Bonjour
Achache : Voici un extrait d’un témoignage écrit émanant d’un sous-officier affecté au 15e GS jugeant le commandant du GS à propos de la discipline :
« […] Le commandant a former une section de discipline avec les plus mauvaises têtes et punis de prisons et les sous off sont de service chacun leur tour pour leur faire faire le peloton de punition mais ça ne se pratique pas de la même manière qu’au 1er groupe pour une bonne chose c’est que la bas on les faisais marcher et ici ils marchent a peu près a leur mode c’est regrettable mais il parait que c’est un ordre du commandant ils n’ont pas d’armes seul un sac avec quelques pierres à l’intérieur a vrai dire ce n’est pas sérieux […] ».
Cet exemple traitant de la discipline, parmi d’autres du même acabit que l’on peut relever sur des écrits d’époque, est à comparer avec la formule
« …choisis parmi les plus énergiques et les plus aptes à encadrer solidement ces unités ». Comme quoi, comme bien souvent, entre les écrits et la réalité de faits, il pouvait y avoir une différence.
A noter, le cas atypique du Lt AUTIER JBE, affecté lui aussi au GS du 106e RI avant la mobilisation. Tout comme le Lt SAUNIER LJE, il ne partit pas avec le 6e GS en Afrique, partant pour le front, mais après sa promotion au grade de capitaine, il aurait subit une révocation de son grade, redevenant 2e classe. Si l’on peut comprendre l’indiscipline en ce qui concerne les hommes de troupe au sein des GS, le manque de discipline (ou laxisme) en ce qui concerne sous-off, officiers, voire chefs de corps est plus singulier pour des cadres censés avoir été « …choisis parmi les plus énergiques et les plus aptes à encadrer solidement ces unités ».
Cordialement