. 5.886 ~ Annuaire de la Marine 1902, p. 760). Par décision ministérielle du 7 août 1902 (J.O. 9 août 1902, p. 5.487), breveté officier torpilleur.
En Août 1902, désigné pour embarquer comme officier torpilleur sur le cuirassé d’escadre Saint-Louis (Capitaine de vaisseau Pierre Paul Alphonse LECUVE, commandant), dans l’Escadre de la Méditerranée (J.O. 3 août 1902, p. 5.372).
Fin Décembre 1902, désigné pour embarquer comme officier en second sur le torpilleur autonome sub-mersible Narval (Lieutenant de vaisseau Pierre VINCENT-BRÉCHIGNAC, puis Auguste Marcel MÉGIS-SIER, commandants), de la Station des sous-marin de Cherbourg (J.O. 24 déc. 1902, p. 8.420 ~ Annuaire de la Marine 1903, p. 793). Même situation au 1er janvier 1904 (Annuaire de la Marine 1904, p. 803).
Par décret du Président de la République en date du 13 juillet 1904 (J.O. 14 juill. 1904, p. 4.377), pro-mu au grade de lieutenant de vaisseau (3e tour ; au choix).
Fin Juillet 1904, désigné pour embarquer sur le croiseur cuirassé Jeanne-d’Arc le 1er août 1904 à La Pallice (J.O. 24 juill. 1904, p. 4.611).
Fin Septembre 1904, désigné pour embarquer sur le croiseur garde-côtes Bouvines (Capitaine de vais-seau Ernest Marie Jean-Baptiste LAMSON, commandant), dans l’Escadre du Nord (J.O. 29 sept. 1904, p. 5.870 ~ Annuaire de la Marine 1905, p. 788).
Par décision présidentielle du 19 juillet 1905 (J.O. 21 juill. 1905, p. 4.474), nommé au commandement du torpilleur autonome submersible Gustave-Zédé (I), de la 1re Flottille de sous-marins de la Méditer-ranée. Commandement pris le 1er août 1905 (Annuaire de la Marine 1906, p. 820).
En Avril 1907, désigné pour suivre, à Cherbourg, les travaux d’achèvement du torpilleur autonome sub-mersible Q-51, futur torpilleur autonome submersible Pluviôse (J.O. 20 avr. 1907, p. 3.033). Fonctions prises le 6 mai 1907 (J.O. 27 avr. 1907, p. 3.155). Puis, nommé au commandement de ce bâtiment, dans la 1re Flottille de sous-marins de la Manche, à Cherbourg, par une décision présidentielle du 9 octobre 1907 (J.O. 12 oct. 1907, p. 7.113). Commandement pris par anticipation le 25 septembre 1907 (Annu-aire de la Marine 1908, p. 766). Même situation au 1er janvier 1909 (Annuaire de la Marine 1909, p. 778).
En Septembre 1909, désigné pour embarquer, à compter du 28 octobre 1909, comme officier en second sur l’aviso de 2e classe Chamois (Capitaine de frégate Louis Rémy Antoine EXELMANS, commandant), de l’École de pilotage (J.O. 15 sept. 1909, p. 9.462 ~ Annuaire de la Marine 1910, p. 793).
Au 1er janvier 1911, en résidence à Paris, étant officier-élève de l’École supérieure de la Marine. Di-plôme décerné par une décision ministérielle du 29 décembre 1911, étant classé 16e sur une liste de 18 lieutenants de vaisseau diplômés (J.O. 4 janv. 1912, p. 369).
Au 1er janvier 1913, affecté à l’État-major général du vice-amiral Paul AUVERT, commandant la 1re Escadre légère de la 1re Armée navale, et ayant son pavillon sur le croiseur cuirassé Waldeck-Rousseau (Capitaine de vaisseau Louis Alfred Marie CAUBET, commandant) (Annuaire de la Marine 1913, p. 805).
Par décret du 25 octobre 1913 (J.O. 27 oct. 1913, p. 9.478), nommé au commandement de la canon-nière Zélée, dans la Division navale de l’Extrême-Orient. A gagné Nouméa par un paquebot parti de Marseille le 12 novembre 1913 (J.O. 29 oct. 1913, p. 9.528). Commandement pris courant décembre 1913 (Annuaire de la Marine 1914, p. 831).
Par décision du 8 août 1914 du gouverneur William Maurice FAWTIER [Nommé gouverneur de 3e classe des colonies par un décret du 8 mars 1913, puis chargé en cette qualité du gouvernement des Établis-sements français de l’Océanie (J.O. 12 mars 1913, p. 2.250)], nommé commandant des troupes de la colonie (J.O. du territoire, n° 16, 15 août 1914, p. 252), décision prise sur l’ordre du contre-amiral Albert Louis Marie HUGUET, commandant la Division navale de l’Extrême-Orient et ayant son pavillon sur le croiseur cuirassé Montcalm (Capitaine de vaisseau Louis Gabriel VIAUX, commandant).
En 1915, en résidence à Toulon.
Par une décision n° 153/G.V./Statuts/M.P.F. du Ministre des Anciens combattants et Victimes de guerre en date du 11 janvier 2005, lui fut attribuée, « à titre militaire », la mention « Mort pour la France ».
Distinctions honorifiques
□ Par décret du Président de la République en date du 10 juillet 1908 (J.O. 13 juill. 1908, p. 4.845 et 4.846), nommé au grade de chevalier dans l’Ordre de la Légion d’honneur. Comptait alors 15 ans 9 mois de services, dont 14 ans à la mer.
□ Cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 9 déc. 1915, p. 8.998) : « Le lieutenant de vaisseau Destremau (Maxime-François-Émile), commandant la canonnière la Zélée et les troupes à Papeete : a su, dans la journée du 22 septembre 1914, prendre les dispositions les plus judicieuses pour assurer la défense du port de Papeete contre l’attaque des croiseurs allemands Sharnorst et Gnei-seneau. A fait preuve dans la conduite des opérations de défense de la plus grande bravoure person-nelle et de qualités militaires de premier ordre qui ont eu pour conséquence de préserver le port de Papeete et de provoquer l’éloignement des croiseurs ennemis. »
□ Le 25 février 1919, pour lui rendre justice, l’amiral Ferdinand de BON, alors chef d’état-major géné-ral de la Marine, demanda pour lui la promotion à titre posthume au grade d’officier dans l’Ordre de la Légion d’honneur dans les termes suivants : « M. le lieutenant de vaisseau Destremau, commandant la défense de Tahiti, après le désarmement de la Zélée, a su, malgré le peu de concours apporté par les autorités locales, organiser la défense de l'île de manière à empêcher le Scharnhorst et le Gneisenau de s’en emparer. » (Claude FARRÈRE & Paul CHACK : « L’Épopée de Tahiti », La Revue des Deux Mon-des, 1er sept. 1924, p. 42). Requête néanmoins non satisfaite par le Gouvernement de l’époque...
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• Registre des actes de décès de la ville de Toulon, Année 1915, f° x, acte n° 501.

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