Lost in translation - Zouaves

Keith_historique
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Lost in translation - Zouaves

Message par Keith_historique »

Bonsoir,

Je lisais le suivant:
[1]Avant la Première Guerre mondiale, un bataillon de chacun des quatre régiments de zouaves alors existants
[2]était recruté en France
[3]pour assurer le lien
[4]entre les armées africaine et métropolitaine.


Prior to World War I, one battalion of each of the four zouave regiments then in existence, was recruited in France to provide a link between the African and Metropolitan armies.
Source:
Wikipedia via
Larcade|page=157|title=Zouave & Tirailleurs volume 1|isbn=2-9515171-0-6

La semaine dernière, je lisais quelque chose mal traduit, d'espagnole à l'anglais, qui parlait aux amuses-bouches aux militaires Allemande en 1914. (La phrase en anglais est en fait "sideshows" pour décrire ces petits batailles coloniales hors de France et Belgique.)

Je ne sens que nous avons un traduction fidèle, au dessus.
  • A. Je pense que point 2 est correct? Je crois que j'ai vu plusieurs exemples aux conscrits hexagonal qui sont passés aux Zouaves.
    B. Ca veut dire quo exactement, pont 3 qui parle d'assurer le lien? Est ce qu'il y avait un sens d'alienation entre les pieds-noirs et des hexagonals à ce point? Je ne vois comment un bataillon des conscrits aura plus d'affiliation avec le Maghreb et des pieds-noirs simplement par la geste de porter la uniforme aux Zouaves
    C. Je pense que c'est l'ordure à dire entre les armées africaine et métropolitaine. Les soldats dans le 19e Région Militaire étaient integrés avex des vingt autres régions dans l'armée métropolitaine, hein?
Bref, je pose la question, concernant les mots en bleu

Ca veut dire quoi, exactement?

Cordialement
Keith
Dernière modification par Keith_historique le jeu. nov. 26, 2020 12:36 pm, modifié 1 fois.
Keith_historique
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Re: Lost in translation

Message par Keith_historique »

Par contre, le lis la suivante. Il'n a pas eu mutilé par le moyen de traduction.
À la suite de la loi du 9 février 1899, chaque régiment de zouaves détache un bataillon en France métropolitaine dès 1901. Le 5e bataillon des 1er et 4e vient autour de Paris (forts de Rosny, de Choisy et de Nogent), et pour les 2e et 3e régiments, ces bataillons cantonnent près de Lyon (camps de Sathonay et La Valbonne),
ce qui rend la tenue des zouaves familière et populaire auprès de la population.
Source
https://fr.wikipedia.org/wiki/Zouaves

Est qu'il y avait le mécontentement par rapport les coûts aux départements dans le 19e région militaire?

Cordialement
Keith
Keith_historique
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Re: Lost in translation

Message par Keith_historique »

Il semble que la source pour les infos dans le 2e partie de ce fil avait la source suivant:
Larcade, Jean-Louis (2000). Zouaves & Tirailleurs volume 1. p. 37. ISBN 2-9515171-0-6.

Cordialement
Keith
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Loic Lilian
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Re: Lost in translation - Zouaves

Message par Loic Lilian »

bonjour

pour moi c'est déjà un "lost in translation" en français dans le texte

«l'armée africaine»?? :!: :?: :shock: quelle horreur! On croirait du politiquement correct de 2021

euh c'est l'Armée d'Afrique (avec des majuscules) qui justement n'est pas une armée d'africains ou africaine mais compte de nombreux et pas minoritaires Français à commencer par les Zouaves...

C'est un un lien avec l'Armée d'Afrique par la présence de 4 bataillons dans les deux Gouvernements Militaires de Paris et de Lyon
justifié par
on décidait de faire venir en France les quatre 5e bataillons de zouaves , sous prétexte d'en faire le noyau de la mobilisation de leurs réservistes du continent, et d'en mettre jusqu'à Lyon et Paris en garnison

