Continuant mes recherhes sur le parcours de mon arrière-grand-père (cette fois-ci le belge), 3ème chasseur à pied de fortersse, je suis à la recherche de l'info suivante:
Le pont de Selzaete (Province d'Anvers) a-t-il été détruit en octobre 1914, et si oui, à quelle date?
D'autre part, quelqu'un aurait-il une photo de l'église de Sint-Job in't Goor détruite au début octobre 14?
Le pont de Selzaete a été détruit le 9 octobre 1914 (source : "Nos Héros Morts pour la Patrie").
Pour Sint Job, peut être trouverez vous votre bonheur ici : http://postcards.delcampe.net/list.php? ... cription=N
Cordialement
Annie
Merci pour l'info (j'e possède le bouquin, je vais aller voir), mais il y a un petit problème de date:
En effet, la majorité des rescapés de la fuite en Hollande du 3ème chasseurs à pieds de forteresse qui chechent à rejoindre l'armée de campagne traverse le pont le 11 octobre vers 7 heures du matin (la sentinelle ne voulant pas abaisser le pont avant cette heure). D'autres rescapés mais à titre individuel passent encore par Selzaete le 12/10.
Dans les notes consultées, on parle d'un pont-levis: peut-être y avait-il plusieurs ponts? J'ai cru voir qu'il exsitait un pont de chemin de fer (qui aurait été reconstruit en 1931?)
- Pour faire avancer le schimili, voici quelques témoignages du passage à Selzaete de troupes belge lors de la retraite d'Anvers:
1) "Les Carnets d'un fantassin de 1914"- Maurice MAREELS (2e compagnie du 1er bataillon du 7e de ligne)(1970):
Vendredi 09 octobre 1914:
(p.97 et s.) "(...) La fusillade pétille, c'est vraiment par miracle que les Allemands n'aient pu atteindre Moerbeke avant nous et que nous puissions nous sauver le long de la frontière. Il nous faudra marcher encore pour atteindre Selzaete le soir même.
Et la marche reprend, bien pénible, sur un mince petit sentier, suivant toutes les sinuosités de la ligne frontière; de distance en distance des postes de fantassins hollandais nous regardent passer; ils ont l'air de s'apitoyer sur notre sort; il est vrai que nous sommes dans un triste étatn le visage sale avec des lignes de sueur, des barbes hirsutes, des uniformes délabrés, des buffleteries racommodées avec des cordes, des souliers éculés. Certains ne pouvant plus supporter le frottement des chaussures à leurs pieds endoloris, avancent péniblement nu-pieds, appuyés sur leurs fusils. On ne saura jamais ce qu'il a fallu de volonté à cette armée en haillons pour ne pas s'être laissée allécher par le havre tentateur que constituait le voisinage immédiat d'un pays neutre. Pourtant, nous résistons à cette tentation et lorsque vers 10h du soir, nous pénétrons dans Selzaete, la ville est encombrée de soldats et de trains d'équipages. On se laisse conduire dans l'obscurité à travers charrettes et caissons; c'est un désordre indescriptible au milieu duquel des gendarmes nous indiquent le chemin à suivre. Nous arrivons au bord du canal Gand-Terneuzen. Avant de franchir l'immense pont de fer, on nous ordonne d'éteindre les pipes et les cigarettes car le pont est miné et sautera dès que nous l'aurons franchi. Nous nous sentirons ainsi pendant quelques heures à l'abri de l'ennemi qui nous poursuit toujours. (...)";
2) "La Retraite d'Anvers et la Bataille de l'Yser" - Marguerite BAULU (1918) (Paris, Librairie Perrin):
(p.49) "(...) Toute cette nuit du 9 (octobre1914), des traînards passèrent à Selzaete le canal de Terneuzen sur le beau pont-rail qui avait coûté huit millions, trois années de travail, et qui allait sauter le lendemain. (...)";
Mea culpa. C'est bien le 10 octobre que le pont a sauté. J'avais lu trop rapidement (page 79 de "Nos Héros Morts pour la Patrie")
Bien cordialement
Annie
Reste un "hic", je suis certain de la date du 11 pour le passage du restant des effectifs du 3ème chasseur de forteresse et que d'autres arrivent encore à Selzaete le 12.
On peut donc penser qu'il y avait plusieurs ponts, le tout serait peut-être de voir lequel a été détruit et lequel ne l'a pas été (ici il s'agirait d'un pont qui se lève).
Bonjour à tous, 
