16 avril 1917 06 : 00 du matin au Chemin des Dames

R.I. - R.I.T. - Chasseurs
oisy1918
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Re: 16 avril 1917 06 : 00 du matin au Chemin des Dames

Message par oisy1918 »

Bonjour

pour compléter un petit témoignage:
Attaque vu par le 6ème BCA le 16/04/1917 le 6ème BCA avait pour mission d'exploiter la percée qui aurait du être effectuée par le 2087ème RI

Le temps est assez beau, la canonnade qui n’a pas cessé de la nuit redouble d’intensité. Le ciel est piqué par de nombreux shrapnels et envahie par la fumée des explosions. Le bataillon arrive et se forme à 5 heures30 à la lisière, sud du bois des Couleuvres. L’attaque se déclenche à 6 heures.les vagues d’assauts du 208ème RI suivi du bataillon de réserve sortent de la parallèle de départ. Le bataillon quant à lui, quitte ses emplacements à 6 heures 30 (les Cies en colonnes par 2 et à grandes distances) et va prendre la piste du centre qui doit le conduire à la lisière Nord du bois de Beaumarais, nous passons l’Aisne sur un pont de fortune à Vailly bien démoli
Il y arrive à 9 heures 30, le bataillon se forme en colonne double les Compagnies très largement articulées. On attend avec impatience le moment de bondir. Des bruits cours que les positions ont été enlevées, l’artillerie de 75 se déplace pour ce rapprocher.
Mais Hélas ! La vérité est tout autre. L’attaque du 208eme Régiment d’infanterie a échouée, on a peu de nouvelles, Non loin de nous, nous voyons passer les premiers blessés du 151ème, 8ème, 208ème et 27ème d’infanterie. Plusieurs prisonniers, mais proportionnellement très peu se déplace avec eux. Ceci nous est expliqué par un blessé. Les boche se défendent avec l’énergie du désespoir, alors on en vient au corps à corps tragiques, où les couteaux, revolver etc. entrent en jeux. Nous recevons quelques obus qui nous causent des pertes. Quelques tanks de différents modèles passent à nos côtés, ce sont les premiers que nous voyons. A 12 heures le bataillon reçoit l’ordre d’occuper les tranchées de départ de ce régiment. Il doit tenir le secteur compris entre le poste d’Oran inclus et l’ouvrage de Provence inclus. Secteur du 208ème qui à fondu. A notre droite les tanks vus le matin sont restés en panne. Sur la gauche le village de Craonne est encore aux mains de l’ennemi, ainsi que le plateau de Californie, dont la corne lui fournit un observatoire merveilleux, d’où il peut voir jusqu’au fond de nos tranchées ; aucun mouvement ne lui échappe, principalement la partie Ouest du secteur, qui est de fait la plus bombardée. Quelle désillusion, où est la marche à la victoire.

A 18 heures la situation est la suivante : le 110eme occupe la tranchée Turque et Enver- Pacha, le 8eme RI le bastion du bois de Chevreux, des éléments du 208eme encore en avant de notre front rentrent à la nuit. Bombardement assez vif de la lisière du bois, nous passons une nuit assez agitée.
La pluie transforme les tranchées en ruisseaux de boue.


Cordialement
JF
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patrick28
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Re: 16 avril 1917 06 : 00 du matin au Chemin des Dames

Message par patrick28 »

Bonjour oisy1918

Merci pour ce témoignage pour le 208è RI, sur le JMO il est écrit pour la 1ère journée du 16 avril
"18 tués, 335 blessés et 801 disparus, dont 250 présumés tués. "

Cordialement

Patrick
Vincent Juillet
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Re: 16 avril 1917 06 : 00 du matin au Chemin des Dames

Message par Vincent Juillet »

Bonsoir,

Extrait du cahier de guerre de mon arrière-grand-père en son dernier jour au front de sa guerre :

"Le 15 à 6 heures du soir départ d'Hermonville pour monter en ligne prendre nos emplacements pour l'attaque qui était le lendemain 16, mais on ignorait encore l'heure. Dans la nuit il a plu un petit peu. En arrivant aux tranchées je suis allé avec deux hommes couper les fils de fer en avant des lignes pour pouvoir passer plus à notre aise.

Le 16 à 6 heures du matin départ pour l'attaque. Le premier bataillon était en première ligne, le 2ème en seconde. A 6h10 nous arrivions à la première ligne boche où on a trouvé un peu de résistance et où je fus blessé à l'épaule gauche avec beaucoup de peine."

