Je m'intéresse à mon grand père qui a été mobilisé au début de la guerre de 14 au 48e Régiment d'Artillerie de Campagne.
En 1916 il a été détaché à Bourges pour prendre en charge un atelier d'amorces à l'école pyrotechnique et ceci jusqu'à la fin de la guerre.
Quelqu'un peut il me renseigner sur l'activité et le fonctionnement de cette école.
Merci.
Martial
Ecole pyrotechnique de Bourges
- Jean RIOTTE
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Re: Ecole pyrotechnique de Bourges
Bonjour Martial,
Bienvenue sur le Forum où nos "artificiers" ne manqueront pas de vous faire partager leurs connaissances.
Je pense que votre question aurait plus de chances de réponses si elle était placée dans la rubrique "Artillerie".
Cordialement.
Jean RIOTTE.
Bienvenue sur le Forum où nos "artificiers" ne manqueront pas de vous faire partager leurs connaissances.
Je pense que votre question aurait plus de chances de réponses si elle était placée dans la rubrique "Artillerie".
Cordialement.
Jean RIOTTE.
- Charraud Jerome
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Re: Ecole pyrotechnique de Bourges
Bonjour
http://encyclopedie.bourges.net/etsmilitaires.htm
j'y trouve:
La décision d'implanter les "établissements militaires" à Bourges date d'avril 1860.
La première réalisation comprend une Fonderie impériale de canons et les premières pièces sortent de Bourges dès 1867, pour le compte de l'empereur Napoléon III. La défaite consommée de 1870 transforme l'établissement en fabricant de canons, après avoir ôté le qualificatif d'impérial. C'est au début du siècle que le nom de ABS (Atelier de construction de Bourges) devient familier des Berruyers.
A la même époque lointaine, vers 1870; une Ecole de pyrotechnie s'implante à Bourges en venant de Metz, elle s'appellera l'ECP (Ecole Centrale de Pyrotechnie).
Les deux entités fusionneront un siècle plus tard……, en 1967, pour devenir l'EFAB (Etablissement de fabrication d'armement), lequel, en 1994 s'appelle GIAT (Groupement Industriel des Armements Terrestres), puis GIAT-Industrie.
Sur le rôle de l'Ecole Pyrotechnique:
...l'Ecole Centrale de Pyrotechnie, laquelle fut transférée de Metz à Bourges à la suite d'un Décret Impérial de 1860, mais l'installation effective ne date que de juin 1870.
Cette Ecole était chargée de l'étude de "tous les problèmes relatifs à toutes les munitions". Le personnel perfectionnait les procédés d'emploi des explosifs d'amorçage, et ils en assuraient la fabrication. Parmi les travaux, l'Ecole Centrale de Pyrotechnie s'efforçait d'assurer "toujours davantage la sécurité des ouvriers employés à ces manipulations et auxquels s'attachait la vieille légende du condamné à mort : c'est ainsi que l'on appelait l'ouvrier qui donnait la dernière main à la composition fulminante entrant dans les amorces".
Cordialement
Jérôme Charraud
Une adresse:Je m'intéresse à mon grand père qui a été mobilisé au début de la guerre de 14 au 48e Régiment d'Artillerie de Campagne.
En 1916 il a été détaché à Bourges pour prendre en charge un atelier d'amorces à l'école pyrotechnique et ceci jusqu'à la fin de la guerre.
Quelqu'un peut il me renseigner sur l'activité et le fonctionnement de cette école.
Merci.
Martial
http://encyclopedie.bourges.net/etsmilitaires.htm
j'y trouve:
La décision d'implanter les "établissements militaires" à Bourges date d'avril 1860.
La première réalisation comprend une Fonderie impériale de canons et les premières pièces sortent de Bourges dès 1867, pour le compte de l'empereur Napoléon III. La défaite consommée de 1870 transforme l'établissement en fabricant de canons, après avoir ôté le qualificatif d'impérial. C'est au début du siècle que le nom de ABS (Atelier de construction de Bourges) devient familier des Berruyers.
A la même époque lointaine, vers 1870; une Ecole de pyrotechnie s'implante à Bourges en venant de Metz, elle s'appellera l'ECP (Ecole Centrale de Pyrotechnie).