La loi du 9 février 1899 donna un 5e bataillon aux régiments de zouaves ; il fut stationné en France pour la mobilisation des réservistes zouaves de la métropole. Les bataillons créés furent placés à Lyon
il n'est pas question d'antagonisme ou de voir derrière cela des contentieux quelconques,
on rappellera qu'en 1870 au plus fort de la guerre les Français de métropole devaient rejoindre leurs dépôts régimentaires trés loin de leurs régions d'origine y compris jusqu'en Algérie (!) pour les Zouaves avant de retraverser la Méditerranée dans l'autre sens pour la France en guerre qu'ils avaient quitté



il faut avoir aussi à l'esprit que l'Algérie était un prolongement de la France, elle formait le XIXe Corps d'Armée numéroté à la suite des 18 (puis 20) Corps d'Armée métropolitains, cette numérotation n'est pas innocente, les troupes d'Algérie s'inscrivent de plus en plus comme un prolongement du dispositif militaire de Métropole en cas de conflit en en Europe

on trouve l'explication aussi simplement sous la plume de la presse
Les Zouaves à Lyon
Le Figaro 21 juin 1901

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2855444/f3.item
On sait pourquoi Lyon à reçu des zouaves, comme Paris devait en recevoir au fort de Rosny. Les réservistes de ces corps, appelés à faire une période de 28 jours*, ne sont pas envoyés en Algérie par mesure d'économie et pour leur éviter de passer en voyage une partie de leur temps d'instruction, on les affecte à des régiments de ligne, où ils arrivent avec leur vêtement pseudo-oriental. Ils y sont dépaysés et perdent l'esprit de corps, qu'il serait au contraire bon de leur conserver puisqu'ils doivent, en cas de mobilisation, rejoindre leur arme d'origine. Dans ce même cas de mobilisation, ils devaient aller retrouver leur corps en Algérie. Or, la mer peut ne pas être libre il y aurait alors des milliers d'hommes alertes, bien entraînés, perdus pour le premier choc. Il fallait leur trouver des centres de mobilisation en France. On a donc songer à amener en deça de là Méditerranée des bataillons pouvant instruire en temps de paix, équiper et armer en temps de guerre les zouaves de réserve, On a fait choix des deux plus grands réservoirs de recrutement; Paris et Lyon. Mais la mesure, on l'a vu, n'a été qu'imparfaitement appliquée.
Lyon a donc été favorisée. Les bataillons du 2e et du 3e zouaves qui y sont venus ont mis une note très vivante et pittoresque dans les artères solennelles et majestueuses de la grande cité du Rhône. Le camp de Sathonay est si proche qu'il est facile d'y venir en quelques minutes; aussi, tous les instants de li-
berié sont-ils consacrés à une descente (...)
Les Algériens, qui sont d'ailleurs d'origine métropolitaine pour la plupart, se sont bien accommodés de leur nouveau milieu. Grâce à eux, Sathonay a retrouvé sa gaieté et sa vie.
Et les résultats?
Au point, de vue mobilisation, il n'y a pas de doute les avantages sont énormes. Les réservistes se retrouvent dans leur élément redeviennent de vrais zouaves. Certes, il ne faut pas comparer ces soldats aux vieux troupiers de Magenta et de Sébastopol ce sont des fantassins comme ceux de la ligne. Mais l'amour du corps, l'uniforme, tout ce qui fait l'esprit d'une armée leur donnéle désir de montrer une supériorité. Il était donc bon de constituer en France, même un groupement de ces zouaves qui seront une précieuse ressource au jour de la mobilisation.
(...)
Lyon n'est pas seule à posséder des zouaves, depuis longtemps ceux-ci ont leurs « petits dépôts » installés à Salon, dans la forteresse féodale qui commande si fièrement,la petite ville; riche et pimpante, enfouie dans les platanes. Salon est dans là désolation, elle devait avoir 300 hommes: on lui en donne 80 à peine C'est pour les Salonnais une cause de récriminations
Ardouin-Dumazet.



en fait en plus de Salon-de-Provence depuis 1875 il y'avait aussi Arles (d'où le fameux portrait de Zouave de Vincent van Gogh) les deux garnisons provençales abritaient des Compagnies de Dépôt des Zouaves

auparavant il y'avait déjà eu tout un Régiment de Zouaves au sein de la Garde Impériale sous le Second Empire à Paris et un bataillon de Tirailleurs Algériens venait par rotation assurer le service d'honneur dans la capitale, en somme ce n'était guère inédit dans la vie militaire Française, c'était un peu la "vitrine" de l'Armée d'Afrique en France métropolitaine, un honneur, une reconnaissance, cela peut participer aussi à la célébration et exaltation militaires patriotiques de l'Armée dans le contexte de la France de Napoléon III et IIIe République


