les femmes pendant la Grande Guerre (+ accès au sommaire)

[alain13]

Bonjour à toutes et à tous,

A Marseille aussi...



Cette jeune et jolie dame parait fragile devant cette monstrueuse machine,.... mais c'est elle qui la manoeuvre !
C'est une employée des Etablissements Paulet à Marseille, qui avant guerre fabriquaient des appareils mécaniques, entre autres des machines à pétrir, et qui fabriquent maintenant des fusées en tous genres, notamment pour l'Artillerie navale.
La Société Léon Paulet emploient 3150 personnes dont 2530 femmes, et a du, devant la pénurie de machines spécialisées dans l'armement, fabriquer ses propres machines-outils.
Il existe une rue Léon Paulet à Marseille.

Cordialement,
alain

PS: J'espère que les obus pètris à Marseille avaient la qualité voulue ...

[Skellbraz .]

*
bonjour à toutes et tous
Merci Alain pour ce document, en effet on ne parle guère de ce site marseillais. En tout cas, c'est, pour moi, une découverte
Bien à vous
Brigitte
Indexé au sommaire en p1

[mikado]

Bonjour

L'illustration de la société marseillaise qu'Alain a postée ne serait-elle pas tirée de Je Sais Tout puisque celle-ci n'est pas citée ?

Cordialement

[marpie]

Bonjour ,

C'est dans la revue "J'ai vu" N° 134 du 9 juin 1917 consacrée aux usines de guerre .
J'en profite pour joindre la première page de présentation :

Bien amicalement
Marpie

[alain13]

Bonsoir,

Bien "Vu" Marpie,

On s'aperçoit en lisant ce numéro spécial de "J'ai vu" (et comme le disait Guy François), que des entreprises spécialisées dans toute autre chose (casseroles, papeterie, pneus, ....) dont certaines paraissent presque artisanales, se mettent à fabriquer des obus !
Il était sans doute inévitable que les premières productions n'aient pas été très bonnes, mais là en juin 1917, je doute que les entreprises citées aient eu de mauvais résultats.
Mais n'aurait-on pas manqué de munitions dans le cas contraire ?

Bonne soirée,
alain

[Skellbraz .]

*
Bonsoir à toutes et tous
Merci Marpie pour le cliché. A noter les bas de soie et les talons-aiguilles ( presque) de la dame.
Alain, passer de la fabrication de casseroles à celle d'obus, il n'y a eu qu'un pas... pour que ça "marmit[strike]t[/strike]e" dur
Bien à vous
Brigitte
les photos ont été indexées au sommaire

[Elise49]

Bonsoir à toutes et à tous
Merci à tous pour ces documents!
Bien jolie photo! effectivement :bien étudiée , le début de la com'
Cordialement

[Alain Dubois-Choulik]

Bonjour,
Ce que je remarque c'est que les obus etc.. sont astiqués comme de l'argenterie, ça n'aurait pas cadré avec l'image de la femme, encore que si on analyse bien, c'est Elle qui avait initié les "5 S".
Cordialement
Alain

[Skellbraz .]

c'est Elle qui avait initié les "5 S".

bonjour Alain,
les "5 S" ké za ko???
Pour ce qui concerne l'art d'astiquer l'argenterie, je crois que les dames d'autrefois y passaient pas mal de temps ( maintenant, on achète ce qui va au lave-vaisselle )
Bien à vous
Brigitte

[terrasson]

bonjour a tous
bonjour Brigitte bonjour Alain
les 5 "S " qu'es aquo?
vaqui les 5"S"
La méthode des 5 « S » est une technique de management japonaise visant à l'amélioration continue des tâches effectuées dans les entreprises. Élaborée dans le cadre du système de production de Toyota, elle tire son appellation de la première lettre de chacune de cinq opérations constituant autant de mots d'ordre ou principes simples :
Seiri (整理, ranger?) : supprimer l'inutile
Seiton (整頓, ordre?) : situer les choses
Seiso (清掃, nettoyage?) : (faire) scintiller
Seiketsu (清潔, propre?) : standardiser les règles
Shitsuke (躾, éducation?) : suivre et progresser

Cette démarche est parfois traduite en français par le mot ORDRE qui signifie :
Ordonner
Ranger
Dépoussiérer, Découvrir des anomalies
Rendre évident
Être rigoureux
certes cela n a rien à voir avec 14 18 nos anciens n avaient pas comme maintenant la standardisation....
cordialement
adischats
cristian terrasson