Rugby et rugbymen pendant la Grande Guerre

Cosworth57200
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Re: Rugby et rugbymen pendant la Grande Guerre

Message par Cosworth57200 »

Bonsoir,

Un petit lien récent : http://www.lavoixdunord.fr/348675/artic ... t-en-14-18

Cordialement.

Jean-Michel
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MOITZ
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Re: Rugby et rugbymen pendant la Grande Guerre

Message par MOITZ »

Bonjour
Je viens de lire avec beaucoup d'intérêt votre théorie sur le 144éme.
Je suis à la recherche de joueurs du SABT morts pendant le conflit merci pour la compo du 144éme.
La théorie du BT pour Bordeaux Talence me plait, mais je n'ai rein rien pour le prouver.
Par contre le maillot semble rouge et blanc là c'est crédible.
Mais il n'y a pas de BT sur la poitrine,mais les croissants de lune de la ville.
1905 SAB Cognac.jpg
1905 SAB Cognac.jpg (55.76 Kio) Consulté 2442 fois
J'ai vérifié dans mes archives perso pour le match de 1917 je n'ai rien trouvé.
S'il y a le résultat d'un match de rugby dans la petite gironde. Je le trouverai la semaine prochaine.
Au fait Maurice Boyau a été incorporé au 144éme. Et il a pédalé joué au foot au SABT.
Michel
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zelaian
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Re: Rugby et rugbymen pendant la Grande Guerre

Message par zelaian »

Bonjour Michel,
Bonjour à tous,

J'ai constaté q'un DAUDIGEOS figure sur le MAM du stade Aguiléra : http://www.memorialgenweb.org/memorial3 ... urce=55923, et qu'un joueur de ce nom apparait, en première ligne, dans les compos du SAB puis SABT :
http://gallica.bnf.fr/services/engine/s ... geos%22%29
Aucune certitude qu'il s'agit du même, mais c'est possible car il y a seulement 7 MPF de ce nom.

Etienne, né en 1888 dans les Landes, était boulanger à Bordeaux (mat 3047 au recrutement, FM en ligne aux AD33, page 82) et avait fait son service au 49e de Bayonne d'octobre 1909 à septembre 1911, période pendant laquelle il a très bien pu jouer au BS. A vérifier dans Le Sport.
C'est potentiellement un bon "candidat", sauf que l'initiale du prénom sur le MAM est P (mais on sait que le prénom usuel était souvent différent de celui ou ceux de l'état civil).

à creuser ...

Pour faire écho au message précédent de Jean-Michel, le Springbok Sep LEDGER a également été tué à la bataille d'Arras. Il avait joué le test contre la France à Bordeaux, marquant un essai (le 8e sur les 9) :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4 ... .item.zoom

à bientôt

PS : Michel, avec Frédéric nous sommes intéressés par les articles de la presse bordelaise sur le match SBUC-Aviron du 8 janvier 1911 en championnat de Côte d'Argent :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4 ... .item.zoom
C'est en particulier pour confirmer et compléter la compo de l'Aviron.
Merci d'avance pour toute info complémentaire à ce sujet.
DENIS
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MOITZ
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Re: Rugby et rugbymen pendant la Grande Guerre

Message par MOITZ »

Bonjour
Je n'ai pas d'articles sur les petits clubs. Sauf quand il joue contre le SBUC ou le Biarritz stade...
J'ai le C/R complet de ce match en 10 photos mais pas moyen d'en coller une: trop lourd.
Envoyez moi un message perso avec votre adresse Mail je vous envoies le tout dés ce soir.
:001:
Michel
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zelaian
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Re: Rugby et rugbymen pendant la Grande Guerre

Message par zelaian »

Bonsoir,

Merci Michel, MP envoyé.

Voici le calendrier du Biarritz Stade pour la saison 1909-1910 :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4586185h/f2.item

Dès le match du 1er novembre contre Bergerac, DAUDIGEOS apparaît bien dans l'équipe :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4586186x/f2.item

Donc très certainement notre boulanger bordelais, récemment incorporé au 49e RI.

edit : il pratiquait également la lutte; le voici en photo :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6 ... =daudigeos

à bientôt
Dernière modification par zelaian le lun. avr. 09, 2018 9:41 am, modifié 2 fois.
DENIS
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MOITZ
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Maillot SABT

Message par MOITZ »

Bonjour
J'ai retrouvé un article de la Liberté du Sud Ouest du 13 octobre 1913 décrivant le maillot du SABT.
1913_10_13_LDSO_SAB Roc.jpg
1913_10_13_LDSO_SAB Roc.jpg (188.51 Kio) Consulté 2370 fois
1913_10_13_LDSO_SAB Roc copie.jpg
1913_10_13_LDSO_SAB Roc copie.jpg (183.32 Kio) Consulté 2374 fois
Le SABT avait gardé le maillot du SAB avec un écusson bleu qui pouvait bien contenir un BT.

