LAURENT Auguste Henri Olivier - cl 1917 - fiche recrutement
Publié : ven. nov. 15, 2019 7:53 pm
Bonsoir tout le monde !
Questions sur ce qui est écrit en rouge ........ merci beaucoup pour votre aide
LAURENT Auguste Henri Olivier - 1r_8330 - cl 1917 - N° mat 2294 – p 516 et 517 /870
http://archivesenligne.pasdecalais.fr/v ... te=1r_8330
http://archivesenligne.pasdecalais.fr/v ... te=1r_8330
Né le 11 octobre 1897 à La Couture, canton de Béthune, dépt du Pas de Calais, résidant à Bruay en Artois, canton d’Houdain
Fils de Pierre et de Barlet Elise, domciliés à Bruay
Signalement
Cheveux foncés, yeux gris, front vertical, nez gros rectiligne, visage gros et rond, taille 1,64 m
Profession rectifiée : moulineur - mineur - Chef taquets
Moulineur : ouvrier du jour employé au moulinage.
Moulinage : recette du puits située au jour où sont décagées les berlines pleines et encagées les berlines vides. Le mot vient de moulin en raison du mouvement des berlines (moulinache).
Chef taquet : responsable aux manoeuvres de la cage, encagement et décagement des berlines dans la cage.
Encagement : action de charger les berlines à l' intérieur de la cage d' extraction.
Le terme, plus souvent utilisé, est chef taqueur : ouvrier qui règle à proximité d’un accrochage le chargement et le déchargement des cages. Il surveille les encageurs et les avanceurs de berlines et transmet les signaux pour la remontée des cages au taqueur de surface ou au machiniste d’extraction.
Degré d’instruction : 3
Décision du Conseil de révision et motifs
Inscrit sous le n° 503 de la liste du canton d’Houdain
Classé dans la 1ère partie de la liste en 1915 Bon service armé
1 / Incorporé à compter du 7 janvier 1916 – arrivé au corps le 9 janvier 1916 et soldat de 2ème classe le dit jour
Stage aux Grenadiers et bombardiers du 30 octobre au 4 novembre 1916
2 / Parti aux armées le 29 mars 1917 - Evacué intoxiqué le 16 juillet 1918 - Atteint d’intoxication au combat de Venteuil (Marne)
Retour au front le 22 août 1918 -
Evacué malade le 23 novembre 1918 – Rentre au dépôt le 7 janvier 1919
Passé à la 25ème zone des armées le 24 janvier 1919
Nommé Caporal le 19 juin 1919 – mis en sursis aux mines de Bruay le 18 août 1919
Certificat de bonne conduite accordé
5 / Envoyé en congé illimité le 20 décembre 1920
154/10 échelon par le dépôt démobilisateur 73ème R. I. à Béthune
Le renvoi des soldats à la vie civile s’est effectué de façon échelonnée. Le 10e échelon est le dernier. Il est donc démobilisé en 1920.
se retire à Bruay (P de C)
6 / Classé dans l’affectation spéciale comme employé aux mines de Bruay le 31 mai 1929
sur papier ajouté
3 / Évacué intoxiqué le 16 juillet 1918 à l’intérieur -
Hôpital 81 à Dijon du 18 juillet 1918 –
Caserne Dampierre, 3 rue Chancelier de l'Hospital : annexe de l'HC n° 81 (500 lits)
http://dijon1900.blogspot.com/2015/11/1 ... dijon.html
Ecole Saint-François-de-Sales, 3 rue du Lycée-41 rue Vannerie : hôpital complémentaire n° 81 (205 lits)
http://dijon1900.blogspot.com/2015/11/1 ... dijon.html
Rentre aux armées le 22 août 1918
Evacué le 23 novembre 1918 HO2 12/2 le 29 novembre 1918 –
Evacué par train sanitaire à l’intérieur entre le 2 décembre 1918 à l’Hôpital …. 12 Le Puy – sorti le 12 décembre 1918
10 jours de convalescence + 10 jours de détente – rentre au dépôt le 7 janvier 1919
Corps d’affectation
Armée active : 1 er groupe cycliste n° matricule 1021
Un groupe = commandement / 3 pelotons chacun composés d’une section mitrailleuses
et de 2 sections de Chasseurs Cyclystes
1er Groupe Cycliste insigne No 26
origine: 1er oct. 1913, Vincennes, puis fort de Noisy -le-Sec
formé à partir du 26e BCP
viewtopic.php?t=53612
Disponibilité et réserve
33ème R. I. (R) => R pour Réserve de l'armée active
91ème R. I. Mézières P. M. (Position Militaire)
91ème R. I. Stenay PlA (Plan A de mobilisation) organisée par des plans généraux qui évoluent dans le temps.
