orthographe

[mikado]

Bonjour

Je viens en aide à René car, ancien correcteur, on est obligé de faire avec ces traitements de texte qui ne simplifient pas le français. Forcément, ils sont d'origine anglo-saxonne et les abréviations, chez eux, sont en bas de casse (minuscules).
Pour composer correctement, il faut un logiciel de PAO qui gère ces différent paramètres.

Pour répondre à Francine : « ième » s'abrège e en supérieur, comme « iére » en re et idem pour le masculin er. Dans les logiciels présents, il n'y a que le ° qui est présent au clavier et la tentation est forte pour se servir de ce signe. Donc 2e ou 1re à défaut de signes existants.
Dans Excel et Word, on peut mettre en supérieur ou exposant mais c'est au détriment de l'interlignage. C'est pas terrible mais cela a le mérite d'exister.
Il y en aurait à redire mais c'est un autre débat et, ici, ce n'est pas le lieu.

Cordialement

[Francine Laude]

rebonjour

je comprends mieux , mea culpa , j'ai été un peu inattentive [:francine laude:8] car vous l'aviez déjà noté plus haut
merci Mikado d'avoir eu la patience de vous répèter

Amicalement
Francine

[clementi]

Bonjour à tous, Bonjour clementi,

Peut être une question idiote, me direz vous :

Pourquoi écrivez vous par exemple : 9° régiment de chasseurs ou 27° division alpine avec l'exposant "°".
Alors que plus bas dans le texte vous écrivez 1er RI. avec l'exposant "er" ?

Pour ma part, j'ai appris en dactylographie ( il y a un certain temps ) qu'on devait écrire 9ème régiment de chasseurs avec l'exposant "ème". L'exposant "°" étant réservé aux degrés de la température ou aux angles.

Cordialement Jean Michel

Bonjour, en réalité, ce n'est pas moi qui écrivais, je copiais les phrases écrites par le bègue (d'où les guillemets qui auraient d'ailleurs dû être français (chevrons) et non anglais, mais la faute en revient à mon clavier!) et comme mon propos était de répondre au sujet des majuscules, je n'ai pas pris la peine d'une digression sur les exposants. Donc je résume au sujet de l'exposant: le signe ° doit être en effet strictement réservé aux indications de degrés. Donc, soit dit en passant, n° ne doit jamais s'écrire comme je viens juste de le faire avec le signe ° degré, mais avec la lettre o en exposant (dernière lettre du mot numéro); même chose pour 1° (qui est l'abréviation de primo, donc à écrire avec la lettre o en exposant; 2° abréviation de secundo; 3° abréviation de tertio, etc., tout cela avec la lettre o en exposant); évidemment, c'est plus long, mais c'est la règle!
Pour répondre précisément à votre question, premier s'abrège en 1er (avec er en exposant); première s'abrège en 1re (avec re en exposant); deuxième, troisième, etc., s'abrègent en 2e, 3e, etc. (avec e en exposant). L'ami le bègue aurait donc dû écrire : "9e régiment de chasseurs ou 27e division alpine" avec la lettre e en exposant!
Et je signe: un ancien du 9e RCP (lettre e en exposant) ou 9e (lettre e en exposant) régiment de chasseurs parachutistes (tout en minuscules!)

[JeanMiche]

Bonsoir,

Merci à vous deux René et Mikado pour vos réponses. Elles ont le mérite d'être explicites et pointues particulièrement sur les abréviations de primo, secundo,... mais cela ne m'empêchera pas de temps à autre d'écrire comme on me l'a enseigné, surtout dans un texte un peu soigné, 2ème, 3ème, etc...
Une vieille habitude difficile à évacuer dorénavant, d'autant que je trouve cela tellement plus clair et naturel à la lecture.

Bonne soirée Jean Michel

[Rutilius]

Bonjour,

Il importe d'ajouter que l'abréviation de « numéro » prend toujours la marque du pluriel : « nos 1 et 2 », par exemple (lettres o et s en exposant), ce qui est trop souvent ignoré.

On utilise également la lettre o en exposant dans l'abréviation de « folio » et de « dito ». Mais sur le Forum, faute de disposer de la fonction « exposant », il n'est d'autre solution que de recourir au signe « ° » signifiant « degré », ce qui donne respectivement « f° » – voire « f°s » – et « d° »...