*périodes de 28 jours que les réservistes doivent effectuer aprés leur service militaire actif


Regards
Loïc
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Keith_historique
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Re: Lost in translation - Zouaves

Message par Keith_historique »

Loic Lilian a écrit : sam. nov. 28, 2020 6:21 pm bonjour

pour moi c'est déjà un "lost in translation" en français dans le texte

«l'armée africaine»?? :!: :?: :shock: quelle horreur! On croirait du politiquement correct de 2021

euh c'est l'Armée d'Afrique (avec des majuscules) qui justement n'est pas une armée d'africains ou africaine mais compte de nombreux et pas minoritaires Français à commencer par les Zouaves...

C'est un un lien avec l'Armée d'Afrique par la présence de 4 bataillons dans les deux Gouvernements Militaires de Paris et de Lyon
justifié par
on décidait de faire venir en France les quatre 5e bataillons de zouaves , sous prétexte d'en faire le noyau de la mobilisation de leurs réservistes du continent, et d'en mettre jusqu'à Lyon et Paris en garnison

La loi du 9 février 1899 donna un 5e bataillon aux régiments de zouaves ; il fut stationné en France pour la mobilisation des réservistes zouaves de la métropole. Les bataillons créés furent placés à Lyon
il n'est pas question d'antagonisme ou de voir derrière cela des contentieux quelconques,


Regards
Loïc
Bonsoir Loïc, je vous remercie, et je réponderai dans le plus bref des délais. Pourriez vous me raconter la source de ces textes en vert, au-dessus, s'il-vous plaît?

Cordialement
Keith
Keith_historique
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Re: Lost in translation - Zouaves

Message par Keith_historique »

Bonsoir Loïc, je vous remercie de votre aide sur ce brouillard en anglais et en français. Ce fameux libre par Larcade n'est pas disponible à moi, donc j'ai aucun idée si la phrase a été volé d'une paragraphe qui a bien expliqué la raison.

Je ne comprends pourquoi quelqu'un ajoute quelquechose ce qu'ils ne comprennent pas eux-même!!

Je vais faire un petit distraction, et d'utiliser des paroles d'un contact sur la transformation de l'armée brittanique, car je vois un parallel:
Le mythe entier des «lions dirigés par des ânes» [selon Alan Clark] est une hypothèse dépassée et fausse. Et tout regard en profondeur sur une bataille comme la Somme montre que c'est faux. Les dirigeants de l'armée britannique ont été chargés de transformer essentiellement une force de police coloniale en une armée de masse capable de vaincre à découvert l'une des meilleures armées du monde.
Si j'ai compris, il y avait l'idée de faire consideration de mieux intégrer avec l'armée Métropolitaine. Ce n'est pas utilisé simplement comme une force de police coloniale, autonome et indépendant. Donc, la présence des Zouaves dans la hexagonne utilise bien une abondance des conscrits. (' On a fait choix des deux plus grands réservoirs de recrutement; Paris et Lyon.' ) Cette présence permanent dans les deux garnisons-clés de la France métropolitaine permettait un cadre (organisational framework in the English sense) d'être mis en place, de bien faciliter la participation subséquent aux autres éléments du 19e région militaire, en cas d'un intervention de lutter 'la patrie en danger.'

Il existe une argument claire que, pour la logistique, c'est mieux pour la mobilisation d'être plus proche à la source de la menace, que d'être literalement 'dans le bled.' Il est intéressant aussi de penser de l'élan avec des Zouaves, et certainement, comme vous dites, cela represente la "vitrine" de l'Armée d'Afrique en France métropolitaine.

J'ai une histoire a partager concernant l'inflexibilité de la mobilisation, mais c'est pour une autre fois.

Je ne pense que cette façon flexible d'utiliser des autres éléments de l'armée est ignoré par les brittaniques néanmoins. Leur 'petite armée méprisable' reçoit des renforcements par des pairs professionals (engagés volontaires) du Indian Expeditionary Force en 1914.

Cordialement
Keith
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