Bonjour à tous,
Né le 17 décembre 1884 et décédé le 24 février 1965 à Marseille (Bouches-du-Rhône), François Louis Gagliardone exerçait à titre indépendant dans cette ville la profession de lithograveur. Ancien élève de l’École des beaux-arts de Marseille, il y fut successivement récompensé par :
― le 1er prix de la Section de la Figure (Masque ; 2e Division, 1re Section), le 17 juillet 1898 ;
― le 2e prix de la Section de la Figure (Buste ; Division élémentaire, 1re Section), le 16 juillet 1899 ;
― le 2e prix de la Section de la Figure (Torse ; Division supérieure), le 15 juillet 1900 ;
― le 1er prix « avec éloges » de la Section de Dessin (Division supérieure, Académie), le 19 juillet 1901.
Sergent, puis adjudant à la 21e Compagnie du 312e Régiment d’infanterie (Matricule n° 013.580 , classe 1904, n° 869 au recrutement de Marseille), il fut blessé une première fois à l’Ouest du Mort-Homme, le 26 juin 1916, et une seconde à Saint-Pierre-à-Arnes (Ardennes), le 6 octobre 1918. Sa conduite en qualité de chef de section lui vaudra d’être cité par deux fois dans les termes suivants :
● le 24 juin 1916, à l’ordre du 312e Régiment d’infanterie (Lieutenant-colonel Dugat ) (Ordre n° 284) :
« GAGLIARDONE François, n° matricule 013.580, adjudant à la 21e Compagnie : " Comme sergent, a secondé admirablement son chef de section pendant les violents bombardements des 16, 17 et 18 juin 1916. A effectué, en dépit des plus grandes difficultés, de nombreuses patrouilles de reconnaissance. A continué a assurer son service malgré une violente commotion reçue après la rupture d’un obus qui l’avait enseveli." »
● le 29 novembre 1918, à l’ordre de la 61e Division d’infanterie (Général Blondin) :
« Blessé en entraînant sa section à l’assaut des positions ennemies sous un violent bombardement. »
Pour autant, il ne se vit décerner la médaille militaire que par le décret du 16 novembre 1964 (J.O. du 19, p. 10.349 à 10.352), pris à l’occasion du cinquantenaire de l’ouverture des hostilités ; cette décoration était accompagnée de la citation suivante :
« Chef de section ayant donné au cours de la campagne des preuves d’un courage remarquable et d’une haute valeur morale. Le 6 octobre 1918, à Saint-Pierre-à-Arnes, a entraîné sa section avec une bravoure admirable à l’assaut des positions ennemies.
Grièvement blessé au cours de l’attaque. Une citation, une blessure antérieure le 26 juin 1916.
Cette citation annule la citation à l’ordre de l’Armée attribuée par ordre n° 22.278 D. du 10 septembre 1919. »
Fils de David Joseph Louis Célestin GAGLIARDONE, né le 14 février 1863 à Trévise (Italie), – ancien Garibaldien qui avait été emprisonné une dizaine d’années en Italie en raison de ses idées politiques, puis s’était exilé à Marseille (Bouches-du-Rhône), où il exerça la profession de maçon-rocailleur –, et de Rosalie ZANETTI, son épouse, née le 6 mars 1864 à San-Salvatore-Montferrato (Italie), naturalisés conjointement par le décret n° 2100 X 97 du 25 octobre 1897.
François Gagliardone
Archives familiales de Mme F. Rocchi-Gagliardone, Marseille
François Gagliardone
Debout, troisième à partir de la gauche
Archives familiales de Mme F. Rocchi-Gagliardone, Marseille
DESSINS
Sous-bois – Sans lieu ni date.
Archives familiales de Mme F. Rocchi-Gagliardone, Marseille
Cabane dans un bois – Sans lieu ni date.
Archives familiales de Mme F. Rocchi-Gagliardone, Marseille
Sous-bois – Lieu inconnu – 9 mai 1915.
Archives familiales de Mme F. Rocchi-Gagliardone, Marseille
Ruines et tombe – Lieu inconnu – 18 juin 1915.
Archives familiales de Mme F. Rocchi-Gagliardone, Marseille
AQUARELLES
Paysage – Lieu inconnu – 1916.
Archives familiales de Mme F. Rocchi-Gagliardone, Marseille
Abri dans la forêt de Puvenelle (Meurthe-et-Moselle) – Mars 1916.
Archives familiales de Mme F. Rocchi-Gagliardone, Marseille
Abri – ou chapelle – dans la forêt de Puvenelle (Meurthe-et-Moselle) – 1916.
Archives familiales de Mme F. Rocchi-Gagliardone, Marseille
[A suivre]
