Salon des Armées

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T Hardier
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Re: Salon des Armées

Message par T Hardier »

Bonsoir à tous,
En vue d'une exposition au musée du Noyonnais sur un artiste picard (Louis Leclabart), je recherche des informations sur le Salon des Armées (réservé "aux artistes des armées de la République") qui s'est tenu du 22 décembre 1916 au 22 février 1917 dans le Jardin des Tuileries à Paris. Ce salon avait été organisé par le ministère de la Guerre et le sous-secrétariat aux Beaux-Arts.
Il est très probable que ce Salon ait été "couvert" par des hebdomadaires comme Le Pays de France, mais je ne dispose des numéros couvrant cette période. En vous remerciant par avance.
T Hardier
Rutilius
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Re: Salon des Armées

Message par Rutilius »


Bonsoir T. Hardier,
Bonsoir à tous,

Le Salon des armées


Le Temps, n° 20.257, Vendredi 22 décembre 1916, p. 3, en rubrique « Art et curiosités ».

« Sur les murs de Paris, depuis deux jours, s’étale une large affiche en couleurs. Assis dans la tranchée, il y tend un bout de son bras, d’un geste triomphant, une allègre statue de la Victoire, dont il vient d’achever le modelé. Ainsi se présente au public le Salon des armées, dont nous annoncions la fondation, il y a deux mois. Installé au jardin des Tuileries, dans les salles du Jeu de Paume, il s’ouvrira demain à quelques milliers d’invités, après-demain à la foule. Les recettes qui proviendront des entrées et de la vente du catalogue seront centralisées par le Secours national et affectées aux œuvres d’assistance militaires et civiles.
On y voit de tout : des peintures, des aquarelles, des dessins, des croquis au crayon ou à la plume, des gravures, des sculptures, des reproductions en plâtre ou en carton des cagnas souterraines, des bijoux en aluminium, des cartouches boches, des ogives de 75 ou 77 et des obus à ailettes transformés et affectés à la destination pacifique de briquets, d’encriers, de candélabres et de services pour fumeurs, des violons de tranchées dont la boîte de résonance est faite d’un bidon, d’une boîte de conserves ou d’une boîte à cigares, un charmant violon en bambou, des cannes surtout, innombrables, autour desquelles s’enroule une couleuvre et dont la tête est macaquisée du Kronprinz ou de son auguste père adorne la poignée. L’œuvre d’art y voisine avec le travail de patience et l’artiste avec l’amateur ingénu ou le débutant novice. Il y en aura pour tous les goûts et pour toutes les catégories de collectionneurs.
En l’absence de tout catalogue, la critique n’a pu faire qu’une étude sommaire, et bon nombre d’envois ont certainement échappé aux regards de mes confrères comme aux miens. Une installation plus complète et des indications plus précises nous permettront, d’ici à quelques jours, de nous orienter au milieu de ces 3.000 numéros. Nous nous contenterons de signaler, dès maintenant, les envois d’un exceptionnels intérêt artistique disséminés au hasard dans le salles, et dans le nombre, les remarquables dessins de Bernard Naudin et les scènes macédoniennes esquissées, autour de Salonique, par Touchet, dans la facture la plus alerte, la plus vive et la plus spirituelle, avec un sens délicieux de l’ironie.
Dans la même catégorie des morceaux rapidement enlevés, à l’aquarelle, au crayon ou à la plume, vous rencontrerez dans la première salle un intérieur de cagna, de Roblin, dont l’effet de lumière est très juste et le dessin vigoureux, une précieuse aquarelle de Bruyer, la
Relève au clair de lune, sur le front, d’intéressants croquis rapportés de Seddoul-Bahr, par Quesnel, deux intérieurs lorrains exécutés dans un sentiment très personnel par Chavaillon, d’adroites aquarelles sur des motifs de ruines à Nieuport, par Mazaud, un Camp de prisonniers à Giessen, par Drouart, des impressions de nature recueillies en Champagne par le docteur Camus et qui attestent une jolie nature d’artiste, de curieux croquis de Jules Flandrin et de Langbehn, de fort belles gravures où Perrin a fixé le souvenir de quelques églises dévastées, un amusant Laveur de Seewagen, des combats d’avions sérieusement étudiés par Farré, un intéressant ensemble de croquis, d’aquarelles et de scènes prises sur le vif par Montagné, de superbe études à l’encre où Renefer a fixé le souvenir d’actions mouvementées et de paysages caractéristiques, des portraits au crayon de M. Venizelos, du général et du colonel Zimbrakakis, de l’amiral Coundouriotis, du colonel Chistodoulos, envoyés de Salonique par Darrieux, un beau dessin aquarellé où Le Sellier a reproduit un Soir dans la forêt d’Haudromont, devant Verdun.
Quelques peintures se mêlent, dans la seconde salle, aux alertes sépias de Caron, aux études de type, remplies de caractère, de Romand, aux pointes sèches de Decroix, aux narquoises études de types de Stivel, aux larges dessins de Martens, au pastel de Belnet, la Relève, aux gravures ou pointes sèches de Bouroux, de Pierre Labrouche, d’Ouvré et du capitaine de Jacquelot, aux types de poilus, très sincères et très justes, de Jodelet, aux types caricaturaux enlevés à l’aquarelle par Dangon, aux beaux portraits de Descudé et aux fins portraits au crayon d’Henri Maréchal. On rencontrera parmi ces peintures le portrait de Mme Macherez, par Boucard, et de petites, mais très savoureuses vues de Champagne par Jacob, et l’on regardera longuement une page saisissante et poignante où le peintre américain Thorndike, engagé comme ambulancier, a retracé sous un ciel livide d’automne une plaine hérissée de fils barbelés.
Telle est, en gros, l’impression rapportée d’une première visite au
Salon des armées.

