capitaine Renon Jean, ferme de la Chapelle

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mikado
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Re: capitaine Renon Jean, ferme de la Chapelle

Message par mikado »

Bonjour

Le capitaine Renon fait bien partie de la 17e promotion Nicolas II (1896-1897) de Saint-Maixent sans autre précision que son grade.

Cordialement
CD9362
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Re: capitaine Renon Jean, ferme de la Chapelle

Message par CD9362 »

JACQUELOT DU BOISROUVRAY le lieutenant qui accompagne le Capitaine RENON
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k ... 5/f35.item
"148e rég. d'infanterie.
JACQUELOT DU BOISROUVRAY (Alain-Marie), mie 270, lieutenant : officier qui était
de tout premier ordre comme valeur morale et militaire. Faisant partie d'un détachement du 148e encerclé par l'ennemi, a essayé pendant quinze jours de le ramener dans les lignes françaises. Blessé une première fois, a héroïquement continué à se défendre, ne voulant pas abandonner son capitaine grièvement blessé. Est glorieusement tombé pour la France transpercé de dix autres balles. Croix de guerre
avec palme. "

A rapprocher du rapport BEAUCOUDREY page 5 du 2eme JMO du 148 e RI "26 N 696/2" qui relate une action du 1er au 13 septembre d'un groupe de 35O Hommes derrière les lignes , la description de l'action ressemble beaucoup à la citation au Journal Officiel de RENON [/b] ? Bien que dans son rapport ce BEAUCOUDREY ne parle ni de RENON , ni de JACQUELOT DU BOISROUVRAY...
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... ce84544aa0

AU JO citation de BEAUCOUDREY
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k63464505/f6.item
"DE BEAUCOUDREY (Louis-Joseph-Ganne),
Lieutenant au 148erég. d'infanterie : séparé de son régiment le 1er septembre, a rassemblé organisé et fait vivre pendant douze jours un détachement de 400 hommes au milieu des lignes ennemies. A rallié son régiment à temps pour prendre part effectivement et avec succès a divers combats où il s'est fait remarquer à la tête de sa compagnie par son calme, son énergie et sa volonté de se maintenir au poste dangereux qui lui avait été confié. "
----------
Trouvé dans le 1er JMO 148e RI à la date du 1er septembre, la mention des 9 compagnies manquantes, 1er, deuxième et troisième bataillons séparés du reste du régiment, dont les Compagnies 5e ( Renon) et 6e (Jacquelot (de Boisrouvrey))
BEAUCOUDREY (Louis-Joseph-) lui est dans la compagnie n°9 au deuxième bataillon.
Donc peut-être y a t-il eu 400 H+ 350 H qui ont reliés tardivement le 148 eRI avec des parcours différents .
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... 9e1e72c8e5
En y regardant de plus près RENON meurt vers Ville-sur-Tourbe ( Cernay-en-Dormois) pas du tout à près l'endroit ou se situe le 148e à cette date (Berry au Bac) , donc c'est normal de ne pas le trouver dans le JMO du 148e RI ...Faudrait trouver des JMO d'autres régiments à proximité de la Chapelle...Servon Melzicourt. Car évidemment les morts ne peuvent pas faire de rapport!
peut-être là
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lignard2
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Re: capitaine Renon Jean, ferme de la Chapelle

Message par lignard2 »

Bonjour

Pour ce qui est du capitaine Renon, il y a un officier répondant au nom de Renon dans un cimetière militaire du côté de Suippes. mais ce n'est pas celui du 148ème.
On ne connaît d'ailleurs pas l'endroit où Jean Renon du 148ème est inhumé. Peut-être un retour dans le village natal????
Pour Jacquelot du Boisrouvray, il est présent sur le mam de Quimper et inhumé dans le caveau familial qui se trouve dans le cimetière communal de Quimper.
forum mam quimper.jpg
forum mam quimper.jpg (160.25 Kio) Consulté 838 fois

Merci pour ces compléments d'informations.
Lignard2

NB. Pour la 5ème compagnie du capitaine Renon perdue momentanément (JMO 148ème)... je possède les carnets de notes (copie) d'un soldat de cette 5ème compagnie mais il faisait partie de la 20aine ayant été décrochés de leur compagnie et qui ont retrouvé le bataillon directement. Je ne trouverai pas donc de réponse dans ces notes sauf que ce soldat se demande pendant plusieurs jours... "où se trouve ma chère compagnie" (et tous ses copains)
« Il portait ainsi en lui le nom de quelques camarades, laissés dans les petits cimetières de Champagne ou de l’Aisne, ou bien entre les lignes, sur la terre à personne, » Roland Dorgelès
CD9362
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Re: capitaine Renon Jean, ferme de la Chapelle

