Champs de mines terrestres
Re: Champs de mines terrestres
Les recherches concernant les mines anti-personnelles ont elles été aussi poussées que pour le système anti-char?
Re: Champs de mines terrestres
Bonsoir,
Dans le domaine des mines anti-personnels, aucune réalisation concrète n'a pu être mise en service mais la recherche va bon train à partir de l'été 1918.
L'inévitable Albert Maurice a mis au point tous les ingrédients nécessaires à ce qu'on appellera plus tard les "Mines et pièges", notamment:
-dispositif à retardement mécanique destiné à faire détoner une charge même de petite taille.
-dispositif à retardement électrique de même utilisation.
-une fusée M pour mine à retardement.
-plus novateur encore: après des grenades rebondissantes M, des charges rebondissantes. Manifestement, cet inventeur a anticipé de plus de 25 ans les mines allemandes "bondissantes" dont les GI découvriront l'efficacité à l'automne 1944...
Cordialement,
Guy François.
Dans le domaine des mines anti-personnels, aucune réalisation concrète n'a pu être mise en service mais la recherche va bon train à partir de l'été 1918.
L'inévitable Albert Maurice a mis au point tous les ingrédients nécessaires à ce qu'on appellera plus tard les "Mines et pièges", notamment:
-dispositif à retardement mécanique destiné à faire détoner une charge même de petite taille.
-dispositif à retardement électrique de même utilisation.
-une fusée M pour mine à retardement.
-plus novateur encore: après des grenades rebondissantes M, des charges rebondissantes. Manifestement, cet inventeur a anticipé de plus de 25 ans les mines allemandes "bondissantes" dont les GI découvriront l'efficacité à l'automne 1944...
Cordialement,
Guy François.
Re: Champs de mines terrestres
Merci Guy. De nouvelles pistes de recherches intéressantes!
Re: Champs de mines terrestres
Bonjour,
"D'après Wikipedia"
Que demander d'autre à "Wikimachin" que des informations d'origine anglo-saxonnes . . . .
Désolé, Jean-Claude et Régis car, il y a effectivement bien eu des champs de mines allemandes sur la ligne Hindenburg et, comme l'a mentionné Pascal, le sujet avait déjà été abordé, dans le forum en 2011 . . . . .
Les secteurs propicent aux chars de la Ligne Hindenburg ont été équipés de mines et protégés par les moyens antichars habituels de l'armée allemande (osbtacles, cables, canon antichar et minen antichar, fusil antichar).
Les chars français en ont fait les frais, en particulier dans le secteurTahure/Somme-Py et vers Sissonnes.
Dans le secteur de Suippes, sur les anciennes lignes de défense conquise par l'infanterie, les chars français, qui devaient appuyer l'infanterie sur les 2° et 3° objectifs, ont du être précédés de soldats du génie, chargés de détecter les mines et de placer des tresses blanches d'itinéraires pour les unités de chars.
La photo qui suit montre bien, qu'une fois engagés en avant de l'infanterie, les Renault ont bien eu à souffrir de ces champs de mines.
Petit rappel, concernant les chars, sur le forum, il y a maintenant, en étête de gondôle" un rappel de tous les sujets traités . . . .
viewtopic.php?f=34&t=52768
Bonne lecture - Michel
"D'après Wikipedia"
Que demander d'autre à "Wikimachin" que des informations d'origine anglo-saxonnes . . . .
Désolé, Jean-Claude et Régis car, il y a effectivement bien eu des champs de mines allemandes sur la ligne Hindenburg et, comme l'a mentionné Pascal, le sujet avait déjà été abordé, dans le forum en 2011 . . . . .
Les secteurs propicent aux chars de la Ligne Hindenburg ont été équipés de mines et protégés par les moyens antichars habituels de l'armée allemande (osbtacles, cables, canon antichar et minen antichar, fusil antichar).
Les chars français en ont fait les frais, en particulier dans le secteurTahure/Somme-Py et vers Sissonnes.
Dans le secteur de Suippes, sur les anciennes lignes de défense conquise par l'infanterie, les chars français, qui devaient appuyer l'infanterie sur les 2° et 3° objectifs, ont du être précédés de soldats du génie, chargés de détecter les mines et de placer des tresses blanches d'itinéraires pour les unités de chars.
La photo qui suit montre bien, qu'une fois engagés en avant de l'infanterie, les Renault ont bien eu à souffrir de ces champs de mines.
Petit rappel, concernant les chars, sur le forum, il y a maintenant, en étête de gondôle" un rappel de tous les sujets traités . . . .
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Bonne lecture - Michel
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Liens sur les sujets Artillerie Spéciale de "Pages 14-18" :
viewtopic.php?f=34&t=52768
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Re: Champs de mines terrestres
Bonsoir,
Je constate, malgré les pistes et les faits indiqués plus haut dans ce sujet, que vous affirmez que "ce concept ne pouvait pas naître...etc...".
Même en phase de guerre de position, il existe des "secteurs purement défensifs" et des secondes lignes de défense où le terrain permet de disposer des dispositifs fixes de défense dont des mines. L'artillerie ne bouleverse pas tout, la preuve, la ligne des mines anti-chars françaises de Champagne en juillet 1918, constituée à base de bombes de tranchée munies de fusées instantanées particulièrement sensibles au choc, a été parfaitement active malgré une préparation d'artillerie "soignée" le 15 juillet 1918 (voir plus haut le destin du char "Olaf").
Si vous doutez de l'étude du concept des mines anti-personnel, allez passer quelques heures dans les archives du SHD ou du CAA, vous y lirez des textes intéressants. Encore faut-il travailler sur archives, il est certes plus facile d'écrire en s'appuyant sur "Wikimachin" ou sur les JMO en ligne: c'est aussi efficace que d'écrire l'histoire contemporaine à partir des dépêches d'agence de presse!
Cordialement,
Guy François.
Je constate, malgré les pistes et les faits indiqués plus haut dans ce sujet, que vous affirmez que "ce concept ne pouvait pas naître...etc...".
Même en phase de guerre de position, il existe des "secteurs purement défensifs" et des secondes lignes de défense où le terrain permet de disposer des dispositifs fixes de défense dont des mines. L'artillerie ne bouleverse pas tout, la preuve, la ligne des mines anti-chars françaises de Champagne en juillet 1918, constituée à base de bombes de tranchée munies de fusées instantanées particulièrement sensibles au choc, a été parfaitement active malgré une préparation d'artillerie "soignée" le 15 juillet 1918 (voir plus haut le destin du char "Olaf").
Si vous doutez de l'étude du concept des mines anti-personnel, allez passer quelques heures dans les archives du SHD ou du CAA, vous y lirez des textes intéressants. Encore faut-il travailler sur archives, il est certes plus facile d'écrire en s'appuyant sur "Wikimachin" ou sur les JMO en ligne: c'est aussi efficace que d'écrire l'histoire contemporaine à partir des dépêches d'agence de presse!
Cordialement,
Guy François.