Epaves du courage ordinaire d'un brancardier du 90e R.I
Publié : ven. juil. 20, 2018 3:51 pm
Bonsoir,
D'un lot de papiers provenant d'un brancardier du 3e Bataillon du 90 e R.I, Lucien Doumas de la classe 1909, j'extrais les documents suivants, preuves de l’héroïsme ordinaire d'un brancardier, gravement blessé à Sailly-Saillisel le 4 novembre 1916 en relevant des blessés. Une balle lui a traversé la poitrine sous la clavicule droite, hospitalisé à l'hôpital Bégin de Saint-Mandé puis en convalescence à son domicile, il rejoindra le 66e R.I en mars 1917.
D'abord, deux documents émouvants:
-la fiche rouge de blessure établie le 4 novembre 1916, portant encore la trace de la boue de la Somme, attachée à un bouton du vêtement du blessé.
- la pochette (vide) des documents jusque là établis, à n'ouvrir que dans les formations sanitaires, accrochée également au vêtement du blessé, établie le 5 novembre, lendemain du jour de la blessure et mentionnant l'évacuation directe sur l'hôpital par un train sanitaire. (suite)
D'un lot de papiers provenant d'un brancardier du 3e Bataillon du 90 e R.I, Lucien Doumas de la classe 1909, j'extrais les documents suivants, preuves de l’héroïsme ordinaire d'un brancardier, gravement blessé à Sailly-Saillisel le 4 novembre 1916 en relevant des blessés. Une balle lui a traversé la poitrine sous la clavicule droite, hospitalisé à l'hôpital Bégin de Saint-Mandé puis en convalescence à son domicile, il rejoindra le 66e R.I en mars 1917.
D'abord, deux documents émouvants:
-la fiche rouge de blessure établie le 4 novembre 1916, portant encore la trace de la boue de la Somme, attachée à un bouton du vêtement du blessé.
- la pochette (vide) des documents jusque là établis, à n'ouvrir que dans les formations sanitaires, accrochée également au vêtement du blessé, établie le 5 novembre, lendemain du jour de la blessure et mentionnant l'évacuation directe sur l'hôpital par un train sanitaire. (suite)