Re: les femmes pendant la Grande Guerre (en p 1: accès au sommaire)
Publié : lun. juin 27, 2016 9:54 pm
Bonjour à toutes et tous
si dans la presse quand est souligné l’effort patriotique des femmes pendant la tourmente
reviennent les transports avec receveuses, nettoyeuses ou contrôleuses
il est des emplois plus inattendus comme «chauffeuses de locomotive»
« […] deux normandes, mesdames VIARD et DEBRIS, ont demandé d’entrer au service de l’Ouest-Etat
et ont été agréées après avoir subi un examen médical attestant qu’elles ont la vue et les forces physiques
nécessaires pour remplir convenablement leurs nouvelles fonctions.
C’est sur des locomotives qui effectuent les manœuvres à l’intérieur de la gare de Fécamp qu’elles font leur service.
Vêtues d’une combinaison bleue, on peut les voir enfournant courageusement le charbon dans le foyer de leur machine
et graissant ses organes pendant douze heures de travail effectif quotidien, de six heures du matin à six heures du soir.
Leur salaire est de 5 francs par jour, ce qui est un peu maigre.
Mme DEBRIS est âgée de trente-huit ans, Mme VIARD en a vingt-six.
La guerre leur a pris leurs maris qui étaient déjà au service de l’Ouest-Etat.
L’un deux a succombé à ses blessures dans les premiers jours des hostilités ; l’autre a été fait prisonnier. »
(Almanach illustré du petit parisien 1918 page 42 – Gallica)
Amicalement
Francine
si dans la presse quand est souligné l’effort patriotique des femmes pendant la tourmente
reviennent les transports avec receveuses, nettoyeuses ou contrôleuses
il est des emplois plus inattendus comme «chauffeuses de locomotive»
« […] deux normandes, mesdames VIARD et DEBRIS, ont demandé d’entrer au service de l’Ouest-Etat
et ont été agréées après avoir subi un examen médical attestant qu’elles ont la vue et les forces physiques
nécessaires pour remplir convenablement leurs nouvelles fonctions.
C’est sur des locomotives qui effectuent les manœuvres à l’intérieur de la gare de Fécamp qu’elles font leur service.
Vêtues d’une combinaison bleue, on peut les voir enfournant courageusement le charbon dans le foyer de leur machine
et graissant ses organes pendant douze heures de travail effectif quotidien, de six heures du matin à six heures du soir.
Leur salaire est de 5 francs par jour, ce qui est un peu maigre.
Mme DEBRIS est âgée de trente-huit ans, Mme VIARD en a vingt-six.
La guerre leur a pris leurs maris qui étaient déjà au service de l’Ouest-Etat.
L’un deux a succombé à ses blessures dans les premiers jours des hostilités ; l’autre a été fait prisonnier. »
(Almanach illustré du petit parisien 1918 page 42 – Gallica)
Amicalement
Francine