avance extrème de l'armée allemande

[ALVF]

Bonjour,

Evidemment, si vous n'étudiez que les combats (de rencontre inopinée ou d'offensive voulue), vous pouvez négliger ces "détails" concernant la manoeuvre et les marches des forces principales qui constituent, depuis la nuit des temps, l'essence même de la stratégie.
L'Etat-Major allemand a pourtant manifestement hésité entre l'investissement de Paris (qui implique le passage de la Seine dans un espace situé vers le confluent de l'Oise et du fleuve) et l'enroulement des Armées françaises à l'Est de Paris.
Les ordres de la "Direction Suprême" et ceux des commandants des Armées de l'aile droite allemande (confirmés à la lecture des livres allemands relatifs à cette période), les interrogations de Gallieni et de Joffre au tout début septembre sont à prendre en compte pour examiner la marche des Armées allemandes devant Paris.
L'absence de combats au plein Nord de Paris n'est pas synonyme d'absence de la menace!
Cordialement,
Guy François.

[La Boussole]

Bonjour,

ALVF : Je ne néglige pas les détails. Bien au contraire c'est parce que j'apprécie tout particulièrement le luxe de détails que procure ce forum que j'y suis venu. Simplement, pour convenir de la notion d'avancée extrême des troupes Allemandes aux portes de Paris pour la périodes qui nous intéresse, c'est le facteur combat qui a été retenu par l'écrasante majorité des historiens et, en l'état actuel de mes connaissances et de ma logique personnelle, il me convient parfaitement de m'y conformer !!!
Maintenant et pour dissiper tout malentendu, personne ne nie que parallèlement à ça il y a eu d'autres incursions et reconnaissances beaucoup plus proche de Paris, voir même beaucoup plus à l'Ouest sur le territoire Français mais pour la postérité elles resteront anecdotiques dans le sens noble du terme, il en va de soit

Bien cordialement !

[ALVF]

Bonsoir,

Je vous laisse donc avec vos certitudes!
Cordialement,
Guy François.

[garance.]

Bonjour,
c'est un de mes thèmes favoris de la guerre de 14 !
Souvenez-vous de mon obsession : les Allemands ont-il pu voir la Tour Eiffel ou non ?

Je puis comprendre que l'on ne veuille s'attacher qu'aux combats les plus proches de Paris; mais il ne faut pas oublier ces journées d'angoisse pour les villageois des communes franciliennes traversées par l'envahisseur, avec brutalités ou non. Ce sont les souvenirs des récits des aïeux à la veillée, évoquant 1814, 1815 et 1870 qui leur remontent à la gorge !
Les nuances (déjà abordées sur ce forum) concernent la progression d'unités d'infanterie dans la région parisienne, qui ne sont pas les mêmes que celle de petits groupes de cavalerie !

cdt garance

[Achache]

Bonjour,

que l'on ne veuille s'attacher qu'aux combats

C'est tout de même un étrange parti pris a priori , du point de vue de l'Histoire.
Que l'avancée extrême des troupes ait pu être plus proche que la pointe extrême des combats n'a rien de négligeable, et redouble, au contraire, je trouve, la gravité de la situation... en 1940 aussi, et encore, et encore plus, les troupes allèrent plus loin que les combats...
Étrange qu'un monsieur qui fait dans le stricto sensu fasse ainsi cette assimilation réductrice de l'avancée à celle des combats, tout comme il assimile, ailleurs, le studio du photographe à l'officine du pharmacien...

Bien à vous,

[:achache:1]

[alain13]

Bonjour à tous,

Pour moi les troupes les plus proches de Paris sont celles dont la distance qui les sépare de Paris est mathématiquement la plus courte possible ( si évidemment on ne rajoute pas de terme réducteur ce qui
équivaudrait à modifier le titre de ce post).
Heureusement d'ailleurs que la garnison de Paris ne s'est pas rendue sans combattre, car à ce moment là les troupes allemandes seraient rentrées dans Paris tout en conservant une avancée extrème à 37 kilomètres de la capitale.

Bien cordialement,
alain

[La Boussole]

Bonsoir,

Il est dommage que certains me tombent dessus à bras raccourcis sans chercher à relire et comprendre ce que j'ai écrit un peu plus haut.

En préambule de ce sujet, un membre demande à connaître l'extrême avancée des troupes Allemandes par rapport à Paris.

Plutôt que de chercher des réponses alambiquées, je lui est fournit la réponse officielle. Je ne l'ai pas inventé, elle figure dans nombre d'ouvrages parmi les plus sérieux, on l'apprend encore dans certains manuels scolaires, les associations le répètent lors des journées du patrimoine : l'avancée la plus extrême des troupes Allemandes est matérialisée par la stèle dédiée à Charles Péguy, au carrefour du Grand Tremble, sur la commune de Villeroy, en Seine-et-Marne, précisément à 37 kms de Paris.

Maintenant et au risque de me répéter, je ne contredit absolument pas que des reconnaissances aient été poussées à Gonesse, en forêt de Fontainebleau et que des actions isolées aient été menées du côté de Oissel. Bien au contraire, je serais sincèrement ravi d'en apprendre d'avantage sur ces faits d'armes...

Mais en ce qui concerne cette notion d'avancée extrême des troupes Allemandes : c'est comme le Pôle Nord géographique et le Pôle Nord magnétique, il n'en fallait officiellement qu'un et ce fût le Pôle Nord géographique qui fût choisi à l'unanimité aux regards des facteurs les plus pertinents j'imagine. Et bien pour cette satané notion d'avancée extrême des troupes Allemandes, ce fût le même principe, validé par l’unanimité de nos aînés et sûrement pas au hasard j'imagine, même si personne ne nie, y compris moi (...), que bien d'autres villes et villages ont frémi de sinistre mémoire aux portes de Paris.

Enfin, sachez que je ne veux braquer ni offenser personne, mais par pitié, avant de me prêter des propos que je n'ai pas dit, des idées auxquelles je n'ai même pas songé, voir même des certitudes bien au-delà de mes prétentions, relisez moi et peut-être finirez-vous par comprendre que j'essaie juste d'être pragmatique.

Merci à toutes et à tous de votre compréhension !

Bien cordialement !

Lionel

[LABARBE Bernard]

Bonjour à tous,
Pourrait-on arrêter avec cette histoire "d'avance extrême", de "plus proche vers Paris" ?
Combien de fois faudra-t-il répéter que Paris n'était pas (plus) l'objectif ?
La 1ère armée allemande passe devant Paris à l'Est, à la poursuite de la 5ème française qu'elle espère encore envelopper, peine perdue...
Mais Von Kluck qui sait, doit se garder d'une attaque dans son flanc droit venant de Paris (Ah les taxis...) d'où cette fameuse "avance extrême" ?
Dans sa course à la 5ème armée il est descendu bien plus bas (en latitude) que Paris !
Puis ce fut le constat d'échec et la retraite.
Vaste et passionnant sujet que la bataille de la Marne.
Cordialement,
Bernard

[e-Storial]

Bonjour

juste un sourire… car dans 25 ou trente ans, peut-être même bien avant, ce sera sur le parking du musée de Meaux que les troupes allemandes auront été arrêtée, laissons faire la légende...

Bonne journée à tous
JF Genet