(Le régiment progressera de 4 km en quelques heures, dépassant la voie ferrée au nord de Berméricourt, mais la division de gauche étant bloquée devant le mont Spin, il devra se replier pour se fixer sur les anciennes tranchées allemandes. L'objectif de reprendre le fort de Brimont pour dégager Reims ne sera pas atteint. A la suite de cette journée, en mai 1917 la division prendra le surnom de "Division des As": Le 60e prendra l'as de coeur. Bien évidemment, Constant ne tira probablement de ce nouveau surnom aucune fierté particulière. Il faisait seulement ce qu'il devait faire, avec l'esprit pragmatique du cultivateur qu'il était.)

D'après mes recherches son secteur le 16 avril 1917 à 6h00 :

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Bien cordialement
amalric
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Re: 16 avril 1917 06 : 00 du matin au Chemin des Dames

Message par amalric »

Bonsoir,

Pour être plus précis encore sur cette division des As et la position de départ et secteur d'attaque de chaque régiment constituant cette 14 DI au 16 avril 1917(voir la carte de cette division, complémentée en tracé vert, d'après les JMO avec les trajectoires et objectifs assignés).
Remarque : le 42 RI (constituant avec le 35 RI la 28 BI) a suivit le 35 RI avec un décalage horaire et avec comme mission de prendre le relais du 35 RI une fois arrivé au nord de Berméricourt et de se diriger vers Brimont pour faire la liaison avec le bataillon Russe (venu de Courcy après sa libération par eux) attaquant en direction de ce même objectif.
Malheureusement comme Vincent l'écrit, la division de gauche est restée bloquée et l'offensive et le percement du front a échoué.

Bien cordialement.
Alain
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alain
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patrick28
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Re: 16 avril 1917 06 : 00 du matin au Chemin des Dames

Message par patrick28 »

Bonjour Vincent et Alain, merci pour votre contribution, je vais m'en servir pour notre exposition. Il y a eu d'énormes tragédies ce 16 avril 1917 dans tous les régiments qui prirent pas à l'assaut sans compter, les bataillons sénégalais qui vont pour beaucoup, après avoir perdu leurs officiers, se faire tailler en pièces ou comme ce 5ème RIC qui en un instant voit faucher une dizaine d'officiers de nombreux hommes de troupe.

Merci à vous

Cordialement
Vincent Juillet
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Re: 16 avril 1917 06 : 00 du matin au Chemin des Dames

Message par Vincent Juillet »

Bonjour Patrick et Alain, avec plaisir Patrick.

Je vous joint l'extrait du livre d'or du 60e Ri pour le 16 avril dont je tiens les copies numériques de l'original à votre disposition :

---------

Le régiment qui s’attend à partir à l’attaque de jour en jour n’est pas surpris lorsqu’enfin elle est décidée pour le 16 de grand matin.
Qui n’a pas vécu ces moments d’attente ne peut facilement se rendre compte de cet esprit admirable de sacrifice.
Car enfin il faut bien froidement envisager la possibilité de n’en pas revenir. On ne parle pas de cette possibilité, mais comme le cœur bat, comme les visions du passé, les heures de joies vécues en famille défilent rapidement !
Et furtivement on presse tendrement les chers souvenirs qui sont là sous la capote. Cet énervement qui nous prend tous pendant que s’écoulent lentement les minutes qui séparent de l’action est porté au suprême degré et bien rares sont ceux qui ne tremblent pas, non pas pour eux-mêmes, mais pour le chagrin qui résulterait d’un accident. Et l’on murmure le nom de la maman, de la femme aimée, des petiots.
Mais les chefs ont regardé leur montre « c’est bientôt le moment, les enfants », et comme galvanisés ils sont prêts et volontairement chassent les visions chéries.
Et à l’heure H ils s’élancent presque souriants…
Le 16avril la part du 60e est d’importance. Il s’agit de prendre le fort de Brimont pour dégager Reims.
La 14e l’attaquera par la gauche, la 41e de front et la brigade russe par la droite. La 14e marchera dans l’ordre suivant : le 44e, le 60e, le 35e ; le 42e sera en réserve.
Le 16 avril, l’heure H c’est 6 heures du matin. Le télégraphe apporte aux troupes l’ordre du général en chef :

ORDRE DU JOUR GENERAL 75

Aux officiers et soldats des armées françaises,
L’heure est venue : courage, confiance et vice la France !

NIVELLE

Le colonel en transmettant la dépêche officielle y ajoute ce simple mot :
Le 60e va demain enfin gagner sa fourragère. Le colonel y compte.