THIÉBAULT-SISSON. »

_____________________________

Bien amicalement à vous,
Daniel.
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Yv'
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Re: Salon des Armées

Message par Yv' »

Bonjour,

Bravo à Daniel pour cette retranscription.

Il y a d'autres résultats sur Gallica, comme ce long article de La Vérité de décembre 1916 (malheureusement presque illisible, il faut peut-être tenter d'enregistrer le document ?).
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5 ... %22.langFR

Ah tiens c'est amusant, le même article est disponible dans le Paris républicain de décembre 1916 ! Et cette fois, la fonction zoom est disponible...
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5 ... .f1.langFR

Un article du Figaro (qui définit qui avait le droit d'exposer) :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2 ... .langFR.hl

L'inauguration de la section belge, le 29 décembre :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2 ... .langFR.hl

Prix d'entrée : la semaine, 1 franc, le dimanche, 50 centimes, le vendredi, 2 francs.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2 ... .f4.langFR

Dans La Revue moderne des arts et de la vie, 15/08/1921 (au passage, un beau croquis de Reni-Mel) :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5 ... f12.langFR

<< L'homme qui a fait rire Poincaré >> (26/10/1930)
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5 ... .langFR.hl

Description du catalogue :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5 ... .langFR.hl

Bonne lecture !
Cordialement,
Yves
Rutilius
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Re: Salon des Armées

Message par Rutilius »


Bonsoir Yves,
Bonsoir à tous,

« Bonne lecture ! »

Et pour une lecture plus aisée :

Paris-Républicain, Décembre 1916, p. 1. ― La Vérité, Décembre 1916, p. 1.


