Les Synthèses de presse du SA au Sécrétariat d'Etat d'Albert Thomas

[Tanker]

Bonsoir,

Aux AN de Pierrefitte-sur-Seine, dans le fond Albert Thomas, quelques articles de presse sur le Service Automobile.







Rattaché au Sous-Sécrétariat d'Etat à l'Artillerie et aux Munitions, le Service Automobile, réorganisé pour la
cinquième fois en Décembre 1916, conservera jusqu'à la fin de la guerre l'erreur initiale de ne pas avoir su
dissocier les fonctions, qui auraient du rester du ressort de l'Etat-Major, comme l'instruction à la conduite,
la formation des unités automobile, de celles liées plus directement au processus industriel du developpement
de l'Arme "Automobile".

Les ratés et lenteurs du programmes chars à ses débuts sont étroitement liés à ces défauts d'organisation.

Bonne lecture - Michel

[Tanker]

Un dernier exemple de dérive, dénoncée par la presse d'époque.



Le Député Bouilloux-Laffont, membre de la Commission de l'Armée, publie le 27 Novembre 1916,
un rapport d'enquête (très détaillé) sur le Service Automobile.



Ce rapport entrainera une nouvelle réorganisation du Service Automobile et du Secrétariat d'Etat d'Albert Thomas.
Il contient une étude très détaillée sur les postes d'officiers, leur surnombre, l'absence de qualification technique de bon nombre d'entre-eux,
et la faible proportion d'officier blessés au Front et finalement susceptibles de tenir ces postes en Zone de l'Intérieur.

Il aménera aussi, en Mars 1917, quelques députés à proposer une diminution significative du budget 3automobile de Tourisme".



Aux Armées, cette campagne contre ces abus se retrouve dans les contrôles d'usages illicites ou abusifs de voitures de Tourisme
par les officiers qui ont, pour la plupart interdiction de les conduire.

A suivre - Michel

[thierry767]

Bonsoir Michel,

Merci pour votre enquête dans ce fonds dont nous avons parlé...
C'est sûr qu'il il y a eu du bon dans le S.A., et du moins bon, entre les "magnifiques" et les déshérités, de grandes disparités que les auteurs de l'immédiate après-guerre se sont empressés d'oublier, en citant notes de service et ordres du jour à la gloire du service.

Je retiens surtout que les polémistes ne craignaient pas de dénoncer les Rochet "95514" et autres Panhard "98263", une utilisation inattendue des numéros matricules !

Bon week-end,

Thierry