DE PIREY

Mais l’heure du départ va sonner. Quand le colonel s’écrie : « Ca y est ! Allons, les enfnats ! » tous enjambent le parapet de la trachée et, sans hésitation, s’avancent vers le but qu’ils entrevoient à peine dans la brume du matin.
Le 1er bataillon franchit rapidement le réseau, suivi de près par le 2e et il aborde la première ligne ennemie au bois de Potence où il est accueilli à coups de grenades et de mitrailleuses.
Le lieutenant Rossel, de la 2e, est grièvement blessé. Le soldat Grezeau a son père tué près de lui ; il se bat avec furie pour le venger et tue plusieurs Allemands.
Le soldat Dorval nettoie un abri à la grenade et en fait sortir 30 Boches qui sont capturés.
A l’heure prescrite, à 6h30, la première ligne est enlevée. Nous avons fait 100 prisonniers. La compagnie du capitaine Orard en a capturé 50 pour sa part. Nous avons pris des mitrailleuses, des minenwerfer, un canon-révolver sous coupole blindée, 7 pièces de 77.
Le 2e bataillon suit dans les conditions prévues. Eclairé par ses patrouilles, il se prépare à attaquer le talus de la voie ferrée, dont un glacis de 600 mètres balayé par les rafales de 150 et de 210 nous sépare.
L’assaut est donné à 8 heures. Les vagues progressent par la plaine et par le boyau Pola.
Dans le boyau une mitrailleuse boche s’obstine à tirer. Un lieutenant et le soldat Robillard, un jeune de la classe 16, sautent dans la tranchée, brûlent la cervelle de trois mitrailleurs et s’emparent de la pièce.
Le capitaine Pertuis manoeuvrant par la droite tourne la position.
L’aspirant Lançon, un brave, est tué en reconnaissance.
Le sergent Piquemal, avec une patrouille qu’il commande, s’empare d’une batterie de 105 à la lisière d’un bois.
On pourrait citer beaucoup d’exemples de ce genre.
Dans son livre intitulé Quelques Héros, le capitaine Delvert raconte les faits suivants :
« Voici un grenadier, le caporal Nadeau. AU milieu du combat son capitaine lui dit : « Allez assurer la liaison avec la …e compagnie ». Nadeau s’en va. A quelques centaines de mètres de blancs flocons d’éclatement : c’est la compagnie en question qui réduit à la grenade les dernières résistances boches. De trou d’obus en trou d’obus, il se dirige vers elle. Il va l’atteindre. Tout à coup le « paf-paf » sec des fusils boches claque à ses oreilles : il est tombé sur une patrouille ennemie embusquée dans un élément de boyau. Il est seul. Il n’hésite pas. A coups de grenades il tape dans le tas, tuant ou blessant les uns, mettant les autres en fuite…
Gourvès, grenadier de la 1re compagnie, tombe sur un détachement boche commandé par un officier. Il n’a pas de grenade. Que faire ? Sans hésiter, il va droit à l’officier et l’étrangle. Des camarades accourent. Les Boches stupéfaits se rendent. A quelque temps de là le soldat Gourvès sera fait chevalier de la légion d’honneur et défilera à Paris le 14 juillet, à côté du drapeau du régiment…
C’est encore le cas du sergent Domergue, de la 5e, nettoyeur de tranchées. Il arrive auprès d’un abri où sont les Boches. « Rendez-vous », leur dit-il. Pour réponse, des grenades. Domergue en lance une à son tour, descend dans l’abri, brûle la cervelle du premier Allemand qu’il trouve et et fait signe aux autres de sortir. Ils obéissent effarés, les mains hautes, cependant que Domergue, tout en leur indiquant le chemin, allume tranquillement une cigarette ! »
Le 2e bataillon escalade le talus de la voie ferrée. Les Boches sortent de leurs abris et de leurs niches et se sauvent à l’arrière de nos lignes en levant les bras.
A notre droite le 35e progresse lui aussi et enlève le village de Berméricourt.
Le bataillon Duffet continue son avance et, la 5e en tête, arrive devant le bois Favel.
Des canons boches installés à la lisière du bois, à 2 ou 300 mètres, continuent à tirer. Nous avons ainsi quelques pertes. Le capitaine Orard et le sous-lieutenant Mercier sont tués ; le docteur Dumas, médecin du bataillon, le capitaine Bertsch, les lieutenants Brune et Colbert, le sous-lieutenant Mesnard sont blessés. Le lieutenant Boine est blessé mortellement.
Jusque-là, le succès est magnifique. En trois heures la division a progressé de 3 kilomètres en moyenne ; le 60e a marqué même une avance de 4 kilomètres. Les vieux régiments comtois ont marché superbement, la main dans la main. Les soldats sont enthousiasmés par le succès. Les blessés eux-mêmes oublient leur douleur.
Vers midi, la scène change : notre avance est enrayée. A notre gauche des masses ennemies apparaissent. Des camions ont amené des renforts. Les obus de 105 arrivent par rafales incessantes, tirées derrière nous.
Notre mouvement audacieux n’a pas réussi parce que la division placée à notre gauche, la 37e, n’a pas pu exécuter son attaque dans les conditions prévues.
Le régiment court bientôt le risque d’être pris à revers. Il faut se replier. Le 1er et le 2e bataillons menacés se retirent sur Berméricourt et la voie ferrée au passage de laquelle ils éprouvent de grosses pertes.
A 16 heures, le régiment tient toujours le boyau de Berméricourt et la tranchée de Cologne. Les efforts de l’ennemi se brisent contre cette résistance. Nous pourrons ainsi soutenir le repli de notre droite, car le 35 et le 42 sont aussi contraints de quitter Berméricourt.
L’avance de 4 kilomètres réalisée dans la matinée se réduit dès lors à la possession des trois lignes de tranchées de la première position allemande.