En tous les cas c'est une belle trouvaille.
Pièces jointes
1913_10_13_LDSO_SAB Roc.jpg
1913_10_13_LDSO_SAB Roc.jpg (188.51 Kio) Consulté 2373 fois
Michel
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laperouse
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Re: Rugby et rugbymen pendant la Grande Guerre

Message par laperouse »

Bonjour, et bravo pour vos recherches

c'est grâce aux Héros perdus de Gabrielle qu'une idée m'a parcouru l'esprit en me remémorant une photo parue sur ce fil. En effet il y est question d'une mascotte de l'ASP, mais la description littéraire ne correspondait pas à l’objet d’art de ma mémoire. Un autre passage parle d'un joueur revenu récemment d'Afrique Noire puis, plus loin, du totem. Je me suis dit : ce joueur a bien pu rapporter le totem protecteur, encore faut-il que les photos ne datent pas du début du siècle. Comme en tapant totem dans l'outil recherche j'ai retrouvé la photo en question (et même une autre) pour la fameuse saison 13/14, j'ai donc pensé que ma déduction tenait la route. François "Franz" Fournié serait revenu sain et sauf de Côte d'Ivoire avec le totem dans ses bagages. Un tour sur la fiche-matricule du champion corrobore sa présence dans ce pays. Les indices concordent, en tapant ensuite Fournié dans la recherche, grand moment de ... comment dire :? :oops: :
Voilà, Zelaian a déjà fait le même cheminement de pensée et a proposé la même hypothèse il y a 4 ans ! Comme dans son message il n'y avait pas le mot totem, j'ai failli passer à côté. Tant pis pour moi, mais ça veut dire, sans le savoir ni en avoir discuté, qu'on émet la même hypothèse. Au-delà du totem, quelques questions surgissent.
  • 1
    Cela a peut-être déjà été évoqué, mais pourquoi n'apparait pas la présence de Fournié au 53e régiment d'infanterie sur sa fiche matricule ? La rubrique « localités successives habitées » n’est pas remplie alors que j’espérais y trouver la date de son retour de Côte d’Ivoire. La mention « livret matricule (au bureau) » laisse présager que ces renseignements sont inscrits ailleurs. Dans la rubrique conseil de révision l’énigmatique "FS créée" signifie-t-elle qu’une fiche supplémentaire (FS) existe ? En tout cas elle ne figure pas à la suite de la FM 305 comme il ne semble pas non plus qu’elle comporte de rabats. Ou bien ces derniers ont été oubliés dans le processus de numérisation.

