Au départ du soldat, comment subsistait sa famille ?

valcanigou
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Re: Au départ du soldat, comment subsistait sa famille ?

Message par valcanigou »

Bonjour,


Antoine Taurinya avait 29 ans. IL était serrurier et père de deux enfants. Du jour au lendemain, à son départ pour la guerre plus d'argent dans la famille.
Y avait-il des aides de l'Etat, de la commune, pour que ces familles puissent subsister ?

Cordialement
Abdelkader

valcanigou
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Re: Au départ du soldat, comment subsistait sa famille ?

Message par valcanigou »

Bonjour,

A partir de vos indications, j'ai trouvé ceci :

Lien internet : http://www.assemblee-nationale.fr/histo ... ut1914.asp

9. - ADOPTION DU PROJET DE LOI TENDANT À ACCORDER, PENDANT LA DURÉE DE LA GUERRE, DES ALLOCATIONS AUX FAMILLES NÉCESSITEUSES DONT LE SOUTIEN SERAIT APPELÉ OU RAPPELÉ SOUS LES DRAPEAUX

M. le président. La commission du budget demande l'urgence et la discussion immédiate du projet de loi tendant à accorder, pendant la durée de la guerre, des allocations aux familles nécessiteuses dont le soutien serait appelé ou rappelé sous les drapeaux.
(La Chambre déclare l'urgence, ordonne la discussion immédiate et passe à la discussion de l'article unique du projet de loi.)
« Article unique. - Les familles des militaires de l'armée de terre et de l'armée mer, appelés ou rappelés sous les drapeaux qui remplissaient le devoir de soutien indispensable de famille, auront droit, sur leur demande, à une allocation journalière de 1 fr. 25, avec majoration de 50 centimes par enfant âgé de moins de seize ans à charge du soutien de famille. Ces allocations seront fournies par l'État pend; toute la durée de la guerre, quel que soit le sort du militaire, dans des conditions qui seront déterminées par décret. »
(L'article unique du projet de loi adopté à l'unanimité.)

Merci !
Abdelkader
chanteloube
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Re: Au départ du soldat, comment subsistait sa famille ?

Message par chanteloube »

Bonjour,
Quelques élements de réponse dans un petit texte que j’avais commis en 2004 pour un ouvrage collectif sur le VAR dans la guerre.

Mobilisation


Le 2 août 1914, à 22 h, arrive à la Préfecture de Draguignan, le télégramme officiel:

" Circulaire d’extrême urgence. Intérieur à Préfets France et Algérie et pour leurs arrondissements à Sous-Préfets le Havre, Reims, Brest, Toulon.
Prière prendre mesures immédiates pour faire imprimer et afficher aussitôt dans toutes les communes de votre département la proclamation suivante à la Nation française.
Des puissances dont la législation constitutionnelle ou militaire ne ressemble pas à la notre, sans avoir pris un décret de mobilisation ont commencé et poursuivent des préparatifs qui équivalent en réalité à la mobilisation même et qui n’en sont que l’exécution anticipée. La France, qui a toujours affirmé ses volontés pacifiques, qui a dans des jours tragiques donné à l’Europe des conseils de modération et un vivant exemple de sagesse, qui a multiplié ses efforts pour maintenir la paix du monde, s’est elle-même préparée à toutes les éventualités et a pris, dés maintenant, les premières dispositions indispensables à la sauvegarde de son territoire. Mais notre législation ne permet pas de rendre ses préparatifs complets s’il n’intervient pas de décret de mobilisation. Soucieux de sa responsabilité, sentant qu’il manquerait à un devoir sacré s’il laissait les choses en l’état, le Gouvernement vient de prendre le décret qu’impose la situation. La mobilisation n’est pas la guerre. Dans les circonstances présentes, elle apparaît au contraire comme le meilleur moyen d’assurer la paix dans l’honneur. Fort de son désir d’aboutir à une solution pacifique de la crise, le gouvernement, à l’abri de ces précautions nécessaires, continuera ses efforts diplomatiques. Il espère encore réussir. Il compte sur le sang froid de cette noble nation pour qu’elle ne se laisse pas aller à une émotion injustifiée. Il compte sur le patriotisme de tous les Français et sait qu’il n’en est pas un seul qui ne soit prêt à faire son devoir. A cette heure, il n’y a plus de partis, il y a la Patrie du droit et de la justice, toute entière unie dans le calme, la vigilance et la dignité ”