Les deux entités fusionneront un siècle plus tard……, en 1967, pour devenir l'EFAB (Etablissement de fabrication d'armement), lequel, en 1994 s'appelle GIAT (Groupement Industriel des Armements Terrestres), puis GIAT-Industrie.
Sur le rôle de l'Ecole Pyrotechnique:
...l'Ecole Centrale de Pyrotechnie, laquelle fut transférée de Metz à Bourges à la suite d'un Décret Impérial de 1860, mais l'installation effective ne date que de juin 1870.
Cette Ecole était chargée de l'étude de "tous les problèmes relatifs à toutes les munitions". Le personnel perfectionnait les procédés d'emploi des explosifs d'amorçage, et ils en assuraient la fabrication. Parmi les travaux, l'Ecole Centrale de Pyrotechnie s'efforçait d'assurer "toujours davantage la sécurité des ouvriers employés à ces manipulations et auxquels s'attachait la vieille légende du condamné à mort : c'est ainsi que l'on appelait l'ouvrier qui donnait la dernière main à la composition fulminante entrant dans les amorces".
Cordialement
Jérôme Charraud
Les 68, 90, 268 et 290e RI dans la GG
Les soldats de l'Indre tombés pendant la GG
"" Avançons, gais lurons, garnements, de notre vieux régiment."
Les soldats de l'Indre tombés pendant la GG
"" Avançons, gais lurons, garnements, de notre vieux régiment."
Re: Ecole pyrotechnique de Bourges
Merci à Jean Riotte et à Jérôme Charraud pour leurs renseignements.
En fait j'aurais souhaité plus de détails sur le fonctionnement de cet atelier, mon grand père s'étant distngué en améliorant la sécurité et en trouvant un procédé astucieux pour la récupération du mercure.
Très cordialement.
Martial
En fait j'aurais souhaité plus de détails sur le fonctionnement de cet atelier, mon grand père s'étant distngué en améliorant la sécurité et en trouvant un procédé astucieux pour la récupération du mercure.
Très cordialement.
Martial
- Charraud Jerome
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Re: Ecole pyrotechnique de Bourges
Bonjour
Ne connaissant pas le nom de votre aieul, je peux cependant vous soumettre un document sur les fabrications d'explosifs entre 1914 et 1918, par M. Charles Gadel (Amicale école centrale de Lyon). On y aborde notamment le fulminate de mercure.
http://histoire.ec-lyon.fr/docannexe/fi ... 20_151.pdf
Cordialement
Jérôme Charraud
Ne connaissant pas le nom de votre aieul, je peux cependant vous soumettre un document sur les fabrications d'explosifs entre 1914 et 1918, par M. Charles Gadel (Amicale école centrale de Lyon). On y aborde notamment le fulminate de mercure.
http://histoire.ec-lyon.fr/docannexe/fi ... 20_151.pdf
Cordialement
Jérôme Charraud
Les 68, 90, 268 et 290e RI dans la GG
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"" Avançons, gais lurons, garnements, de notre vieux régiment."
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Re: Ecole pyrotechnique de Bourges
Bonjour,
permettez moi de relancer cette conversation au sujet de cette Ecole Centrale de Pyrotechnie (ECP).
J'ai moi même mon arrière grand-père qui y a été affecté en juillet 1939 comme veilleur (Je sais, nous sortons du cadre 14-18..) mais c'est en fait noté dans son registre matricule de 14-18 justement. Après sa démobilisation donc.
Il y est même annoté, qu'il est présent sur une photo du ECP du 21-7-1953.
Quelqu'un aurait-il une idée pour essayer de retrouver cette photo ?
Merci.
Bonne soirée.
permettez moi de relancer cette conversation au sujet de cette Ecole Centrale de Pyrotechnie (ECP).
J'ai moi même mon arrière grand-père qui y a été affecté en juillet 1939 comme veilleur (Je sais, nous sortons du cadre 14-18..) mais c'est en fait noté dans son registre matricule de 14-18 justement. Après sa démobilisation donc.
Il y est même annoté, qu'il est présent sur une photo du ECP du 21-7-1953.
Quelqu'un aurait-il une idée pour essayer de retrouver cette photo ?
Merci.
Bonne soirée.