    Il effectua son service militaire dès octobre 1909 au 142e RI. Comme il a été écrit que Fournié a joué à l’US Montauban je pensais que ce régiment était à proximité de ce club. Après quelques recherches il apparait que pas du tout. Sur ce forum j’ai trouvé (selon Monsieur Renaud Martinez) que, même avant la guerre, le 142e n’était pas dans le Tarn et Garonne mais à Mende et Lodève (ce que confirme Mikado pour 1913, année proche de celle qui nous intéresse). En 2015, la fiche mémorial genweb de Fournié complétée s’appuie sur l’ouvrage de Blanc et autres, Union Sportive Montalbanaise, un siècle de Rugby (1903-2003), pour affirmer qu’il était le demi de mêlée de l’US Montalbanaise entre 1910 et 12. Je n’ai pas ce livre et je ne connais pas le contenu du livre ni ses sources précises. Comme il est établi que le prénom ne figure pas sur le monument de Sapiac, la présence du canétois me surprend encore. Parce que les Fournié/Fournier à Montauban ça ne manque pas, d’ailleurs je ne serais pas surpris s’il y avait des F Fournie (r) morts pour la France nés dans le T&G. Quels sont les éléments probants développés par Blanc et al. pour affirmer que c’est le même Fournié, celui de Canet, champion de France ? :??:
    Mende (ou même Lodève)-Montauban en 1910 c’était pas proche. La fiche matricule indique que ce n’est qu’au printemps 1911 qu’il est passé au 143e RI. Là c’est moins loin que Lodève ou Mende pour se rendre à Montauban mais tout de même, ce n’est pas à côté non plus.
    Dans la nécrologie (Ceux qui tombent) de Fournié, dans le Cri, il est question de la Section Paloise mais pas de Montauban. Comment comprenez vous la référence au petit basque ? Y aurait-il de la famille. Là encore, rien qui ne le rattache à Montauban. La référence au Collège (de Perpignan), je la comprends, il y a étudié et travaillé (pour le plus grand bonheur du développement du rugby auprès des scolaires) à son retour d’Afrique si je comprends bien.
  • 2
    Au cours de la journée d’étude du 20 mars j’ai appris que Joffre avait mis en avant les régiments des PO, assuré de la combativité, de la qualité de « ses » troupes catalanes et du 53e RI en particulier. Faire de ce régiment une force, une fierté « catalane » m’a un peu retourné. Je ne connais que de nom le livre de M Martinez à ce sujet et je ne sais pas s’il a fait une étude très poussée en particulier sur la troupe de ce régiment. Ce que je sais c’est que la dernière étude d’André Minet montre que Castres, une des plus grandes villes d’avant guerre de ce qui sera plus tard Midi Pyrénées, comptera au tout premier rang de ses morts, les combattants du…53e RI ! Sans compter le nombreux castrais qui sont passés par ce régiment et tomberont au sein d’une autre formation et qu’on retrouve en parcourant ce bouquin. Sans parler des nombreux castrais tombés au 24e RIC de Perpignan. Certes Minet ratisse très large dans son acceptation des « morts de Castres ».
    Aussi avec Schuller, le 20/08, pas moins de 8 castrais ne se relèveront pas ce jour là (sans compter les blessés qui mourront quelques jours plus tard) dans les combats de Dieuze et environs, ce qui en fait directement la journée de la guerre la plus noire pour la sous préfecture. 3 sont du 53e RI dont 2 au même endroit que Schuller (à Rorbach) et dont un semble avoir expiré prisonnier. Dans une moindre mesure, les castrais tombent aussi avec Nauté à Zillebeke. Pour en revenir à Fournié, le bois de la Hazelle a été funeste à aux moins 25 tarnais dont à minima 21 du 53e RI. Parmi ceux tombés avec Fournié, uniquement le même jour, je compte 3 castrais.
  • 3
    J’ai remarqué que certains de ces jeunes castrais accomplissaient leur service militaire à Perpignan et avaient donc du, de près ou de loin, suivre les exploits de l’ASP qui venaient de mettre en joie cette ville. Avaient-ils pu regagner Castres embrasser les leurs avant de partir ? J’en doute. Est-ce triste scénario qui arriva à René Calmettes ? André Minet affirme qu’il a été rappelé le 3 août 1914 au 53e RI. Effectivement c’est ce qu’indique le « tampon » de sa fiche matricule : arrivé au corps et aux armées ledit jour. Soldat de 2e classe incorporé le 8 octobre 1912 je ne sais pas s’il était concerné par la loi des 3 ans de 1913. :idea: Comme la fiche matricule n’indique ni le certificat de bonne conduite ni la fin de l’incorporation et encore moins le passage dans la réserve d’active, je suis porté à croire que Minet s’est trompé, que Calmettes était encore sous les drapeaux et pas rentré chez lui, à Castres. Qui est René Calmettes ? C’est certainement un petit joueur d’ « petit club » de l’époque, pour reprendre les termes d’un message récent de Michel «Moitz ». C’est le 10e nom (ordre alphabétique) du monument aux morts du Castres Olympique. Laissons Minet le présenter à travers diverses sources.
    CALMETTES René Louis Martin : Né le 14 novembre 1890 à Castres, domicilié 7 rue Malpas, employé de commerce, membre du CO, rappelé le 3 août 1914 comme soldat de 2e classe au 53e RI (Perpignan), tué à l’ennemi, le 1er novembre 1914, à 24 ans, à Saint-Eloi (Belgique), acte de décès transcrit le 6 mars 1920 à l’état civil de Castres. La fiche matricule indique sa taille et son niveau d’étude, indiqués par Minet : 1,56 m degré d’instruction 3.

