Bonjour,
Très intéressante discution.
Je n'avais jamais pensé que la pointe du casque servait de "tour de ventilation" : était-ce réellement le but de ces trous ?
Cordiales salutations.
Les mitrailleurs enchaînés à leurs pièces...
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Re: Les mitrailleurs enchaînés à leurs pièces...
charleroi14
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Re: Les mitrailleurs enchaînés à leurs pièces...
Re..,
Je viens de vérifier : la pointe est creuse et il y a des trous de ventilation à l'extérieur.
Bien amicalement.
Je viens de vérifier : la pointe est creuse et il y a des trous de ventilation à l'extérieur.
Bien amicalement.
charleroi14
Re: Les mitrailleurs enchaînés à leurs pièces...
Bonjour,
Voici une photo représentant les baudriers dont il est question et qui fait parti de mon site internet.
Pour ce qui est de la pointe du casque, j'ai toujours entendu qu'elle servait à dévier les coups de sabre. Pour ce qui est des boules, j'avais cru comprendre qu'elle servait à éviter les blessures lorsque l'individu qui chargeait le canon se relevait.
Bonne journée.
Julien.
Voici une photo représentant les baudriers dont il est question et qui fait parti de mon site internet.
Pour ce qui est de la pointe du casque, j'ai toujours entendu qu'elle servait à dévier les coups de sabre. Pour ce qui est des boules, j'avais cru comprendre qu'elle servait à éviter les blessures lorsque l'individu qui chargeait le canon se relevait.
Bonne journée.
Julien.
Re: Les mitrailleurs enchaînés à leurs pièces...
Bonjour,
"Les mitrailleurs enchaînés à leurs pièces", "les gendarmes pendus à Verdun", il ne manque plus que la "tartine de pain posée entre les tranchées pour faire des prisonniers".
Halte au Feu!
Cordialement,
Guy François.
"Les mitrailleurs enchaînés à leurs pièces", "les gendarmes pendus à Verdun", il ne manque plus que la "tartine de pain posée entre les tranchées pour faire des prisonniers".
Halte au Feu!
Cordialement,
Guy François.
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Re: Les mitrailleurs enchaînés à leurs pièces...
Bonjour.
Et aussi des artilleurs attachés à leurs canons; d'ailleurs il les a vu ( première vidéo ):
https://www.rtbf.be/14-18/thematiques/d ... id=8290658#
Une carabistouille ?
Au revoir.
P.Mercadal
Et aussi des artilleurs attachés à leurs canons; d'ailleurs il les a vu ( première vidéo ):
https://www.rtbf.be/14-18/thematiques/d ... id=8290658#
Une carabistouille ?
Au revoir.
P.Mercadal
- Alain Dubois-Choulik
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Re: Les mitrailleurs enchaînés à leurs pièces...
Bonjour,
Enchainés ? il me semblait la question résolue.
Je regardais l'une des photos du site, la légende mentionne
Les chariots sont chargés à craquer, (de nombreuses villes ont été évacuées pour "leur sécurité", et les maisons inoccupées sont tentantes) et pendant qu'une arrière-garde se dévoue, retenant des alliés qui sentant la fin prochaine n'ont pas envie de prendre trop de risques, il retraversent la Belgique, calmement, personne ne les agresse. Je n'ai noté qu'une seule fois dans les historiques allemands une volée de cailloux, alors que ces rédactions faites pour certaines "en préparation de la suivante" n'auraient pas manqué de signaler une quelconque embuscade, mais faite avec quelle arme d'ailleurs ?
Les régions envahies contentes de voir partir l’occupant, comme un propriétaire respire au départ d'un locataire indélicat, les regardent passer, et même cantonner en centre ville parfois. Sur certaines photos (ailleurs) on croirait un défilé militaire au milieu d'une population en paix !
Le chemin est tout tracé pour atteindre la frontière qu'ils vont traverser calmement pour être acclamés à leur passage dans les villes qui pavoisent.
Cordialement
Alain
Enchainés ? il me semblait la question résolue.