« Le Salon des Armées

— » ♦ « —

Les très nombreuses personnes qui se rendent quotidiennement aux salles où se déroulent les multiples scènes — il y en a près de trois mille — qui constituent le Salon des Armées, ne sont pas toutes entraînées par des soucis esthétiques. On peut affirmer que la préoccupation du genre, du style et des écoles n’agit pas sur leur vision du moment. Ces visiteurs ont d’autres soucis : il appartient au critique de les démêler et de les inscrire, sa propre opinion ayant une valeur très secondaire, en l’espèce.
Si l’on parcourt rapidement l’ensemble de l’Exposition, deux divisions principales se marquent tout d'abord : une section entièrement consacrée à l’art dit décoratif, et comprenant maints objets que l’ingéniosité, le sens de l’observation, des rapprochements de forme, des conjonctions d’habitude ont fait, surgir, de par l’habileté manuelle les artisans, des matières belliqueuses, projectiles, fragments d’armes que leur origine même ne destinait pas au souvenir continu des familles ; — la seconde section, peintures, dessins, aquarelles, pastels, gravures sur bois, à l’eau-forte, au trait, à la pointe-sèche même, rentre dans la nomenclature accoutumée de tous les salons passés et à venir.
Et pourtant, ce n’est pas encore cette séparation de groupe qui opère sur les fluctuations du public. Celui-ci est dirigé, dans son mouvement, uniquement par la préoccupation de retrouver certains noms très chers, et la vue spécifiée de situations critiques où l’esprit s’est arrêté, où le cœur a battu éperdument. Aussi les allées et venues dans les parties qui composent l’Exposition n’ont-elles aucune ressemblance avec l’allure pesante et moutonnière de la foule aux anciens Salons, suivant le flot de salle en salle, pour ne s’arrêter qu’aux numéros exceptionnels signalés par les chroniqueurs : — Dans la salle XVII..., le grand portrait de Mme Y... par le grand peintre M. H... et la vue du grand cours de Montluçon
par Y..., le grand paysagiste ; il y avait toujours le terme " grand " appliqué aux machines de l’endroit. La formule différait à peine pour la sculpture en revêtant toutefois pour les bustes une analogie avec les thèmes des guides de nos nécropoles parisiennes.
Ici, cette phraséologie n’est pas de mise Les œuvres sont du format que la situation des créateurs leur a permis. Elles ne tendent à rien moins qu’à être définitives. Elles ont été vues, observées, senties, vécues aux points qu’elles expriment d’après la valeur de leur auteur. Elles sont indéniablement sincères. Presque toutes sont justes. Elles sont enveloppées de leur atmosphère d’origine. La part de composition est réservée aux époques de calme et de travail.
La foule venue d’elle-même au
Salon des Armées, n’ayant pas eu l’agrément de copieux comptes rendus préalables do nos grands chroniqueurs annalistes des grands peintres, suit son mouvement personnel : — Alsace, Champagne, Vosges, Somme Argonne, Marne, Yser, comme les villes, martyres, Reims, Arras, Verdun, sont des sens concrets qui, relatés dans les œuvres exposées, répondent au sentiment intime des quêteurs de sensations.
Aussi est-ce une dispersion, un enchevêtrement continu. Pour voir ce qui a trait à Verdun, que ce soit de Lemoine, de Lévy, de Blondeau, il faut aller d’un bout à l’autre de l’Exposition.
Ornes de Gazan est aux antipodes de l’Argonne de Boilly, qui est légèrement écarté du Clermont, de Gérard, lequel ne se rencontre pas avec les Forges de Jeannin ; Ville en Voëvre de Barberis est par ailleurs.
Il serait à désirer que ce désir de groupement du public pût être aidé d’une indication méthodique. Les noms des artistes dans une accumulation de cet ordre, deviennent des facteurs de second plan. Car ici, il ne retourne pas du classement alphabétique, ou du rang des préséances. Sans séparer les œuvres dues à la même origine, il serait possible de faire un groupement relatif des faits entrevus par des yeux différents, notés et transcrits par des méthodes personnelles et non uniformes.
Quelle variété de vision et quelle différence d’aspect dans les vues d’Arras de Ginestet, Lacourrège, Capron ; — dans le vues d’Aix-Noulette de Lamentin et dans celle de Jourmond ; Ypres, vue par celui-ci, a une saveur aussi appréciable que celle de Léonard. Pervyse par Lemaître, Poperinghe et Bœsinghe par Miguet, les Halles de Nieuport par Chambon sont des points de contact avec des communiqués célèbres. Puis voici, Barcy, les paysages de la Marne et Lagny par Pailler ; — Reims, Sillery, La Pompelle par Montaigne ; — Vienne par Lagron, Vienne encore et Saint-Hilaire-le-Grand par Labrouche ; Pont-à-Mousson par Lesage, Mailly-le-Camp par Marcelli ; nos autobus parisiens dans leurs fonctions de guerre par Franquet ; Tracy-le-Mont, par Paupion, et encore de lui N.-D.-de-Lorette ; Craonnelle par Guilbert ; Salonique par Darrieux ; l’Armée d’Orient par Touchet.
Ceci n’est qu’un prélèvement minuscule sur les quelque huit cents artistes qui ont bien voulu collaborer au
Salon des Armées. Parmi eux, il en est, de très connus ; presque tous les autres se révèlent présentement. Il serait injuste de ne pas essayer de marquer leur passage. Je tenterai de m’y essayer, en groupant les œuvres, non par analogie de facture, presque tous ont le trait précis et serré, classique, oserai-je dire, si nous connaissions les états définitifs de leurs études, — mais bien par groupement ethnique et par école de paysages de Guerre d’après la valeur des terrains. Ceci peut se soutenir puisqu’il y a des relevés panoramiques, celui de Lassigny par Finazzi qui est d’un autre aspect que son panorama de Verdun, lequel ne doit rien aux travaux de Besnard, sur Douaumont, Belleville. La Côte du Poivre, etc.
Enfin, il y a les sculpteurs. Et une chose toute spéciale : trente-deux projets d'affiches, ce qui se rattache à un art tout spécial, et tout à fait parisien. Nous en parlerons.