Ce texte, signé par R. Poincaré, Président de la République et tous les ministres : Viviani, Malvy, Messimy, Augagneur, Thomson, Raynaud, Bienvenu-Martin, Noulens, Gautier etc…, même s’il laisse quelque espoir aux gens mal informés, soulève une émotion considérable. Chacun comprend qu’il enclenche le processus officiel de mobilisation.
Lorsqu’il va paraître, il sera accompagné de la tristement célèbre affiche de mobilisation.
Dans un rapport adressé, le 1er août, au Sous-Préfet, le Commissaire central de Toulon décrit l’émotion qui s’empare de la population à l’annonce de l’assassinat de “ Monsieur Jaurès ”, l’augmentation du prix des pommes de terre “ de 40 à 100 F ”, la raréfaction de la monnaie, et, dit-il, “ quelques instants après [ l’affichage du télégramme ], la cloche de l’Arsenal sonnait à coups précipités, le canon de la passe tonnait et les clairons parcouraient la ville, sonnant la générale à tous les carrefours. Officiers, marins, soldats courraient rejoindre leur poste… ”
Les grands magasins de Toulon, Dames de France, Galeries Modernes, ferment leurs portes et licencient leur personnel, la Compagnie PLM fait connaître aux voyageurs qu’elle ne répondra pas d’eux entre Lyon et Dijon. Des milliers de Varois mobilisés convergent vers Toulon, Draguignan, Brignoles, Fréjus.
L’arrêté est pris, en quelques heures, Toulon devient une " place forte".
Le 3 août, les Toulonnais grimpent, par milliers, sur les hauteurs proches du port pour assister à l’appareillage des unités de la Marine. Ils ne les reverront plus de toute la guerre. Les bâtiments, après la catastrophe du 18 mars 1915 aux Dardanelles, mouilleront le plus souvent à Bizerte, Malte, Corfou pour charbonner entre les missions de protection des convois et quelques poursuites de sous-marins allemands
Les Maires réunissent d’urgence ce qui reste de leur conseil municipal après le départ des élus mobilisés. A Gassin, comme dans beaucoup d’autres communes, on décide de créer une commission municipale.

[i]Le 4 août 1914 :
Séance extraordinaire :
L’an mil neuf cent quatorze, le 4 août à 8 h du matin, le C.M de la Commune de GASSIN s’est réuni dans la salle habituelle de ses séances sous la Présidence de M. PELISSIER Jules, remplissant les fonctions de Maire.
Etaient présents : Messieurs RAYMOND Jules, GASTAUD Baptistin, MARTEL Augustin
Absents appelés sous les drapeaux par la mobilisation générale : Messieurs ROBEUF Bertin, Maire, PEIRET Siméon, Adjoint, OLLIVIER Auguste, JACOMET Jules, SERRANTINI Michel, GUIGUES Léon, OLLIVIER Adrien, SIMON Michel, MIRAGLIO Barthélemy, MARTIN Marceau, MARQUES Ernest.
Absent non excusé : M. DEGNIROL Louis