Je regardais l'une des photos du site, la légende mentionne
Un vaincu !!! ???? Un vaincu est fait prisonnier et désarmé, au "mieux" il recule en vitesse en essayant d'échapper à un (ex-)ennemi qui le suit de près !!! Là il repart, avec armes et bagages - armes au sens propre, personne ne leur a confisqué leurs cartouches ; l'Armistice n'est pas signé, mais ça ne changera rien ensuite.(......) Ses clichés témoignent de ce moment important pour les populations belges, celui où l’ennemi craint pendant cinquante mois devient un vaincu.
Les chariots sont chargés à craquer, (de nombreuses villes ont été évacuées pour "leur sécurité", et les maisons inoccupées sont tentantes) et pendant qu'une arrière-garde se dévoue, retenant des alliés qui sentant la fin prochaine n'ont pas envie de prendre trop de risques, il retraversent la Belgique, calmement, personne ne les agresse. Je n'ai noté qu'une seule fois dans les historiques allemands une volée de cailloux, alors que ces rédactions faites pour certaines "en préparation de la suivante" n'auraient pas manqué de signaler une quelconque embuscade, mais faite avec quelle arme d'ailleurs ?
Les régions envahies contentes de voir partir l’occupant, comme un propriétaire respire au départ d'un locataire indélicat, les regardent passer, et même cantonner en centre ville parfois. Sur certaines photos (ailleurs) on croirait un défilé militaire au milieu d'une population en paix !
Le chemin est tout tracé pour atteindre la frontière qu'ils vont traverser calmement pour être acclamés à leur passage dans les villes qui pavoisent.
Cordialement
Alain
Les civils en zone occupée
Ma famille dans la grande guerre
Les Canadiens à Valenciennes
"Si on vous demande pourquoi nous sommes morts, répondez : parce que nos pères ont menti." R. Kipling
Ma famille dans la grande guerre
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- kglbayrRIR2
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Re: Les mitrailleurs enchaînés à leurs pièces...
Bonsoir,
L'auteur se plaint du déclin de la discipline dans les troupes et critique un règlement vers la fin de la guerre selon lequel les soldats ne pouvaient plus être attachés.Incroyable. Je suis horrifié.
Traduction :
(anbinden02)
Une autre injonction préjudiciable était l'interdiction de lier au lieu d'une arrestation accrue. Dans la guerre de mouvement, il n'y a généralement pas de possibilité - souvent dans la guerre de position - de purger des peines d'arrêt dans une cellule.
(anbinden01)
Plus tôt la peine commence à être purgée, plus l'impression sera efficace non seulement sur le délinquant mais aussi sur d'autres éléments non fiables. Quiconque connaît la dure réalité de la vie de soldat le sait. L'attache de deux heures la veille devant l'ennemi au lieu d'un séjour de 24 heures dans une cellule sombre avec du pain et de l'eau et une literie dure était en fait la seule sanction disciplinaire efficace pour certaines personnes.
source: v. Kotsch (Generalleutnant a. D.), Aus der Geschichte des früheren Königlich Sächsischen 9. Infanterie-Regiments Nr. 133, Dresden 1924, p. 243 f
Cordialement
Joseph
j'ai toujours considéré comme absurdes les déclarations de soldats français selon lesquelles ils auraient vu des soldats allemands attachés à la mitrailleuse. Maintenant, cependant, j'ai trouvé des indications claires dans l'histoire d'un régiment de saxe (heureusement pas bavarois !!) que cela était manifestement pratiqué.monte-au-creneau a écrit : ↑dim. nov. 21, 2021 11:31 am Ce qui est certain, c'est que dans la 2e moitié de 1918, les Allemands désertent en masse, sans qu'il soit possible de freiner le mouvement... De là à les enchainer à leur canon et à leurs mitrailleuse pour les empêcher de déserter, il y a un pas ... que je ne franchirais pas.
L'auteur se plaint du déclin de la discipline dans les troupes et critique un règlement vers la fin de la guerre selon lequel les soldats ne pouvaient plus être attachés.Incroyable. Je suis horrifié.
Traduction :
(anbinden02)
Une autre injonction préjudiciable était l'interdiction de lier au lieu d'une arrestation accrue. Dans la guerre de mouvement, il n'y a généralement pas de possibilité - souvent dans la guerre de position - de purger des peines d'arrêt dans une cellule.
