Re: Le passage du Front par les plénipotentiaires allemands
Publié : ven. nov. 28, 2008 2:34 pm
En forêt de Compiègne, c'est sur ordre du Maréchal Foch qu'aucune couverture photo des pourparlers d'Armistice n'a été faite. De la même manière, mais pour d'autres raisons, le passage des plénipotentiaires allemands dans la région de La Capelle n'a pas non plus été photographié.
Initialement prévu vers 18 heures, il a finalement eu lieu à 20 h.20. Il faisait donc, ce 7 Novembre 1918, totalement nuit pour toutes les étapes routières jusqu'à la gare de Tergnier.
Visiblement les acteurs de cet événement y pensaient puisque à la villa Pasques une photo officielle a été faite (et loupée . . . ).
La presse s'est donc rabattue sur le dessin, et Georges Scott a réalisé un dessin qui est bien dans l'esprit des récits faits de cet événement.
Les photos aériennes montrent bien que le point de franchissement du Front par les plénipotentiaires est beaucoup plus près de La Capelle que d'Haudroy.
Le Village d'Haudroy est maintenant baptisé "Pierre d'Haudroy". Le nom de baptême du lieu tient peut-être au fait que ce carrefour est sur la commune d'haudroy, mais il peut aussi s'agir de la simple reprise des compte-rendus militaires annonçant l'accueil des plénipotentiaires à Haudroy.
Comme pour "Rethondes-Compiègne", avec le carrefour de l'Armistice, Haudroy a probablement été de suite associé au point de passage par les combattants, le nom du village est donc resté dans l'histoire, alors qu'il aurait pu être baptisé du nom de la ferme Robart ou de La Capelle. . . . .
Il y a ici une analogie à faire avec le seul clairon dont le nom a été retenu par l'Histoire.
Le clairon Sellier a simplement sonné le cessez-le-feu à l'arrivée des plénipotentiaires allemands. Il ne s'agissait pas du cessez-le-feu définitif du 11 Novembre. Par ailleurs son appel a été repris sur toute la ligne de Front de la 166° DI par les autres clairon, et lors du cessez-le-feu du 8, pour le passage du Cne Von Helldorff, c'est un autre Clairon qui a été choisi pour accompagner les voitures.
Le 11 Novembre 1918 à 11 heures, se sont tous les clairons et trompettes de la ligne de Front qui ont sonné le cessez-le-feu.
La présence de sellier aux manifestations de la Pierre d'Haudroy, dans l'entre-deux-guerre montre bien l'importance du symbole de cette première sonnerie.
Finalement, comme l'appel du Général de Gaulle le 18 Juin 40, très peu de combattants l'ont entendu, mais tous en connaissaient, après coup, parfaitement l'importance.
Dans cette guerre de mouvement, la ligne de Front n'était pas figée et les écrits de la 166° DI et du 19° BCP signalent leurs reconnaissances aux abords d'Haudroy.
En tout état de cause le lieu exacte est parfaitement identifiée et la photo montrant le point de contact, au niveau de la ferme Robart, a été réalisée les jours suivants.
L'historique du 19° BCP parle à plusieurs reprises de la côte 232. Il s'agit visiblement d'un coquille (pour 223). Tous les points côtés 232 sont relativement éloignés du carrefour et la carts IGN donne actuellement 227. Il est possible que les cartes d'époque situent ce point en 223.
L'Armée Allemande ayant pétardé la pierre en 1940, le monument actuel est une reconstruction d'après guerre. En Novembre 1925, le socle de la pierre était beaucoup plus petit, et il a maintenant la forme de celui détruit en 40.
Cet extrait de la célèbre carte des retraits successifs de l'armée allemande (ou des avancées successives des armées alliées . . . . ), faite par à l'Etat- Major Général, montre bien que les pourparlers d'armistice n'ont pas fait cesser les combats.
Le cessez-le-feu, sur l'itinéraires des plénipotentiaires n'a été effectif que pour une partie de la nuit du 7 au 8 Novembre et du 8 au 9 Novembre.
Des hommes, en particulier au 19° BCP, qui savaient les pourparlers engagés se sont encore faits tués en continuant à maintenir la pression sur l'armée allemande.
La lecture de l'historique du 19° BCP permet de constater que l'Etat-Major avait parfois, dans cette guerre de mouvement, une vue assez théorique des lignes atteintes par nos troupes.
