Bonsoir,
Voici ce que j'ai enregistré dans mes notes:
Au 19e RI, désordre pendant une représentation théâtrale tentative d’entraîner 118e RI. Les hommes disent qu’ils sont en relation avec 25 autres régiments.
Donc un incident mineur plus qu'une mutinerie
Cordialement
Denis Rolland
Mutineries au sein du 118è RI
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Denis Rolland
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- Inscription : mer. août 10, 2005 2:00 am
Re: Mutineries au sein du 118è RI
Bonjour
Concernant le désordre pendant une représentation théâtrale, voici comment est raconté l'évenement dans "les cahiers du 19e RI".
Cette représentation a lieu le dimanche 16 juin 1917 dans un théâtre de verdure aménagé dans un parc voisin du camp de Remaugies.
"Les premiers couplets passèrent convenablement. Mais un des acteurs, jeune encore, entonna une de ces chansons ridicules d'après laquelle le soldat français aurait les boches comme il voudrait, quand il voudrait..
C'était une faute. Il était maladroit de conter de semblables balivernes à un millier de chevronnés qui avaient assez cruellement souffert pour estimer leur adversaire à sa valeur et se faisait d'ailleurs une gloire de lui avoir resisté. Le jeune chanteur "jusqu'auboutiste" n'alla pas jusqu'a la fin de sa chanson, les sifflets, les huées l'en empéchèrent.
C'est ce moment sans doute qu'attendaient les meneurs : fusils, fusils-mitrailleurs entrèrent en action et les balles sifflèrent dans les branches.
Le 3e bataillon était de jour, c'est à dire que le commandant L'Helgoualch, son adjudant major et l'officier de jour assistaient à la représentation. Aux premiers coups de fusil, le commandant se leva et dit a ses officiers :"Ca va mal, mes amis, aux baraques!".
Ces baraquements étaient repartis dans le bois à une certaine distance les uns des autres, l'obsurité était complète. Quand un officier entrait dans une baraque, le silence se faisait ; dès qu'il en était sorti, les chants séditieux étaient repris. Ce petit jeu aurait pu durer si les sous-officiers aidant, le silence ne fut enfin retabli.
La nuit effaca ces pénibles instants. Pas un officier ne fut l'objet de menaces, aucun geste malheureux ne fut ébauché."
Dans ce récit, la présence du 118e RI n'est pas évoquée. Mais peu être a t'il assisté lui aussi a cette pièce de théâtre qui a mal fini.
D'après la suite du récit, un enquête a été ouverte des le lendemain, à la demande du commandant de la 22e division,qui apparament n'a pas abouti.
Amicalement
Sophie
Concernant le désordre pendant une représentation théâtrale, voici comment est raconté l'évenement dans "les cahiers du 19e RI".
Cette représentation a lieu le dimanche 16 juin 1917 dans un théâtre de verdure aménagé dans un parc voisin du camp de Remaugies.
"Les premiers couplets passèrent convenablement. Mais un des acteurs, jeune encore, entonna une de ces chansons ridicules d'après laquelle le soldat français aurait les boches comme il voudrait, quand il voudrait..
C'était une faute. Il était maladroit de conter de semblables balivernes à un millier de chevronnés qui avaient assez cruellement souffert pour estimer leur adversaire à sa valeur et se faisait d'ailleurs une gloire de lui avoir resisté. Le jeune chanteur "jusqu'auboutiste" n'alla pas jusqu'a la fin de sa chanson, les sifflets, les huées l'en empéchèrent.
C'est ce moment sans doute qu'attendaient les meneurs : fusils, fusils-mitrailleurs entrèrent en action et les balles sifflèrent dans les branches.
Le 3e bataillon était de jour, c'est à dire que le commandant L'Helgoualch, son adjudant major et l'officier de jour assistaient à la représentation. Aux premiers coups de fusil, le commandant se leva et dit a ses officiers :"Ca va mal, mes amis, aux baraques!".
Ces baraquements étaient repartis dans le bois à une certaine distance les uns des autres, l'obsurité était complète. Quand un officier entrait dans une baraque, le silence se faisait ; dès qu'il en était sorti, les chants séditieux étaient repris. Ce petit jeu aurait pu durer si les sous-officiers aidant, le silence ne fut enfin retabli.
La nuit effaca ces pénibles instants. Pas un officier ne fut l'objet de menaces, aucun geste malheureux ne fut ébauché."
Dans ce récit, la présence du 118e RI n'est pas évoquée. Mais peu être a t'il assisté lui aussi a cette pièce de théâtre qui a mal fini.
D'après la suite du récit, un enquête a été ouverte des le lendemain, à la demande du commandant de la 22e division,qui apparament n'a pas abouti.
Amicalement
Sophie
Recherches sur le 19eme RI, le 219e RI et le 50eme RA.
Mes deux sites: http://19emeri.canalblog.com/ et http://219eri.e-monsite.com/
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Re: Mutineries au sein du 118è RI
Merci à Vous pour ces précisions
Dominique
Dominique