Le lendemain et les jours suivants, le régiment reste sur place pour soutenir les attaques medées par d’autres corps et dont le but est de reprendre le bois Sechamp et le bois du Champ du Seigneur.

Les pertes du 16 avril s’élèvent à : 88 tués dont six officiers, capitaine Orard ‘3e cCie), lieutenants Flottes (1re), CHaraix (3e), Rémond, P. (7e), Schey (5e).
539 blessés, dont 15 officiers : commandant Chenost ; capitaine Bertsch ; lieutenants Beck, de Colbert ; médecin aide-major Chaize, sous –lieutenants Denise, Merlin, Tholozan, Rossel, Magrin Rémond, Vitte, Vigneau, Brune, Mesnard, J.
385 disparus, dont six offiers : capitaine adjudant-major Rolland ; capitaine Damenez ; sous-lieutenants Contet, Cernois, Nicolas, Terrier.
Dans ces chiffres sont compris les tués (6) et blessés (6) du 17 au 21, jours employés aussi à aménager les nouvelles positions du secteur de Loivre, devant l’écluse du Gaudard.

La relève s’opère dans la nuit du 20 au 21 avril.

Cordialement
amalric
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Re: 16 avril 1917 06 : 00 du matin au Chemin des Dames

Message par amalric »

Bonjour Vincent, Patrick,

Merci Vincent pour ce complément qui reflète bien l'ambiance de cette offensive dans le secteur.
Tout comme Patrick (je suppose) je suis intéressé par la copie numérique que vous mettez généreusement à disposition. Mon adresse mail est dans mon profil.

Pour commémorer cette offensive d'avril/mai 1917 dans le secteur de la 14e DI, ma commune (Berméricourt) a organisé une manifestation les 8 et 9 septembre 2017. Une délégation du 35e RI de Belfort était présente ainsi que des descendants de Poilus ayant combattu dans le secteur à cette période.

Une exposition que j'ai mis en place avec l'appui de la commune et retraçant cette Grande Guerre et la mémoire portée jusqu'à nos jours y était présentée dans les locaux de la mairie. Beaucoup de visiteurs et des scolaires sont venus.

Cette exposition encore en place verra mercredi 4 octobre à 14h30 une dernière présentation aux visiteurs et jeudi 5, après-midi, une présentation à des scolaires de CM2 avant d'être déplacée mi-octobre pour une semaine au Collège de Saint-Thierry.

Et si vous êtes intéressé, ce sera avec plaisir que je vous accueillerais ce mercredi.

Merci par avance.
Bien cordialement.
Alain
alain
Vincent Juillet
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Re: 16 avril 1917 06 : 00 du matin au Chemin des Dames

Message par Vincent Juillet »

Bonjour Alain,

Je vous ai envoyé les documents.

Malheureusement, j'habite la région toulousaine, trop loin pour venir voir l'exposition.

Ci-dessous la carte du 16 avril 1917 juste au nord de Berméricourt (Berry-au-Bac - Guignicourt) :

Image

Cordialement
garance.
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Re: 16 avril 1917 06 : 00 du matin au Chemin des Dames

Message par garance. »

Bonjour
c'est le cœur serré que je lis le post de Vincent Juillet
avec du recul il faudrait se souvenir où dans quels secteurs, l'attaque du 16 avril a été un réel succès !
cdt Garance
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patrick28
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Re: 16 avril 1917 06 : 00 du matin au Chemin des Dames

Message par patrick28 »

Bonjour

Merci beaucoup Vincent je veux bien le recevoir en numérique.
Et pour Alain, je serai venu avec plaisir mais le temps me manque hélas.

Cordialement

Patrick

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