sections disciplinaires et ateliers

[beru40]

Bonjour à tous et bon dimanche
J'aurais besoin des lumières des spécialistes, merci d'avance.
Un grand oncle de mon épouse qui ne devait pas trop se plaire dans son Régiment a déserté à diverses reprises et en a gagné un séjour à la section spéciale disciplinaire de la 250° Brigade à Constantine.
L'atmosphère n'étant pas meilleure il s'est à nouveau absenté six (!) fois pour une durée de 2 à 15 jours et a chaque fois été ramené par la prévôté.
Le 30 janvier 1918 il a été transféré à la section spéciale de discipline de la 87° DI, c'est ma première question : quelle était la garnison de cette section ?
Quatre mois plus tard l'oiseau s'envole à nouveau et, cette fois il passe en conseil de guerre pour "désertion en présence de l'ennemi" et écope (à mon avois, il a eu chaud) de deux ans de prison et dégradation (il est pourtant 2° classe). Je cherche le siège de cette 87° DI
Il est exclu de l'armée et envoyé dans un atelier pénitentiaire le 31 août 1918 ; où pouvaient se trouver ces ateliers pénitentiaires dont je n'avais jamais entendu parler ?
Merci

[b sonneck]

Bonjour,

Les sections spéciales de discipline des divisions ne tenaient pas garnison, mais accompagnaient leurs divisions. Dans le JMO du 25e RIT, j'avais trouvé, en 1916 ou 1917, je ne sais plus trop, une diatribe du lieutenant-colonel commandant le régiment contre ceux de ses soldats qui se comportaient mal lors des mouvements du régiment par voie de terre (pedibus). Il les menaçait d'envoi aux sections de discipline et précisant que ceux qui y étaient envoyés étaient employés sans armes à des travaux pénibles et dangereux en première ligne. Il devait savoir de quoi il parlait, car il était chef d'escadron dans la garde républicaine avant de venir prendre le commandement du régiment.
Les ateliers pénitentiaires de travaux, qui n'existaient qu'en Algérie (et peut-être en Tunisie) , ont vu leur nombre augmenter pendant la guerre et il en a été créé un certain nombre en métropole. Ils étaient désignés par un numéro. Le numéro 13 était aux carrières de Voutré, à la limite de la Mayenne et de la Sarthe ; y casser des cailloux n'était pas une métaphore.... J'avais regardé à Vincennes il y a plusieurs années : très peu ont laissé des archives.
Cordialement
Bernard

[Scolari]

Bonjour,

Les ateliers pénitentiaires de travaux, qui n'existaient qu'en Algérie (et peut-être en Tunisie)

pour précision :
il y a un établissement mixte en Tunisie : atelier et pénitencier à Téboursouk
de même au Maroc :établissement mixte atelier et pénitencier à Dar Bel Hamrit

Cordialement,
Frédéric