DECLARATION DE GUERRE DE L’ALLEMAGNE 3 AOUT 1914
FORMATION D’UNE COMMISSION MUNICIPALE
Le conseil, a l’honneur d’exposer à M. le Préfet ce qui suit : sur 16 membres dont est composé le C.M, 11 viennent d’être appelés sous les drapeaux par la mobilisation générale, un doit être considéré comme démissionnaire et a été signalé comme tel, n’ayant jamais assisté à aucune séance du conseil. Il reste donc actuellement 4 membres du conseil en activité, ces 4 membres, aujourd’hui réunis, ont décidé à l’unanimité de s’adjoindre une commission municipale pour leur venir en aide sur la situation créée par l’état de siège où se trouve la nation actuellement.
La dite commission aurait voix délibérative dans les séances du conseil pendant toute la durée des hostilités, du moins jusqu’au retour d’un nombre de conseillers suffisant pour atteindre le quorum des voix.
Le conseil soumet donc la présente délibération à l’approbation de Monsieur le Préfet du Var et donne ci-dessous la liste des personnes qui doivent composer la dite commission, personnes des plus notables et des plus compétentes, habitant le chef – lieu de la commune et figurant sur les listes électorales, savoir :
Mrs TOLLON Ernest, propriétaire, ancien maire
MARTIN Désiré, receveur-buraliste, ancien conseiller
PEYRUGUES Stanislas, propriétaire, ancien conseiller
ROUX François, propriétaire, ancien conseiller
COLLE Edouard, ouvrier bouchonnier, ancien conseiller
MARTEL Luc, facteur des Postes en retraite[/i]

Dans certaines mairies socialistes, à Ollioules par exemple, on a les mots les plus durs pour désigner “ ceux qui ont armé le bras de Vilain, l’assassin de Jaurès ”. Presque partout, on prend la mesure des innombrables difficultés dans lesquelles vont se trouver plongées les familles dont le chef est parti et on vote des crédits pour organiser au plus vite des "soupes populaires".
Dans un temps où n’existaient aucune protection sociale, aucun système d’allocation, aucune aide publique, où les salariés étaient payés à la semaine, voire à la journée, dans un temps où les salaires des ouvriers, des employés, des journaliers étaient bien trop bas pour permettre la moindre épargne, le départ des pères et des fils est une véritable catastrophe.
A deux reprises, dans le mois d’août, la Municipalité d’Ollioules “ rallongera ” les crédits alloués. Beaucoup de communes, comme Draguignan mettrons en place des "soupes populaires" trés importantes. On commencera à évoquer l'idée d'un moratoire des loyers . Cette idée fera son chemin et ne sera effective que beaucoup plus tard.

Des mesures sont prises par le gouvernement pour empêcher la diffusion des mauvaises nouvelles, en particulier la création d’un Bureau de Presse. Un texte est adressé aux directeurs des journaux reprenant les termes de la loi votée le 5 août qui durcissait pourtant celles du 9 août 1848 et du 29 juillet 1881,

[…est interdite, en général, la publication, de toute information ou article concernant les opérations militaires ou diplomatiques de nature à favoriser l’ennemi et à exercer une influence fâcheuse sur l’esprit de l’Armée et des populations […] j’invite tout spécialement les journaux à s’adresser au Bureau de presse chaque fois qu’ils auront des doutes sur les informations qu’ils auront reçues directement. Il leur sera toujours répondu avec le plus vif désir de les aider à remplir leur rôle, c’est à dire de leur éviter la publication de nouvelles prématurées, inexactes et dangereuses.
Toutefois je tiens à spécifier que les journaux ne devront pas s’autoriser des réponses qui leur seront faites pour donner comme officielles leurs informations personnelles.
Seules devront être précédées de la mention “ Officielle ” les nouvelles figurant dans les quatre communiqués journaliers dont il a été question plus haut…..]