    Minet a relevé sa présence sur le M.A.M. de l’actuel lycée J Jaurès, à l’époque « collège de garçons » ; et qui correspond certainement au cycle d’étude du lycée actuel. Cependant, s’il avait réussi son baccalauréat, lors de son incorporation il aurait dû être classé avec le n°5. Je n’ai pas encore trouvé dans quel commerce il travaillait. En revanche, lorsqu’il vint au monde, au 12 de la rue Sabatherie, on connait la profession de son père : boulanger. Mais ce n’est pas le célèbre fils de boulanger perpignanais qui m’a amené à digresser sur ce petit castrais au milieu des catalans. En revanche, c’est son coéquipier tombé en Belgique, à Saint Eloi (localité Sint Elooy, commune d’Ypres en français) c'est-à-dire Joseph Lida. Car René Calmettes y a aussi laissé sa vie.

    Difficile de savoir s’ils se côtoyaient, si le sous-lieutenant audois champion de France en Catalogne connaissait la passion du petit 2e classe tarnais ou lui a jamais adressé la parole. Ce qui semble établi c’est qu’ils sont tous les 2 morts le même jour de Toussaint 1914. En retrouvant la transcription du décès de Calmettes (en date du 8 et pas du 6 mars, comme dit Minet) j’ai appris que le castrais appartenait à la 6e compagnie du 53e RI. J’ignore quelle était celle de Lida. La 6e compagnie était celle du caporal Nauté, si l’on suit les informations de Renaud Martinez (message en date du 26/01/2012), tombé le 11 novembre suivant. Cependant la fiche MDH donne des informations différentes, elle le donne décédé 2 jours plus tôt et au sein de la 1ere compagnie (donc en même temps que le sergent Henric du S.o.p. ; même si rugby pioneers indique le décès au 2/11 dans son message du 10 mai 2010, je lis 9/11 dans la fiche sga mdh, comme l’indexateur).
L’histoire ne dit pas si la cicatrice de Calmettes derrière la tête était due à mauvais coup de pied…[/justify]
A ma place, ou perdu dans le pacifique Sud.
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zelaian
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Re: Rugby et rugbymen pendant la Grande Guerre

Message par zelaian »

Bonjour Lapérouse,
Bonjour à tous,

Concernant Fournié, j'ai tendance à faire confiance à Bodis et Lafond même si, on le sait, leur encyclopédie comporte parfois des erreurs.
Ils y indiquent que le demi de mêlée de l'ASP a également joué à l'US Montauban ainsi qu'à l'US Carcassonne. Pour ce dernier club sa présence s'explique par son affectation au 143e RI en avril 1911 et il apparait effectivement ici dans une compo, en tant que capitaine :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6 ... naise.zoom.

L'information donnée par Didier Blanc est donc en partie erronée puisqu'il était à l'USC pour la saison 11-12.
Sa présence à l'USM précédemment est expliquée ici par une raison d'ordre militaire :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6 ... .item.zoom
mais en contradiction avec sa fiche matricule ...

J'ai trouvé dans Le Sport une compo de l'USM, invitée à Hardoy en octobre 1910 pour un match amical par l'Aviron qui lui a succédé au palmarès de 2e série :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4 ... .item.zoom
Il est également capitaine ce jour-là, au poste de demi de mêlée (Perry jouait à l'ouverture, il faut que je retrouve une source le confirmant).
A partir de ces infos, je vois mal comment un homonyme jouant au même poste, et qui aurait commandé le XV sapiacain, resterait inconnu pour nous.

A l'évidence, il reste des zones d'ombre dans son parcours militaire entre son incorporation au 142e RI et sa montée en grade qui le conduit au 143e en tant que sous-lieutenant.
Pour son équipier Courrégé c'est en revanche tout à fait clair : il a bien fait son service au 11e RI et il figure sur une photo de l'USM en 1912. Et il y a de grandes chances que sa venue à l'ASP soit liée au fait qu'il ait connu Fournié à Montauban.

à bientôt
DENIS
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rugby-pioneers
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Re: Rugby et rugbymen pendant la Grande Guerre

Message par rugby-pioneers »

Bonjour à tous,

Merci Michel d'avoir ainsi suivi la piste du maillot du SABT!

J'ai une petite question, pas pressée et pas fondamentale... j'ai cette photo du SAB non datée avec 12 portraits. En limitant la recherche sur leur capitaine Harders (les capitaines ont droit à une photo plus grande que le autres!), pourrais tu savoir si ce sont des footeux (mon opinion... même si l'absence de gardien de but me gène...), et proposer une date ?
sab-min.jpg
sab-min.jpg (236.13 Kio) Consulté 2305 fois
photo haute def: https://c1.staticflickr.com/3/2165/2369 ... d077_o.jpg

Merci également à Lapérouse d'ouvrir à nouveau le dossier Perpipgnanais... et de s'apercevoir qu'il n'y a pas de chercheur (de trouveur aussi!) plus rapide et plus agile que notre ami Denis!!

