Re: Les pertes françaises du 11 novembre 1918
Publié : ven. janv. 04, 2019 12:33 pm
Bonjour à tous,
Les pertes du 33e RI le 11 novembre 1918 sont évoquées dans au moins deux sources.
La première se trouve sur le riche site Histoire-Généalogie, à travers l'évocation des souvenirs de Marcel Marandeau, blessé ce matin-là :
https://www.histoire-genealogie.com/La- ... -1914-1918
Extrait : "Pendant toute la nuit, le bataillon essaye de franchir la rivière mais ce n’est que vers 4 heures, le 11 novembre, que les éléments du bataillon atteignent le 2e pont d’Eppe-Sauvage qui saute un instant après que les troupes l’aient franchi. Le village est traversé et nos soldats continuant leur progression sont arrêtés par un autre ruisseau à l’est du village. Afin de le franchir, des passerelles de fortune sont construites à la hâte par les sapeurs accompagnant le bataillon. Marcel et 3 camarades sont désignés pour aller reconnaître une de ces passerelles. À peine engagés, ils sont pris sous le feu d’une mitrailleuse, tuant sur le coup le soldat se tenant à côté de notre Poilu. Ce dernier étant lui-même touché à la cuisse droite, et ses deux autres camarades, blessés également."
La seconde figure dans En ce temps-là... un gamin d'Eppe-Sauvage, d’Auguste Hanon, publié en 1983 :
"Quelques instants après, une compagnie du 33e RI débouchait du "Grand Sarti". Enfin les libérateurs. Une autre compagnie de ce régiment délivrait le village même, mais hélas un soldat fut tué par un Allemand caché dans le clocher. Mourir à quelques heures du cessez-le-feu… Triste destin. Cet infortuné était de Valenciennes. Son corps fut longtemps honoré dans le petit cimetière du village. Il n’y est plus de nos jours, mais sa croix de bois est toujours là. Trois autres soldats furent tués à l’endroit que l’on appelle aujourd’hui la "croix du soldat"."
Il reste à explorer bien d'autres sources de "mémoire locale", et bien d'autres carnets et / ou correspondances, pour relever des traces de pertes de ce dernier jour sur le front belge, franco-belge ou français.
Bien cordialement,
Eric Mansuy
Les pertes du 33e RI le 11 novembre 1918 sont évoquées dans au moins deux sources.
La première se trouve sur le riche site Histoire-Généalogie, à travers l'évocation des souvenirs de Marcel Marandeau, blessé ce matin-là :
https://www.histoire-genealogie.com/La- ... -1914-1918
Extrait : "Pendant toute la nuit, le bataillon essaye de franchir la rivière mais ce n’est que vers 4 heures, le 11 novembre, que les éléments du bataillon atteignent le 2e pont d’Eppe-Sauvage qui saute un instant après que les troupes l’aient franchi. Le village est traversé et nos soldats continuant leur progression sont arrêtés par un autre ruisseau à l’est du village. Afin de le franchir, des passerelles de fortune sont construites à la hâte par les sapeurs accompagnant le bataillon. Marcel et 3 camarades sont désignés pour aller reconnaître une de ces passerelles. À peine engagés, ils sont pris sous le feu d’une mitrailleuse, tuant sur le coup le soldat se tenant à côté de notre Poilu. Ce dernier étant lui-même touché à la cuisse droite, et ses deux autres camarades, blessés également."
La seconde figure dans En ce temps-là... un gamin d'Eppe-Sauvage, d’Auguste Hanon, publié en 1983 :
"Quelques instants après, une compagnie du 33e RI débouchait du "Grand Sarti". Enfin les libérateurs. Une autre compagnie de ce régiment délivrait le village même, mais hélas un soldat fut tué par un Allemand caché dans le clocher. Mourir à quelques heures du cessez-le-feu… Triste destin. Cet infortuné était de Valenciennes. Son corps fut longtemps honoré dans le petit cimetière du village. Il n’y est plus de nos jours, mais sa croix de bois est toujours là. Trois autres soldats furent tués à l’endroit que l’on appelle aujourd’hui la "croix du soldat"."
Il reste à explorer bien d'autres sources de "mémoire locale", et bien d'autres carnets et / ou correspondances, pour relever des traces de pertes de ce dernier jour sur le front belge, franco-belge ou français.
Bien cordialement,
Eric Mansuy