Re: 2 RMLE 8 fusillés le même jour? (Fusionné avec "Révolte juin 1915")
Publié : mar. oct. 04, 2016 1:53 pm
Bonjour
En continuant mes recherche sur le légionaire Elfand pour sa petite fille, j'ai voulu retrouver le domicile de celui ci,
me basant sur la fiche de décès qui fait apparaitre la mairie d'enregistrement de l'acte de décès je suis tombé sur une "anomalie" et je pense qu'il en est de même pour ceux qui ont dans leur dossier une fiche de décés (tous n'en ont pas) qui font toutes l'objet d'une inscription en mairie parisienne en 1917 (entre avril et aout)
Donc l'acte de décès d'Elfand est établi au vu d'un document de février 1917! etabli par un lieutenant officier d'état civil vraisemblablement du 43 RI (il me reste à le retrouver dans le JMO du 43 pour en être sur,ou peut être léonore car il est titulaire d ela croix de guerre)! et sur le témoignage de deux soldats du 43 RI! ce qui surprend, car quand bien même ces deux soldats (un caporal et un soldat) auraient été ceux qui ont lié au poteau le legionnaire Elfand au sens juridique du terme ils ne le connaissaient pas et ne peuvent qu'attester qu'ils ont vu un mort! car pour attester de la mort d'un militaire il faut deux temoins l'ayant connu! ce qui est surprenant aussi c'est qu'à priori il a fallu reconstituer le certificat de décès, pour des fusilles pour lesquels l'acte de décès doit être établi immédiatement au vu d'un certificat de décès (dont une note du commissaire du gouvernement au chef de corps du 2eme regiment de ) nous aprrenait que visiblement ce certifcat n'existait pas...
à lire ce document on en arrive à penser que durant deux ans, rien n'a été fait sur le plan état cvil régimentaire. Normalement c'était le travail de l'état civil du 2eme regiment de marche qui devait par le biais du ministere de la guerre en aviser l'état civil d ela mairie de résidence, mais pas du 43RI, le 2eme de marche ayant été fondu avec le 2eme de marche du 1er etranger pour formar le RMLE c'était soit à celui ci soit au 2eme RE stationné en Algérie, ou alors tout a été perdu
Ce document par contre lève une incertitude (vu que rien n'apparait dans le JMO du 43 RI ni d'ailleurs les autres JMO) si on prend des temoins du 43 c'est que c'est le 43 (et son premier bataillon) qui a été chargé de l'execution, c'était évidemment fortement probable, mais vu qu'il n'y a strictement rien dans le JMO ce n'était qu'une supposition, celle ci devient quasiment une certitude.
Il serait interessant maintenant de comparer les actes de deces des autres fusilles "parisiens" pour voir si par hasard ce ne serait pas toujours les mêmes temoins (je vais demandes copie d'autres actes de décés)
Vu que certains n'ont pas d'actes de décés (on ne trouve pas dans leur dossier de fiche de décès) on peut envisager que ceux qui ont un acte étaient mariés et que des problèmes de succession ont nécessité cette formalité
Ce qui est prodigieux dans ce drame c'est que quelque soit l'élément que l'on étudie on tombe sur des anomalies. y compris après la mort des condamnés.
Cordialement
Pierre
En continuant mes recherche sur le légionaire Elfand pour sa petite fille, j'ai voulu retrouver le domicile de celui ci,
me basant sur la fiche de décès qui fait apparaitre la mairie d'enregistrement de l'acte de décès je suis tombé sur une "anomalie" et je pense qu'il en est de même pour ceux qui ont dans leur dossier une fiche de décés (tous n'en ont pas) qui font toutes l'objet d'une inscription en mairie parisienne en 1917 (entre avril et aout)
Donc l'acte de décès d'Elfand est établi au vu d'un document de février 1917! etabli par un lieutenant officier d'état civil vraisemblablement du 43 RI (il me reste à le retrouver dans le JMO du 43 pour en être sur,ou peut être léonore car il est titulaire d ela croix de guerre)! et sur le témoignage de deux soldats du 43 RI! ce qui surprend, car quand bien même ces deux soldats (un caporal et un soldat) auraient été ceux qui ont lié au poteau le legionnaire Elfand au sens juridique du terme ils ne le connaissaient pas et ne peuvent qu'attester qu'ils ont vu un mort! car pour attester de la mort d'un militaire il faut deux temoins l'ayant connu! ce qui est surprenant aussi c'est qu'à priori il a fallu reconstituer le certificat de décès, pour des fusilles pour lesquels l'acte de décès doit être établi immédiatement au vu d'un certificat de décès (dont une note du commissaire du gouvernement au chef de corps du 2eme regiment de ) nous aprrenait que visiblement ce certifcat n'existait pas...
à lire ce document on en arrive à penser que durant deux ans, rien n'a été fait sur le plan état cvil régimentaire. Normalement c'était le travail de l'état civil du 2eme regiment de marche qui devait par le biais du ministere de la guerre en aviser l'état civil d ela mairie de résidence, mais pas du 43RI, le 2eme de marche ayant été fondu avec le 2eme de marche du 1er etranger pour formar le RMLE c'était soit à celui ci soit au 2eme RE stationné en Algérie, ou alors tout a été perdu
Ce document par contre lève une incertitude (vu que rien n'apparait dans le JMO du 43 RI ni d'ailleurs les autres JMO) si on prend des temoins du 43 c'est que c'est le 43 (et son premier bataillon) qui a été chargé de l'execution, c'était évidemment fortement probable, mais vu qu'il n'y a strictement rien dans le JMO ce n'était qu'une supposition, celle ci devient quasiment une certitude.
Il serait interessant maintenant de comparer les actes de deces des autres fusilles "parisiens" pour voir si par hasard ce ne serait pas toujours les mêmes temoins (je vais demandes copie d'autres actes de décés)
Vu que certains n'ont pas d'actes de décés (on ne trouve pas dans leur dossier de fiche de décès) on peut envisager que ceux qui ont un acte étaient mariés et que des problèmes de succession ont nécessité cette formalité
Ce qui est prodigieux dans ce drame c'est que quelque soit l'élément que l'on étudie on tombe sur des anomalies. y compris après la mort des condamnés.
Cordialement
Pierre