Forum PAGES 14-18

Bonjour,
Je travaille actuellement sur la reprise d'une exposition tendant à rendre hommage aux étudiants des facultés des Sciences et de Médecine de Toulouse.
Dans les informations déjà collectées, je me suis rendu compte qu'il restait des inscrits dans ces facultés pendant la guerre. Les chiffres ont baissé entre 1913 et 1914 mais il reste des centaines d'inscriptions.
Je me demandais si l'un ou l'une d'entre vous aurait une explication. Naïvement, je m'imaginais des facultés vidées quasi vide d'élèves entièrement suite à l'appel à la mobilisation général.
Je sais qu'il y a le cas des étudiants étrangers qui sont restés à la fac (56 en 1914), il y a quelques femmes aussi qui sont inscrites mais 554 inscriptions en médecine en 1914, ça me semble beaucoup.
Il y a t-il des exemples dans d'autres facultés ? Il y a t-il des exemples de dérogations pour ne pas aller à la guerre pour cause d'études?
Merci d'avance pour vos potentielles aides

Bonjour,


Sana apporter de réponse complète, il peut y avoir une différence notable entre le nombre d'inscrits et le nombre d'étudiants suivants réellement les cours !
La mobilisation supprimant toute forme de dérogation, les universités ou Ecole se sont vidées ; d'ailleurs bon nombre de professeurs se sont aussi retrouvés sous l'uniforme, les médecins étant particulièrement demandés.

Sur Gallica, vous devriez trouver des revues de médecine (dans la recherche avancée, en ciblant sur la période) qui vous donneront des détails sur les études en temps de guerre.

Des facilités étaient accordées dans différentes filières pour accorder les diplômes, peut-être était-ce le cas pour les étudiants en médecine, à la condition qu'ils maintiennent leur inscription ?


Cordialement,

Régis

merci beaucoup,
je vais aller voir sur Gallica, comme vous me l'avez conseillé.
J'ai pu accéder aux diplômés par années, et on voit une nette chute en 1914-1915.
Merci encore