Les télégrammes "officiels" se succèdent dans les préfectures…
Pour soutenir le moral du peuple, on prend aussi la décision surprenante de maintenir à leur poste tous les instituteurs trop âgés pour partir…

Les opérations de mobilisation débutent immédiatement selon le calendrier prévu. On verra, dans le tableau général des troupes du 15 ème CA à la déclaration de guerre, que les unités stationnées dans le Var dépendent de la 29 ème Division d’infanterie, que de nombreux varois servent dans les unités de Chasseurs, que des troupes coloniales non embrigadées mais qui arment de nombreux forts en temps de paix, viennent s’y ajouter.
Pour résumer :
Le 112 ème R.I est à Toulon, le 3 ème R.I à Hyères, le 7 ème Bataillon de Chasseurs à pied à Draguignan, le 113 ème RIT à Toulon, le 10 ème RA à pied, le 4 ème R I C, le 8 ème R I C, le 3 ème R A Coloniale sont à Toulon et dans les environs.
Toulon devient donc "la plaque tournante" de l’activité de mobilisation dans le Var.
On réquisitionne certains lycées pour recevoir les réservistes, la Marine, les inscrits maritimes, les mobilisés et les troupes qui partent au front quittent la ville, les réservistes viennent y prendre les trains qui les conduiront à leurs unités et beaucoup de jeunes soldats n’ayant pas terminé leurs classes y attendent leur tour de monter en ligne.
En dépit de toutes les mesures prises pour calmer l'opinion, et contrairement à ce qui a été souvent affirmé, l’angoisse monte dans une population, en majorité d’origine rurale, prompte à se rendre compte des conséquences de l’entrée en guerre. Certes la moisson est rentrée mais le blé n’a pas encore été battu et les vendanges ne sont pas bien loin. Le "recensement des chevaux et mulets" effectué en 1913 et les immenses affiches décrivant les obligations des civils laissent craindre d’importantes opérations de réquisitions.
En ville, les difficultés familiales des mobilisés s’aggravent à tel point que l’on doit organiser, comme aux “ Chantier et Forges de la Seyne ”, des caisses de secours en faveur des familles les plus démunies. Le principe d'une allocation journalière de 1,25 F aux familles dont "le soutien" vient de partir, a bien été voté le 5 août, mais sa mise en œuvre effective demandera plusieurs semaines. Le texte d'application date du 23 août, ce sera l'un des derniers signés par Messimy.
Bientôt on commence "à prendre" les chevaux, les mules et les mulets, les automobiles, les camions et les autobus, le fourrage, les grosses barriques et les chariots, la farine, le sucre et l’huile d’olive, l’alcool, le vin en stock et diverses fournitures industrielles. Réquisitions dramatiques pour les petites exploitations agricoles et les modestes artisans qu'elles privent souvent d’un outil de travail, et ne sont, au début, pas remboursables puisque payées, pour moitié, en Bons du Trésor. ( Loi du 2 août modifiée le 23 août 1914).Ces réquisitions ajoutent leurs embarras à la désorganisation générale qui s’installe. Les boulangers, les bouchers partent, les pharmaciens, les médecins, les maçons, les couvreurs, les mécaniciens, les ferronniers partent aussi… les services publics sont en "panne". Les instituteurs et les professeurs sont en vacances ce qui permet d'utiliser les écoles et les lycées pour recevoir les mobilisés et explique la présence de tant de très jeunes gens dans les rues.
Chez les soldats, mobilisés ou déjà au service militaire, il semble que les jours de mobilisation se soient accompagnés d'une certaine euphorie, en témoigne cette lettre d'un jeune soldat du 38 ème RA,

[…] Mais quel spectacle, de voir partir tout ça, joyeux, contents. Sur neuf batteries qui sont parties hier, je n'ai vu aucun homme en souci. Avec Joseph nous avons bu un litre puis une bonne poignée de main tout comme s'il ne s'agissait que d'une simple sortie de manoeuvre. Hier au soir il vous aurait fallu nous entendre chanter la Marseillaise dans la cantine jusqu'à 9 heures, d'autres refrains, sur l'Allemagne[…] Le capitaine est venu nous faire taire et nous faire sortir vu l'heure de l'appel, mais il a échoué dans son entreprise. Il a fallu qu'il boive un canon avec nous. Je parle de nous mais je parle de la cantine qui était archicomble pour que nous exécutions ses ordres. […] lettre du 2 août 14 de Noël Olive du 38 ème RA

vite suivie d'une certaine mauvaise humeur lorsque flambent, en ville, les prix des repas et des boissons.