Léon MAILLARD.
»
— » ♦ « —


Le Figaro, n° 361, Mardi 26 décembre 1916, p. 3.


« Le Salon des Armées

— » ♦ « —

Le Salon des armées, on le sait, est organisé par le Bulletin des armées dans les salles du Jeu de Paume de la terrasse des Tuileries. On y trouvera exposées près de 2.800 œuvres, peintures, sculptures, dessins, gravures, art décoratif, architecture, topographie, etc. ; toutes œuvres dues à des " artistes mobilisés dans la zone des armées depuis le début de la campagne, et dont l’exécution sur le front est attestée par des certificats signés par des commandants d’unités."
Cette note très précise du Bulletin des armées nous indique dans quel sens il convient d’examiner les œuvres exposées. Il ne s’agit pas ici d’énoncer des aphorismes de critique, non plus que de discerner, parmi tous ces exposants, ceux qui sont des professionnels, ceux qui semblent destinés à le devenir, ceux qui sont des amateurs et ceux qui ne doivent qu’à l’occasion la volonté de s’exprimer ; il faut tout à la fois, en même temps que l’on considère les peintures, les aquarelles, les eaux-fortes et les pointes-sèches, les notes au crayon, et autres, qui racontent les heures tragiques ou les heures gaies de la tranchée, ne point perdre de vue tous ces objets, instruments de musique formés de vieilles boîtes, liseuses et coupe-papiers faits de cuivre provenant d’obus ennemis, bagues d’aluminium, cannes aux sculptures frustes et aussi, parmi tant d’autres choses, cette cagna d’une si extraordinaire vérité, où l’on comprend ce que c’est que la vie dans les ruines.
Et cet ensemble constitue bien le Salon dont seules les armées en campagne étaient capables d’imaginer l’imprévu et de fournir les éléments. C’est bien cela que M. Henri Dangon nous invite à aller voir, dans l’excellente affiche qu'il a exécutée pour annoncer les œuvres de ces camarades.
Certes, quand on se trouve devant les dessins et les croquis de Bernard Naudin, devant les petites études peintes de Jacob, devant les portraits au crayon de Darrieux, devant les masques de poilus, si largement enlevés, de Dangon, devant les envois de MM. Maurice Rémy et ses sacs à terre, décorés au pochoir avec une amusante fantaisie Cacan, J. Berges, M. Cazin, Claudius Denis, J. Flandrin, H. Guy, Auriche, Pierre Labrouche, J. Lesage, L. Montagne, F. Renefer, J.-J. Rousseau, Rudel, J. Saurel, M. Taquoy, M. Wagemann, etc., on se retrouve dans une atmosphère d’art qui serait telle à n’importe quelle époque. Mais il importe ici de regarder ce Salon dans son ensemble, dans son esprit spécial, dans l’énorme variété des sujets qui y sont traités ou seulement effleurés, dans le désir qu’on devine chez tous ces hommes, en passe d’être des héros, de se donner, au milieu de leurs préoccupations, une distraction manuelle et morale à la fois ; et l'on se sent une énorme émotion, une joie vraiment française devant tant de bonne humeur, tant d’observation sincère, tant d’adresse, tant d’application à mettre en pratique ce qu’on avait appris en germe sur les bancs de l’école, et qui vous revient comme le souvenir tendre du passé.
Aussi, faut-il souhaiter à cette exposition le succès qu’elle mérite, d’autant que beaucoup d’œuvres ne demandent qu’à trouver des acquéreurs, et que ces acquéreurs seront les très bienvenus.