Centre Mobilisateur d’infanterie 23 - 23 - Centre Mobilisateur - Infanterie - Région Militaire : Amiens (2e) - garnison principale : Mézières - Détachement : Revin
Centre Mobilisateur d’infanterie 65 (….) ??
Campagnes
Contre l’Allemagne du 8 janvier 1916 au 18 août 1919
Intérieur du 8 janvier 1916 au 28 mars 1917
Aux armée du 29 mars 1917 au 15 juillet 1918
Évacué Intérieur du 16 juillet 1918 au 21 août 1918
Aux armées du 22 août 1918 au 22 novembre 1918
Évacué malade du 23 novembre 1918 au 6 janvier 1919
Intérieur du 7 janvier 1919 au 23 janvier 1919
Aux armées du 24 janvier 1919 au 18 août 1919
Localités
10 avril 1937 – Bruay - Gie Bruay –rue Alexandre Grez - (R)ésidence
signalement à la gendarmerie de Bruay où il a déclaré le changement de résidence rue Alexandre Grez
Bruay 40 rue de Colombie
Certificat de Position Militaire Carcom (Caisse de retraite complémentaire des ouvriers mineurs) le 9 octobre 1962
(sur côté) Arras le 16 juin 1931
Je ne sais pas où est passé le 4 /
***
LISTE NOMINATIVE des Officiers, Sous-Officiers, Caporaux et Soldats du 91e R. I.
tués à l'ennemi ou décédés des suites de blessures de guerre pendant la Campagne 1914-1918
http://tableaudhonneur.free.fr/91eRI.pdf
***
L’offensive allemande en Champagne 15 au 19 juillet 1918
http://www.chtimiste.com/batailles1418/ ... mpagne.htm
Le 15 juillet.
Dans la soirée du 14 juillet la préparation d'artillerie commence vers minuit et l'attaque, dont l'heure est décalée, semble-t-il, de l'ouest à l'est, se déclenche à 1h20 au sud de la Marne, à 1h40 à Chaunuzy.
Pendant la nuit, l'ennemi jette des ponts et des passerelles, sur la Marne, deux entre Tréloup et Dormans, les plus importants, de 5 à 10 mètres de large, d'autres en face de Soilly, Courthiézv, Leuilly, Jaulgonne, Mézy et Chartèves.
Avant le lever du jour, l'ennemi franchit la Marne, et attaque à Mareuil le Port, les divisions de première ligne établies sur la rive sud.
Les positions de Courthiézy, Soilly, Chavenay, Troissy, Nesle-le-liepons sont âprement défendues. Le terrain n'est cédé que pied à pied et toute cette région est le théâtre de combats héroïques.
Les 33e,52e,53e coloniaux entre autre unités, se couvrent de gloire par leur défense de Mareuil-le-Port et par leur résistance dans les bois de Nesle-le-Repons.
Les Allemands sont arrêtés sur la ligne Celles-lès-Condé, la Chapelle-Monthodon, Comblizy (où déjà les réserves françaises passent à la contre-attaque), Oeuilly, Reuil.
Au nord de la Marne l'attaque, contenue toute la matinée sur la première position par 2 divisions françaises et le 2e corps italien, progresse dans la soirée jusqu'à la seconde position où elle est arrêtée.
Pendant toute la journée, malgré les épais rideaux de fumée qui les dissimulent, les avions alliés repèrent les ponts jetés sur la Marne et les bombardent à faible hauteur ; ils en détruisent plusieurs, précipitant les troupes et les convois dans la rivière ; ensuite, ils attaquent à la mitrailleuse les troupes qui ont débouché sur la rive sud.
Dans la seule journée du 15, les bombardiers français, aidés par leurs camarades américains et britanniques, jettent 44 tonnes de projectiles sur les passages de la Marne et infligent à l'ennemi des pertes considérables.
« Il n'y a guère de fleuve qui ait été aussi bien défendu », dira le journal de Berlin
les 16 et 17 juillet
Grâce à une formidable débauche d’obus toxiques qui a permis aux pontonniers allemands d’établir de nombreuses passerelles au moyen de câbles d’acier, six divisions allemandes ont réussi à franchir la rivière avant l’aube.
Mais ce succès est vite enrayé. A gauche, une division américaine se précipite à la contre attaque dans une fougue magnifique, et rejette l’ennemi dans la Marne, empêchant de ce côté tout élargissement de la tête de pont.
