Bonsoir à tous,
La Greffe générale
Organe des blessés de la face
5e Division de blessés ~ Hôpital du Val-de-Grâce
Devise : « Rire quand même ! »
[15 numéros]
• N° 1 — 17 décembre 1917.
—> http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1040891v
• N° 2 — 15 janvier 1918.
—> http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1040893p.item
• N° 3 — 1er février 1918.
—> http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1040895h.item
• N° 4 — 20 février 1918.
—> http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1040897b.item
• N° 5 — 10 mars 1918.
—> http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k10408995.item
• N° 6 — 1er avril 1918.
—> http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1040901s.item
• N° 7 — Mai 1918.
—> http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1 ... rk=42918;4
• N° 8 — Juillet 1918.
—> http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1 ... rk=21459;2
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Le premier numéro du journal fut ainsi dédié par ses rédacteurs au docteur Hippolyte MALÉCOT, agrégé de chirurgie près la Faculté de médecine de l’Université de Paris (Arr. 21 juin 1904 : J.O. 22 juin 1904, p. 3.718), médecin major de 1re classe, chef du Centre de prothèse maxillo-faciale du Gouvernement militaire de Paris, dit « le sculpteur de figures » : « A celui dont la science et le dévouement nous ont rendu l’espoir, nous dédions ce numéro, première manifestation de notre gaité retrouvée. ».
Et la « confrérie » des « blessés de la trogne », qui fut à l’origine de ce « canard », se présentait alors de la sorte à ses lecteurs :
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Directeur de La Greffe générale
— Gaston Louis MALÉCOT, né le 26 mars 1882 à Romorantin (Loir-et-Cher) et décédé le ... à ... (...).
• Fils de Clovis MALÉCOT, né vers 1852, surveillant aux chemins de fer de l’État, et de Louise COULON, née vers 1863, lingère (Registre des actes de naissance de la commune de Romorantin, Année 1882, f° 14, acte n° 52).
Lors des opérations de recensement de sa classe, était employé des chemins de fer.
Classe 1902, n° 1.276 au recrutement de Blois. Soldat de 2e classe au 113e Régiment d’infanterie, 9e compagnie. Grièvement blessé le 8 décembre 1914 : perte de l’œil gauche ; mutilation de la face par fracture du maxillaire supérieur gauche ; défiguration « du 2e degré ».
Par arrêté du Ministre de la Guerre en date du 5 juillet 1916 , inscrit au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants :
Par décret du 24 février 1938 (J.O. 17 mars 1938, p. 3.204 et 3.206), nommé au grade de chevalier dans l’ordre de la Légion d’honneur. Alors bénéficiaire d’une pension d’invalidité de 100 %.
