les Cadres du 5e Bataillon d'Infanterie Légère d'Afrique
Publié : lun. mars 12, 2018 3:09 pm
POST 1
Bonjour,
Devant le peu d'information concernant le 5e BILA, l'absence d'historique.
Feriel Ben Mahmoud nous fait part aussi de son étonnement dans son livre Bat' d'Af, la légende des mauvais garçons devant cette absence d'information : pages 7-8
"Qui se souvient aujourd'hui de Tataouine ou de Biribi...Avant même d'être frappés par l'oubli, ils avaient peut-être déjà disparu derrière leur propre légende...
Il faut dire que cette mémoire a été fort peu entretenue et l'on est étonné, lorsqu'on considère l'abondance des archives qui sont à la disposition des chercheurs, du peu de travaux qui y ont été consacrés. Si une importante littérature mentionne leur existence, les travaux historiques ont rarement choisi de mettre ces unités au centre de leur propos, comme si elles se situaient dans une sorte d'angle mort du champ de l'histoire...
il n'existe d'ailleurs pas d'association d'anciens de Tataouine ni d'aucune autre unité de discipline...
On ne retrouve donc pas, comme pour la quasi-totalité des unités de l'armée, une histoire officielle du côté des autorités militaires, que complèterait une mémoire entretenue par les anciens de tel ou tel régiment. Ici, ni l'une ni l'autre n'ont eu cours et le silence où se réfugient les vétérans est peut être plus épais encore que celui de l'histoire officielle."
A partir de l'annuaire officiel de l'Armée Française de 1914,
je vous propose dans une série de message, des patronymes concernant l'identification des cadres du 5e BILA. Afin de situer le contexte en Tunisie à cette période :
Arnoulet François. Les Tunisiens et la première guerre mondiale (1914 - 1918).
In: Revue de l'Occident musulman et de la Méditerranée, n°38, 1984. pp. 47-61.
www.persee.fr/doc/remmm_0035-1474_1984_num_38_1_2044
Bonjour,
Devant le peu d'information concernant le 5e BILA, l'absence d'historique.
Feriel Ben Mahmoud nous fait part aussi de son étonnement dans son livre Bat' d'Af, la légende des mauvais garçons devant cette absence d'information : pages 7-8
"Qui se souvient aujourd'hui de Tataouine ou de Biribi...Avant même d'être frappés par l'oubli, ils avaient peut-être déjà disparu derrière leur propre légende...
Il faut dire que cette mémoire a été fort peu entretenue et l'on est étonné, lorsqu'on considère l'abondance des archives qui sont à la disposition des chercheurs, du peu de travaux qui y ont été consacrés. Si une importante littérature mentionne leur existence, les travaux historiques ont rarement choisi de mettre ces unités au centre de leur propos, comme si elles se situaient dans une sorte d'angle mort du champ de l'histoire...
il n'existe d'ailleurs pas d'association d'anciens de Tataouine ni d'aucune autre unité de discipline...
On ne retrouve donc pas, comme pour la quasi-totalité des unités de l'armée, une histoire officielle du côté des autorités militaires, que complèterait une mémoire entretenue par les anciens de tel ou tel régiment. Ici, ni l'une ni l'autre n'ont eu cours et le silence où se réfugient les vétérans est peut être plus épais encore que celui de l'histoire officielle."
A partir de l'annuaire officiel de l'Armée Française de 1914,
je vous propose dans une série de message, des patronymes concernant l'identification des cadres du 5e BILA. Afin de situer le contexte en Tunisie à cette période :
Arnoulet François. Les Tunisiens et la première guerre mondiale (1914 - 1918).
In: Revue de l'Occident musulman et de la Méditerranée, n°38, 1984. pp. 47-61.
www.persee.fr/doc/remmm_0035-1474_1984_num_38_1_2044