Re: Chanson écrite en captivité
Publié : sam. sept. 14, 2013 8:17 pm
Bonjour à tous !
Voici une chanson que je viens de retrouver dans les archives de mon Grand Père.
Il à écrit les paroles avec quelques compagnons durant leur captivité en Allemagne, à Langensalza plus précisément.
Originaire du haut Doubs, il à été fait prisonnier lors d'une l'attaque au bois d'Ailly le 20 mai 1915 avec le 172 ème RI.
Il fit partie des prisonniers de la fameuse "tranchée de la soif" et après avoir été blessé par un éclat d'obus il fut soigné et envoyé à Ordhruf avant de rejoindre Langensalza.
Bien cordialement.
Bonne soirée.
Régis
Cloches d’exil
Tout seul dans ma chambrette
Au camp de Langansalza
Jour et nuit je regrette
Mon tout petit pays.
En moi sans paix ni trêve
J’entends pleurer tout doux
Ainsi que dans un rêve
Les cloches de chez nous (bis)
Oh cloches d’Allemagne
Vous me brisez le cœur
Vous n’êtes pour mon âme
Qu’une sourde rumeur
J’ignore le langage
De votre gros bourdon
Celui de mon village
Ne sonne qu’en Comtois (bis)
Et ses fredons me disent
Reviens cher oublieux
Car trop de cœurs se brisent
A te savoir loin d’eux
Me disent ton vieux père
Se cache pour gémir
Ta bonne et sainte mère
En pourrait bien mourir (bis)
Me disent Marianne
La fille du meunier
N’épousera personne
Ne pouvant t’oublier
A tarder de la sorte
Prends garde en arrivant
De trouver l’enfant morte
Ou nonne dans un couvent (bis)
Allez cloches magiques
Qui toujours martelez
Les cerveaux nostalgiques
Des Comtois exilés
Allez vite à ma mère
Annoncer mon retour
Chantez à ma meunière
Un carillon d’amour (bis)
Voici une chanson que je viens de retrouver dans les archives de mon Grand Père.
Il à écrit les paroles avec quelques compagnons durant leur captivité en Allemagne, à Langensalza plus précisément.
Originaire du haut Doubs, il à été fait prisonnier lors d'une l'attaque au bois d'Ailly le 20 mai 1915 avec le 172 ème RI.
Il fit partie des prisonniers de la fameuse "tranchée de la soif" et après avoir été blessé par un éclat d'obus il fut soigné et envoyé à Ordhruf avant de rejoindre Langensalza.
Bien cordialement.
Bonne soirée.
Régis
Cloches d’exil
Tout seul dans ma chambrette
Au camp de Langansalza
Jour et nuit je regrette
Mon tout petit pays.
En moi sans paix ni trêve
J’entends pleurer tout doux
Ainsi que dans un rêve
Les cloches de chez nous (bis)
Oh cloches d’Allemagne
Vous me brisez le cœur
Vous n’êtes pour mon âme
Qu’une sourde rumeur
J’ignore le langage
De votre gros bourdon
Celui de mon village
Ne sonne qu’en Comtois (bis)
Et ses fredons me disent
Reviens cher oublieux
Car trop de cœurs se brisent
A te savoir loin d’eux
Me disent ton vieux père
Se cache pour gémir
Ta bonne et sainte mère
En pourrait bien mourir (bis)
Me disent Marianne
La fille du meunier
N’épousera personne
Ne pouvant t’oublier
A tarder de la sorte
Prends garde en arrivant
De trouver l’enfant morte
Ou nonne dans un couvent (bis)
Allez cloches magiques
Qui toujours martelez
Les cerveaux nostalgiques
Des Comtois exilés
Allez vite à ma mère
Annoncer mon retour
Chantez à ma meunière
Un carillon d’amour (bis)