La carte situe la première ligne à l'ouest de Trélon le 9 Novembre au soir (zone orange de la carte) alors que le Cne Le Lay était au contact de la première ligne allemande au Sud-Ouest de Wallers-Trélon le 9 Novembre vers 14 heures zone bleue de la carte)
Initialement prévu vers 18 heures, il a finalement eu lieu à 20 h.20. Il faisait donc, ce 7 Novembre 1918, totalement nuit pour toutes les étapes routières jusqu'à la gare de Tergnier.
Visiblement les acteurs de cet événement y pensaient puisque à la villa Pasques une photo officielle a été faite (et loupée . . . ).
La presse s'est donc rabattue sur le dessin, et Georges Scott a réalisé un dessin qui est bien dans l'esprit des récits faits de cet événement.
Les photos aériennes montrent bien que le point de franchissement du Front par les plénipotentiaires est beaucoup plus près de La Capelle que d'Haudroy.
Le Village d'Haudroy est maintenant baptisé "Pierre d'Haudroy". Le nom de baptême du lieu tient peut-être au fait que ce carrefour est sur la commune d'haudroy, mais il peut aussi s'agir de la simple reprise des compte-rendus militaires annonçant l'accueil des plénipotentiaires à Haudroy.
Comme pour "Rethondes-Compiègne", avec le carrefour de l'Armistice, Haudroy a probablement été de suite associé au point de passage par les combattants, le nom du village est donc resté dans l'histoire, alors qu'il aurait pu être baptisé du nom de la ferme Robart ou de La Capelle. . . . .
Il y a ici une analogie à faire avec le seul clairon dont le nom a été retenu par l'Histoire.
Le clairon Sellier a simplement sonné le cessez-le-feu à l'arrivée des plénipotentiaires allemands. Il ne s'agissait pas du cessez-le-feu définitif du 11 Novembre. Par ailleurs son appel a été repris sur toute la ligne de Front de la 166° DI par les autres clairon, et lors du cessez-le-feu du 8, pour le passage du Cne Von Helldorff, c'est un autre Clairon qui a été choisi pour accompagner les voitures.
Le 11 Novembre 1918 à 11 heures, se sont tous les clairons et trompettes de la ligne de Front qui ont sonné le cessez-le-feu.
La présence de sellier aux manifestations de la Pierre d'Haudroy, dans l'entre-deux-guerre montre bien l'importance du symbole de cette première sonnerie.
Finalement, comme l'appel du Général de Gaulle le 18 Juin 40, très peu de combattants l'ont entendu, mais tous en connaissaient, après coup, parfaitement l'importance.
Dans cette guerre de mouvement, la ligne de Front n'était pas figée et les écrits de la 166° DI et du 19° BCP signalent leurs reconnaissances aux abords d'Haudroy.
En tout état de cause le lieu exacte est parfaitement identifiée et la photo montrant le point de contact, au niveau de la ferme Robart, a été réalisée les jours suivants.
L'historique du 19° BCP parle à plusieurs reprises de la côte 232. Il s'agit visiblement d'un coquille (pour 223). Tous les points côtés 232 sont relativement éloignés du carrefour et la carts IGN donne actuellement 227. Il est possible que les cartes d'époque situent ce point en 223.
L'Armée Allemande ayant pétardé la pierre en 1940, le monument actuel est une reconstruction d'après guerre. En Novembre 1925, le socle de la pierre était beaucoup plus petit, et il a maintenant la forme de celui détruit en 40.
Cet extrait de la célèbre carte des retraits successifs de l'armée allemande (ou des avancées successives des armées alliées . . . . ), faite par à l'Etat- Major Général, montre bien que les pourparlers d'armistice n'ont pas fait cesser les combats.
Le cessez-le-feu, sur l'itinéraires des plénipotentiaires n'a été effectif que pour une partie de la nuit du 7 au 8 Novembre et du 8 au 9 Novembre.
Des hommes, en particulier au 19° BCP, qui savaient les pourparlers engagés se sont encore faits tués en continuant à maintenir la pression sur l'armée allemande.
La lecture de l'historique du 19° BCP permet de constater que l'Etat-Major avait parfois, dans cette guerre de mouvement, une vue assez théorique des lignes atteintes par nos troupes.
La carte situe la première ligne à l'ouest de Trélon le 9 Novembre au soir (zone orange de la carte) alors que le Cne Le Lay était au contact de la première ligne allemande au Sud-Ouest de Wallers-Trélon le 9 Novembre vers 14 heures zone bleue de la carte)