Bien à vous,
Daniel.

[le begue]

Bonjour à tous,

Comme je suis cité un peu plus haut, j'invoque la clémence du jury .
Si j'utilise "°" en lieu et place de "er" en exposant, comme l'indiquent Clémenti et Rutilus, c'est en désespoir de cause, le traitement de texte n'offrant pas la fonction exposant...
Et comme je suis chat noir, je ne dispose que des " et non point des » obtenus ici par copié-collé

Nul n'est parfait, pas même moi

Bonne journée à tous,

Amicalement,
Louis le Bègue

[JeanMiche]

Bonjour,

Pas grave Louis, comme dit mon épouse, on est dans le "détail"...

Jean Michel

[clementi]

Bonsoir,

Merci à vous deux René et Mikado pour vos réponses. Elles ont le mérite d'être explicites et pointues particulièrement sur les abréviations de primo, secundo,... mais cela ne m'empêchera pas de temps à autre d'écrire comme on me l'a enseigné, surtout dans un texte un peu soigné, 2ème, 3ème, etc...
Une vieille habitude difficile à évacuer dorénavant, d'autant que je trouve cela tellement plus clair et naturel à la lecture.

Bonne soirée Jean Michel

Allez, encore un petit dernier sur le sujet et ensuite je cesserai de martyriser des mouches :
Ne croyez-vous pas que "surtout dans un texte un peu soigné", au contraire, il serait logique d'écrire comme il faut et non forcément comme on vous l'a enseigné ?...
Bonne nuit à tous.

[cowboy38]

Bonjour à tous
Pour CLEMENTI : continuez à martyriser les mouches ! Cela est toujours agréable de lire d'excellentes interventions.
Comme dit précédemment, il y a LES règles et codes typographiques... et il y a le restant ! Avec règles et codes (ouvrages généralement destinés aux auteurs et professionnels du livre), aucune confusion possible lors de la lecture d'un texte (normal puisque c'était le but recherché), avec le restant... ce sera aléatoire et il faudra prier souvent.
Le problème est que le métier de correcteur est en voie de disparition depuis deux décennies (en Province, il n'y en a quasiment plus dans les rédactions presse) ; l'arrivée de l'informatique a hélas sonné le glas de cette noble profession et c'est très regrettable surtout lorsque l'on constate que les logiciels et correcteurs d'orthographe ne sont absolument pas au niveau requis. Mais ce qui est pire : les individus ne recherchent plus trop l'effort, se contentant de la facilité, alors qu'un simple investissement de quelques euros pourrait permettre d'acquérir un petit ouvrage de codification typographique basique certes, mais d'un grand secours. Il devrait y en avoir un dans chaque foyer, tout comme un dictionnaire est indispensable, surtout pour ceux qui veulent rédiger parfois "un texte un peu soigné".
Résultat : avalanche de fautes d'orthographe sur de nombreuses affiches publicitaires (dont les classiques : ier, ième - èmes, etc. récurrentes et abordées sur ce fil) lues par des millions de personnes et reproduites ensuite, mais aussi de plus en plus dans la presse écrite et parlée. Finalement, ce sont les fautes qui vont devenir la règle !! Je crois malheureusement que le combat est perdu d'avance, surtout lorsque l'on constate que de nos jours, même au plus haut niveau de l'Etat, syntaxe et orthographe sont maltraitées à un niveau tel que l'on pourrait se demander si l'Académie française est encore nécessaire de nos jours ?
O tempora ! o mores !

Verrons-nous prochainement votre intervention remettre de l'ordre dans les "ier - ième - èmes" ? A suivre.

Cordialement

[Rutilius]

Bonjour à tous,

« ...un simple investissement de quelques euros pourrait permettre d'acquérir un petit ouvrage de codi-fication typographique basique certes, mais d'un grand secours. Il devrait y en avoir un dans chaque foyer, tout comme un dictionnaire est indispensable, surtout pour ceux qui veulent rédiger parfois "un texte un peu soigné". »

Une excellente référence :

― Georges MORELL : « Autour des mots. Le plus court chemin entre la typographie et vous. », Direction des Journaux officiels, coll. « Législation et réglementation », 2005, 584 p., 16 x 24 cm.

Réf. : 9782110760500.
ISBN : 2-11-0760500-8.
20 €. En vente à la Documentation française.

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Bien à vous,
Daniel.