En particulier la division du général Boulangé, la 51e, a perdu 77 officiers et 3300 soldats, les héroïques 33e et 73e régiment d’infanterie sont décimés.
Questions sur ce qui est écrit en rouge ........ merci beaucoup pour votre aide
LAURENT Auguste Henri Olivier - 1r_8330 - cl 1917 - N° mat 2294 – p 516 et 517 /870
http://archivesenligne.pasdecalais.fr/v ... te=1r_8330
http://archivesenligne.pasdecalais.fr/v ... te=1r_8330
Né le 11 octobre 1897 à La Couture, canton de Béthune, dépt du Pas de Calais, résidant à Bruay en Artois, canton d’Houdain
Fils de Pierre et de Barlet Elise, domciliés à Bruay
Signalement
Cheveux foncés, yeux gris, front vertical, nez gros rectiligne, visage gros et rond, taille 1,64 m
Profession rectifiée : moulineur - mineur - Chef taquets
Moulineur : ouvrier du jour employé au moulinage.
Moulinage : recette du puits située au jour où sont décagées les berlines pleines et encagées les berlines vides. Le mot vient de moulin en raison du mouvement des berlines (moulinache).
Chef taquet : responsable aux manoeuvres de la cage, encagement et décagement des berlines dans la cage.
Encagement : action de charger les berlines à l' intérieur de la cage d' extraction.
Le terme, plus souvent utilisé, est chef taqueur : ouvrier qui règle à proximité d’un accrochage le chargement et le déchargement des cages. Il surveille les encageurs et les avanceurs de berlines et transmet les signaux pour la remontée des cages au taqueur de surface ou au machiniste d’extraction.
Degré d’instruction : 3
Décision du Conseil de révision et motifs
Inscrit sous le n° 503 de la liste du canton d’Houdain
Classé dans la 1ère partie de la liste en 1915 Bon service armé
1 / Incorporé à compter du 7 janvier 1916 – arrivé au corps le 9 janvier 1916 et soldat de 2ème classe le dit jour
Stage aux Grenadiers et bombardiers du 30 octobre au 4 novembre 1916
2 / Parti aux armées le 29 mars 1917 - Evacué intoxiqué le 16 juillet 1918 - Atteint d’intoxication au combat de Venteuil (Marne)
Retour au front le 22 août 1918 -
Evacué malade le 23 novembre 1918 – Rentre au dépôt le 7 janvier 1919
Passé à la 25ème zone des armées le 24 janvier 1919
Nommé Caporal le 19 juin 1919 – mis en sursis aux mines de Bruay le 18 août 1919
Certificat de bonne conduite accordé
5 / Envoyé en congé illimité le 20 décembre 1920
154/10 échelon par le dépôt démobilisateur 73ème R. I. à Béthune
Le renvoi des soldats à la vie civile s’est effectué de façon échelonnée. Le 10e échelon est le dernier. Il est donc démobilisé en 1920.
se retire à Bruay (P de C)
6 / Classé dans l’affectation spéciale comme employé aux mines de Bruay le 31 mai 1929
sur papier ajouté
3 / Évacué intoxiqué le 16 juillet 1918 à l’intérieur -
Hôpital 81 à Dijon du 18 juillet 1918 –
Caserne Dampierre, 3 rue Chancelier de l'Hospital : annexe de l'HC n° 81 (500 lits)
http://dijon1900.blogspot.com/2015/11/1 ... dijon.html
Ecole Saint-François-de-Sales, 3 rue du Lycée-41 rue Vannerie : hôpital complémentaire n° 81 (205 lits)
http://dijon1900.blogspot.com/2015/11/1 ... dijon.html
Rentre aux armées le 22 août 1918
Evacué le 23 novembre 1918 HO2 12/2 le 29 novembre 1918 –
Evacué par train sanitaire à l’intérieur entre le 2 décembre 1918 à l’Hôpital …. 12 Le Puy – sorti le 12 décembre 1918
10 jours de convalescence + 10 jours de détente – rentre au dépôt le 7 janvier 1919
Corps d’affectation
Armée active : 1 er groupe cycliste n° matricule 1021
Un groupe = commandement / 3 pelotons chacun composés d’une section mitrailleuses
et de 2 sections de Chasseurs Cyclystes
1er Groupe Cycliste insigne No 26
origine: 1er oct. 1913, Vincennes, puis fort de Noisy -le-Sec
formé à partir du 26e BCP
viewtopic.php?t=53612
Disponibilité et réserve
33ème R. I. (R) => R pour Réserve de l'armée active
91ème R. I. Mézières P. M. (Position Militaire)
91ème R. I. Stenay PlA (Plan A de mobilisation) organisée par des plans généraux qui évoluent dans le temps.