Message par CD9362 »

Trouvé dans le 1er JMO 148e RI à la date du 1er septembre, la mention des 9 compagnies manquantes, 1er, deuxième et troisième bataillons séparés du reste du régiment, dont les Compagnies 5e ( Renon) et 6e (Jacquelot (de Boisrouvrey))
BEAUCOUDREY (Louis-Joseph-) lui est dans la compagnie n°9 au deuxième bataillon.
Donc peut-être y a t-il eu 400 H+ 350 H qui ont reliés tardivement le 148 eRI avec des parcours différents .
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... 9e1e72c8e5
En y regardant de plus près RENON meurt vers Ville-sur-Tourbe ( Cernay-en-Dormois) pas du tout à près l'endroit ou se situe le 148e à cette date (Berry au Bac) , donc c'est normal de ne pas le trouver dans le JMO du 148e RI ...Faudrait trouver des JMO d'autres régiments à proximité de la Chapelle...Servon Melzicourt. Car évidemment les morts ne peuvent pas faire de rapport!
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Suite
Dans l'historique du régiment on voit bien qu'il y a trois groupes qui sont séparés du régiment début septembre 1914:
"Ce même jour, 300 hommes environ, dont le lieutenant de Beaucoudrey avait pris le
commandement, et qui étaient séparés du Régiment depuis Coucy-le-Château, le rejoignirent. Marchant seulement de nuit, stationnant le jour dans les villages non occupés par les troupes
allemandes, [...] Un autre détachement avec le lieutenant Camus, le sous-lieutenant Tassinet quelques sous-officiers était également parvenu à se soustraire à la capture et avait rencontré les premiers éléments français à Hermonville d’où il avait été dirigé le 13 septembre sur Berry-au-Bac,[...]
"On apprit par la suite, qu’un groupe, égaré dans les mêmes circonstances, composé d’hommes des 5è et 6è Compagnies, et commandé par le capitaine Renon auquel s’étaient joints le lieutenant de Jacquelot et quelques officiers, s’était heurté à une troupe allemande, vers Servon-en-Argonne. Le capitaine Renon, avec quelques hommes se réfugia dans la ferme de La Chapelle, près de Ville-sur-Tourbe, où il se défendit et refusa de se rendre. Au cours du combat, il fut mortellement blessé. Il engagea les survivants à tenter une sortie et à le laisser sur place pour leur éviter la captivité, mais le lieutenant de Jacquelot, quoique atteint d’une balle au bras, ne voulut point l’abandonner. Les Allemands, peu après, s’emparèrent de la ferme et l’incendièrent après avoir achevé les blessés. Les débris du détachement furent capturés le lendemain 14 septembre. Le sous-lieutenant Gaucher réussit à s’échapper ainsi que le sergent Germain qui fut assez audacieux et énergique pour se frayer un passage et rentrer dans les lignes françaises le 16 septembre, à Vienne-la-Ville; avec les soldats qu’il avait su grouper sous son commandement."
http://tableaudhonneur.free.fr/148eRI-V2.pdf

Mais ça , je pense que vous le saviez-déjà, évidemment...

Petit ajout
JMO 148e RI, page du 9 octobre 1914 : citation à l'ordre de l'armée du Capitaine Renon
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... ce8457d61c
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lignard2
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Re: capitaine Renon Jean, ferme de la Chapelle

Message par lignard2 »

Bonjour AD-Line
Merci encore pour votre message. En effet, je suis à la recherche des autres régiments présents lors de ce 13 septembre. Ils sont peu nombreux, pour ces deux journées concernant le 148ème ri, j'en ai trouvé déjà un le 42ème RA. C'était pour la plupart des unités égarées qui s'étaient regroupées en une colonne.Un certain général Royer a fait un rapport sur cette escarmouche. Général ROyer (général à l'époque ou bien devenu général???). Une partie de son rapport se trouve dans un livre qui traite de ces journées. J'en ai des copies (les pages pour ces deux journées).. mais (et certains pourront en témoigner) je n'ai pas d'ordre et j'ai égaré la page de couverture, (titre et auteur)!!! et la page avec les notes et sources!! C'est vous dire!! Heureusement je peux retrouver cela.
Voici un extrait de ce livre. (annotations de l'auteur)
J'ai déjà retrouvé des infos sur certains de ces noms dans les sources habituelles. Il me reste encore du boulot surtout avec les AD
bien cordialement
Lignard2
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« Il portait ainsi en lui le nom de quelques camarades, laissés dans les petits cimetières de Champagne ou de l’Aisne, ou bien entre les lignes, sur la terre à personne, » Roland Dorgelès
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