" […] Je ne sais pas à Marseille, mais ici le pinard a doublé, les cantines sont inapprochables depuis ce matin. Un petit aperçu : une pomme d'amour farcie 0 F 30 - une pomme frite 0 F 25, un bif au lieu de 0 F 30 : 0 f 50. En ville c'est abominable. Un réserviste s'est battu avec un patron de bar qui voulait lui faire payer un canon 0F 40 rien que ça. " lettre du 2 août 14 de Noël Olive
Chez les civils, la résignation est grande, mais un sourd mécontentement se fait jour. De nombreuses demandes, venues des Mairies, réclament des exemptions…
Dans un tel climat, rien d’étonnant à ce que l’ambiance soit au pessimisme.
On ne sera donc pas du tout surpris de lire, sous la plume du Sous-Préfet de Toulon, s’adressant au Préfet du Var, que " […] les tentatives de mutilations et les suicides se multiplient de façon inquiétante […]. Jusqu'à un par jour. "
Un peu pus tard, le bruit se répandra et persistera, au point de remonter, jusqu’à l’État-major, que certains soldats du 112 ème usent d’un produit chimique pour simuler des maladies de peau. ( Courrier du Général Sarrail, 3 ème Armée, au général Commandant le 15 ème C.A., SHAT Vincennes ). Cette affaire prendra une telle ampleur que toute une série de dispositions seront prises pour détecter la supercherie par des analyses d’urine

La mise en route des troupes du 15 ème C. A. se poursuit activement. Il faut faire vite car le plan de mobilisation qui constitue la partie majeure du Plan XVII prévoit d’intégrer certaines troupes du Sud dans les effectifs de couverture.
En principe, une Région militaire " fournit" un Corps d’Armée, la quinzième "alimente" donc le 15 ème C.A.
Les troupes viennent de huit départements : les Basses Alpes ( moins les cantons de Saint-Paul, Barcelonnette et du Lauzet, rattachés à la 16 ème Région), les Alpes Maritimes, l’Ardèche, les Bouches du Rhône, la Corse, le Gard, le Var et le Vaucluse. Des neuf subdivisions: Digne, Nice, Toulon, Marseille, Nîmes, Avignon, Privas, Pont-Saint-Esprit, Ajaccio, convergent les effectifs sur les casernes et les dépôts des régiments.
Deux divisions forment l’infanterie du 15 ème C.A que le Général Espinasse commandera jusqu’au 31 octobre 1914. S’y ajoutent : la 15 ème Brigade d’artillerie commandée par le Général Vincent, le 15 ème Bataillon du génie, pour les transports, le 15 ème Escadron du train des équipages, la 15 ème Section de secrétaires d’état-major et du recrutement, la 15 ème Section de commis et d’ouvriers militaires, la 15 ème Section d’infirmiers militaires, la 15 ème Légion de gendarmerie en trois détachements.

Pour répondre mieux à votre question, sur le plan local, il faut aller faire "un tour" dans les archives des Mairies et consulter les registres des délibérations, vous y trouverez tout l'éventail des aides qui ont été mises en oeuvre pour aider les familles qui se trouvaient brusquement dans des situations critiques. Au fil du temps bien d'autre initiatives charitables ont été prises, les paroisses se sont fortement mobilisées et ont apporté des secours matériels fort appréciés
A bientôt
valcanigou
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Re: Au départ du soldat, comment subsistait sa famille ?

Message par valcanigou »

Bonsoir,

Je vous remercie bien pour ces précisions.

Cordialement
Abdelkader
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