Centre Mobilisateur d’infanterie 23 - 23 - Centre Mobilisateur - Infanterie - Région Militaire : Amiens (2e) - garnison principale : Mézières - Détachement : Revin
Centre Mobilisateur d’infanterie 65 (….) ??
Campagnes
Contre l’Allemagne du 8 janvier 1916 au 18 août 1919
Intérieur du 8 janvier 1916 au 28 mars 1917
Aux armée du 29 mars 1917 au 15 juillet 1918
Évacué Intérieur du 16 juillet 1918 au 21 août 1918
Aux armées du 22 août 1918 au 22 novembre 1918
Évacué malade du 23 novembre 1918 au 6 janvier 1919
Intérieur du 7 janvier 1919 au 23 janvier 1919
Aux armées du 24 janvier 1919 au 18 août 1919
Localités
10 avril 1937 – Bruay - Gie Bruay –rue Alexandre Grez - (R)ésidence
signalement à la gendarmerie de Bruay où il a déclaré le changement de résidence rue Alexandre Grez
Bruay 40 rue de Colombie
Certificat de Position Militaire Carcom (Caisse de retraite complémentaire des ouvriers mineurs) le 9 octobre 1962
(sur côté) Arras le 16 juin 1931
Je ne sais pas où est passé le 4 /
***
LISTE NOMINATIVE des Officiers, Sous-Officiers, Caporaux et Soldats du 91e R. I.
tués à l'ennemi ou décédés des suites de blessures de guerre pendant la Campagne 1914-1918
http://tableaudhonneur.free.fr/91eRI.pdf
***
L’offensive allemande en Champagne 15 au 19 juillet 1918
http://www.chtimiste.com/batailles1418/ ... mpagne.htm
Le 15 juillet.
Dans la soirée du 14 juillet la préparation d'artillerie commence vers minuit et l'attaque, dont l'heure est décalée, semble-t-il, de l'ouest à l'est, se déclenche à 1h20 au sud de la Marne, à 1h40 à Chaunuzy.
Pendant la nuit, l'ennemi jette des ponts et des passerelles, sur la Marne, deux entre Tréloup et Dormans, les plus importants, de 5 à 10 mètres de large, d'autres en face de Soilly, Courthiézv, Leuilly, Jaulgonne, Mézy et Chartèves.
Avant le lever du jour, l'ennemi franchit la Marne, et attaque à Mareuil le Port, les divisions de première ligne établies sur la rive sud.
Les positions de Courthiézy, Soilly, Chavenay, Troissy, Nesle-le-liepons sont âprement défendues. Le terrain n'est cédé que pied à pied et toute cette région est le théâtre de combats héroïques.
Les 33e,52e,53e coloniaux entre autre unités, se couvrent de gloire par leur défense de Mareuil-le-Port et par leur résistance dans les bois de Nesle-le-Repons.
Les Allemands sont arrêtés sur la ligne Celles-lès-Condé, la Chapelle-Monthodon, Comblizy (où déjà les réserves françaises passent à la contre-attaque), Oeuilly, Reuil.
Au nord de la Marne l'attaque, contenue toute la matinée sur la première position par 2 divisions françaises et le 2e corps italien, progresse dans la soirée jusqu'à la seconde position où elle est arrêtée.
Pendant toute la journée, malgré les épais rideaux de fumée qui les dissimulent, les avions alliés repèrent les ponts jetés sur la Marne et les bombardent à faible hauteur ; ils en détruisent plusieurs, précipitant les troupes et les convois dans la rivière ; ensuite, ils attaquent à la mitrailleuse les troupes qui ont débouché sur la rive sud.
Dans la seule journée du 15, les bombardiers français, aidés par leurs camarades américains et britanniques, jettent 44 tonnes de projectiles sur les passages de la Marne et infligent à l'ennemi des pertes considérables.
« Il n'y a guère de fleuve qui ait été aussi bien défendu », dira le journal de Berlin
les 16 et 17 juillet
Grâce à une formidable débauche d’obus toxiques qui a permis aux pontonniers allemands d’établir de nombreuses passerelles au moyen de câbles d’acier, six divisions allemandes ont réussi à franchir la rivière avant l’aube.
Mais ce succès est vite enrayé. A gauche, une division américaine se précipite à la contre attaque dans une fougue magnifique, et rejette l’ennemi dans la Marne, empêchant de ce côté tout élargissement de la tête de pont.
En particulier la division du général Boulangé, la 51e, a perdu 77 officiers et 3300 soldats, les héroïques 33e et 73e régiment d’infanterie sont décimés.