Je profite de ce paragraphe pour joindre (à nouveau ? je ne sais plus... le temps passe...) ce cliché tiré
du livre d'Albert BAUSIL et Jean VIDAL ("Le Rugby Catalan" 1924). Cette photo montre l'équipe du Lycée Arago de Perpignan en 1913 : Aimé GIRAL et ses jeunes camarades posent autour du "pion" François FOURNIE... Une année à peine pour passer des bancs de l'école à l''équipe I de l'ASP puis à l'horreur de la guerre...
college de perpi-min.jpg
college de perpi-min.jpg (227.64 Kio) Consulté 2305 fois
Je crois bien me rappeler que les "Green Devils" - nom que se donnèrent les jeunes de l'ASP pendant que le club se met en sommeil durant la Guerre - portaient aussi ce trèfle... quelqu'un aurait une photo ou un texte ?

On imagine aisément qu'une partie de ces garçons ait pu rejoindre rapidement les clubs "senior" de la ville. Le MAM de l'ASP+SOP au stade Aimé GIRAL a cinq noms en commun avec cette équipe lycéenne. Outre Aimé GIRAL et François FOURNIE, on trouve un J.MIQUEL et un C.BLANC que Memorial Genweb n'a pas identifié. Le cinquième est très vraisemblablement Jean MONCEU, né le 24 avril 1896 à Prades et tombé dans la Marne le 5 juillet 1917 sous l'uniforme du 57eme R.A.
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... 2bf60f041c
fiche matricule 436, classe 1916 aux AD66... mais je n'ai pas trouvé le bon lien :(

(les éditeurs de M.BAUSIL auraient quand même pu lui offrir une meilleure qualité d'impression...)

edit: je n'ai pas (encore) trouvé de photo des Green Devils, mais l'ouvrage de souvenirs de Jep Pascot ("Six Maillots de Rugby") évoque ce maillot et s'accompagne d'une aquarelle d'André Planson qui me semble montrer, malgré la stylisation, un trèfle!
pascot planson-min.jpg
pascot planson-min.jpg (208.04 Kio) Consulté 2303 fois
@+
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laperouse
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Re: Rugby et rugbymen pendant la Grande Guerre

Message par laperouse »

Merci Zelaian pour ces explications limpides.

Il manquerait donc au moins une ligne entre d'affectation entre le 142e RI et le 143e RI :!:
Si au moins la fiche était juste pour le grade de caporal au sein du 142e on pourrait penser qu'après un an passé dans ce régiment il est allé étrenner sa promotion de sergent après sa nomination dans un autre régiment (ce qui est souvent le cas) de T&G. L'article de presse étant du 24/10/1910 (visiblement à Montauban on écrivait son nom toujours avec "ER") on pourrait ainsi penser qu'il n'a pas intégré l'USM avant la saison 1910-1911. Mais capitaine (de l'équipe de rugby) dès son arrivée, ça peut aussi surprendre... donc la date de son arrivée reste un mystère. J'espère quand même que son affectation au 143e en avril 1911 ne soulève pas d'objection :|
Il manque le grade d'adjudant dans sa FM, c'est ça? :?: c'est bizarre mais j'ai pas le souvenir d'avoir vu ce grade souvent indiqué dans les fiches matricules des tarnais...
Vous avez compris l'allusion de Bausil au sujet de la section paloise? :?:

PS: j'ai eu confirmation que la journée du mardi 20 mars a bien été enregistrée pour le compte de l'organisateur. Je n'en sais pas plus.
Une reprise du résumé paru dans rugbyrama figure dorénavant sur le site du festival.
Il faut aller tout en bas de la page et cliquer sur le +
http://rugbimages.com/concours-presse-ecrite-2


Je vois sur la photo que R Cazals a présenté celle du club décimé (le terme n'est pas approprié) dans lequel un des 500 témoins de la grande guerre, Antoine Beisse, fait figure de rescapé de la saignée dans la jeunesse française et en particulier dans certains clubs de rugby méridionaux. Je ne sais pas s'il a donné l'explication du nom du club. J'ai toujours cru que les habitants s'appelaient les chauriens et pas castelnaudariens.
A ma place, ou perdu dans le pacifique Sud.
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