Re: Danse
Publié : jeu. oct. 22, 2015 2:23 am
Danses modernes
Source : Gallica/Bnf
On trouve aussi à cette époque, cette annonce dans les journaux suivants:
- Le Figaro
- Gil Blas
- Le Journal
- La Lanterne
- Le Petit Parisien
- Le Temps
- Le Rappel
- Le XIXe siècle
- Comoedia
- La Presse
- L'Homme Libre
- La Croix
L'annonce paraîtra régulièrement jusqu'au 21 juin 1914.
Source: Gallica/Bnf
Si vous trouvez des documents relatifs à cette danse (photos, cartes postales, textes) durant le conflit, je suis preneur!
Les airs de musiques sont disponibles sur le site et vous trouverez en particulier, une vidéo d'une grande qualité, montrant l'exécution de la danse en version mixer , c'est à dire avec changement de partenaire.
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- Le Lulu fado
- La danse apparaît en démonstration au programme du "Dancing Palace" de Luna Park dans cette annonce du "Gaulois" du dimanche 05 avril 1914 à la rubrique "Spectacles divers".
Source : Gallica/Bnf
On trouve aussi à cette époque, cette annonce dans les journaux suivants:
- Le Figaro
- Gil Blas
- Le Journal
- La Lanterne
- Le Petit Parisien
- Le Temps
- Le Rappel
- Le XIXe siècle
- Comoedia
- La Presse
- L'Homme Libre
- La Croix
L'annonce paraîtra régulièrement jusqu'au 21 juin 1914.
- Je vous glisse ici une petite vidéo trouvée sur "toi-tube" où le "Lulu-Fado" est joué au piano mécanique (Ampico Lexington 88n).
- - Le traditionnel bal du 14 juillet inclus cette nouvelle danse. Ainsi trouve-t-on dans le journal "Le Temps" du 15 juillet 1914, le répertoire de danses d'une guinguette de banlieue.
Ce texte est intéressant à plus d'un titre dans cette étude. Bien sûr nous ne sommes pas encore dans le contexte de la guerre qui est pourtant très proche, mais dans cet extrait sont décrites les danses populaires à l'époque (la mazurka et la valse dans les milieux populaires) auxquelles se joignent les "nouveautés": le tango - la maxixe - le lulu-fado et le rouli-rouli apportés par des Parisiens venus s'encanailler. Cela explique ponctuellement, dans le cas présent, le mode de propagation de ces danses des milieux urbains vers les zones péri-urbaines. On notera aussi le net distingo entre Parisiens et Banlieusards et avec quelle condescendance, le journaliste traite ces derniers de "rustiques spectateurs". L'orchestre est composé quant à lui d'un violon et d'une clarinette. Le journaliste les a qualifiés d'accoutumés, ce qui laisse à penser que ce type d'accompagnement musical était fréquent à l'époque.(...) "sur la place du village, non loin de la vieille église qui dresse dans le ciel nocturne sa haute structure de pierre, devant la mairie illuminée et pavoisée, une estrade a été dressée sur laquelle se sont installés le violon et la clarinette accoutumés. De temps en temps, l'un d'eux, d'une voix de stentor, annonce que l'orchestre va jouer une mazurka ou une valse. Les garçons invitent les filles, et l'on danse sur le pavé des places ou la route sablée, tant bien que mal, aux sons aigres de la clarinette, qui parfois détone. Les Parisiens se mêlent aux villageois et ils essayent les derniers tangos, les plus récentes maxixes et jusqu'aux audacieux lulu-fados et roulis-roulis, au grand ébahissement et amusement des rustiques spectateurs. Et ces aimables distractions se poursuivent tard dans la nuit, suivant la coutume et la tradition."
- - Le 25 juillet 1914, paraît dans le journal "Le Matin", un article consacré à la mode, indiquant que les robes des créateurs sont de plus en plus serrées aux pieds et empêchent littéralement de danser les danses à la mode. Le "Lulu Fado" fait partie de ces danses.
Source: Gallica/Bnf
Si vous trouvez des documents relatifs à cette danse (photos, cartes postales, textes) durant le conflit, je suis preneur!
- Une page (en anglais) lui est consacrée sur le site Dancehistorian.com.
Les airs de musiques sont disponibles sur le site et vous trouverez en particulier, une vidéo d'une grande qualité, montrant l'exécution de la danse en version mixer , c'est à dire avec changement de partenaire.
- - Cette danse semble disparaître, reléguée au second plan par les nouveautés d'après-guerre, pour ressurgir en 1925 (pourquoi?) et restera populaire jusqu'au milieu des années 30 où on la trouve au programme du journal "Ouest-Eclair" du 05 juillet 1934 qui signale sa diffusion sur les ondes nationales de Radio-Paris (1650m - 75kw)
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