L. Roger-Milès.
»

— » ♦ « —

Le Figaro, n° 365, Samedi 30 décembre 1916, p. 3.


« Au Salon des Armées

Hier, a eu lieu, aux Tuileries, l'inauguration de la section belge du Salon des armées, installé dans la salle du, Jeu de Paume.
Reçu par M. Dalimier, le ministre de Belgique à Paris, M. de Gaiffier d’Hestroy, s’est rendu à la section belge. Celle-ci comprend une centaine d’œuvres parmi lesquelles il s’en trouve de fort remarquables.
»

— » ♦ « —

Bien amicalement à vous,
Daniel.
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Yv'
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Re: Salon des Armées

Message par Yv' »

Chapeau, Daniel. Elle est performante, votre reconnaissance de caractères ! :)
Yves
Rutilius
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Re: Salon des Armées

Message par Rutilius »


Bonsoir Yves,
Bonsoir à tous,

« Elle est performante, votre reconnaissance de caractères ! »

Contrairement aux apparences, je ne dispose d’aucun équipement informatique perfectionné de reconnaissance des caractères. Je procède empiriquement et artisanalement, en fonction de la nature ou du mode de numérisation des documents à transcrire :

– Pour les écrits (Journaux de marche ; documents de bord ; rapports de mer ; ...), en les saisissant entièrement sur Word, soit à partir d’une impression papier, lorsque ceci est matériellement possible, soit le plus souvent à partir de la copie manuscrite que j’en effectue, travail long et fastidieux s’il en est ;

– Pour les imprimés pour lesquels est disponible la fonction « Texte » (principalement sur Gallica – Le Figaro, par exemple), en activant cette fonction, en procédant ensuite à un « Copier-coller » vers Word, puis en corrigeant les multiples fautes de reconnaissance des caractères à l’aide d’une impression papier de l’article à transcrire ;

– Pour ceux pour lesquels n’est pas disponible la fonction « Texte » (Le Temps et L’Ouest-Éclair, par exemple), en procédant comme il est dit pour les écrits, donc avec des contraintes matérielles strictement identiques.

Dans tous les cas, je m’efforce de respecter aussi scrupuleusement que possible les règles typographiques en usage.

Bien amicalement à vous,
Daniel.
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Yv'
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Re: Salon des Armées

Message par Yv' »

Alors, chapeau à vous, et merci pour le tuyau concernant la fonction « Texte » !

Bien cordialement.
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Ferns
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Re: Salon des Armées

Message par Ferns »

Hé ben chapeau les gars,

ça m'a été aussi utile qu'au demandeur mais moi je vous dis merci.

Cordialement,

L'homme en campagne a les mêmes besoins qu'en temps de paix ; ces besoins deviennent même plus impérieux, étant exacerbés par une existence plus active et plus énervante.(Henry Mustière)
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Yv'
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Re: Salon des Armées

Message par Yv' »

L'affiche du salon est disponible sur gallica :

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9016520x

Yves
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Yv'
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Re: Salon des Armées

Message par Yv' »

Le lien de l'affiche ne fonctionne plus, mais en voici une autre :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9013321q

Yves
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