(anbinden01)
Plus tôt la peine commence à être purgée, plus l'impression sera efficace non seulement sur le délinquant mais aussi sur d'autres éléments non fiables. Quiconque connaît la dure réalité de la vie de soldat le sait. L'attache de deux heures la veille devant l'ennemi au lieu d'un séjour de 24 heures dans une cellule sombre avec du pain et de l'eau et une literie dure était en fait la seule sanction disciplinaire efficace pour certaines personnes.
source: v. Kotsch (Generalleutnant a. D.), Aus der Geschichte des früheren Königlich Sächsischen 9. Infanterie-Regiments Nr. 133, Dresden 1924, p. 243 f
Cordialement
Joseph
.. Les officiers français étaient impuissants. Aucune persuasion n'a aidé, pas même l'avertissement de suivre l'exemple des courageuses troupes bavaroises. ..
Histoire rgtaire du RI Bavarois n°8 : Retraite de Russie (1813); p.380.
Histoire rgtaire du RI Bavarois n°8 : Retraite de Russie (1813); p.380.
- Ben El Mehli
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Re: Les mitrailleurs enchaînés à leurs pièces...
Bonjour.
Il n'est nullement fait mention d'armes, mitrailleuses ou canons, dans tout cela.
Par contre, ce que vous citez ressemble davantage à certaine mesure ( prise, je crois mais c'est à vérifier, par le Gal Pétain ) qui consistait à expédier , sans armes, des soldats , au delà du parapet, entre les lignes, face à l'ennemi .
Peut être là:
viewtopic.php?f=23&t=72880&p=531560&hil ... nçailles#p
Cordialement
Ben El Mehli
Il n'est nullement fait mention d'armes, mitrailleuses ou canons, dans tout cela.
Par contre, ce que vous citez ressemble davantage à certaine mesure ( prise, je crois mais c'est à vérifier, par le Gal Pétain ) qui consistait à expédier , sans armes, des soldats , au delà du parapet, entre les lignes, face à l'ennemi .
Peut être là:
viewtopic.php?f=23&t=72880&p=531560&hil ... nçailles#p
Cordialement
Ben El Mehli
- kglbayrRIR2
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Re: Les mitrailleurs enchaînés à leurs pièces...
Bonjour,
Il stipule (traduit mutatis mutandis) que le délinquant doit purger une peine d'arrêt sévère en étant ligoté pendant 2 heures ou en portant des « fusils » ou des « selles » si une cellule d'arrestation appropriée (par exemple lors d'un combat) n'est pas disponible. S'il doit être attaché, cela se fait généralement debout le dos au mur ou un arbre. L'emplacement ne doit pas être visible « au public » (??). Dans le même temps, cependant, cela devrait se produire pendant la «garde» et sous «surveillance militaire».
La question est maintenant de savoir où était quelqu'un attaché s'il n'y avait pas « d'arbre » ou de « mur ». Il n'est pas tout à fait faux de supposer qu'un trépied de mitrailleuse à l'avant a ouvert une opportunité pour cela. Un lien avec les « fusils » est également établi dans le règlement d'application. Il faut dire qu'en allemand à cette époque, la mitrailleuse était aussi généralement appelée « Gewehr » (= fusil ; plus tard simplement « MG »).
Vos conseils pèsent lourd. Je dois admettre que je n'ai pas encore de preuve concluante que la punition, car je crois qu'elle a eu lieu. D'un autre côté, les supérieurs militaires évitaient naturellement de documenter toute forme de mauvais traitement des subordonnés. Les officiers pourraient être sévèrement punis pour cela.
Quant à la pratique du côté anglais ou français, je suis un peu perplexe. Le général de division Alfred von Kotsch, que j'ai cité (voir ci-dessus), s'est plaint pendant près de 2 pages du bien trop laxisme de la juridiction militaire allemande. Il est d'avis qu'il aurait fallu agir beaucoup plus sévèrement contre ses propres soldats. Mais la « social-démocratie » a empêché cela. Il croyait que la France avait également gagné la guerre parce qu'elle avait pris des mesures immédiates et rigoureuses contre la fatigue de guerre et la mutinerie en 1917.
(Oh oui. Hélas ! Avec les généraux allemands, c'était toujours les autres qui étaient à blâmer.)
Enfin, quelques lignes d'un poème bien connu d'Erich Kästner. (Ses livres ont donc été brûlés en 1933.)
Die andere Möglichkeit
(…)
Wenn wir den Krieg gewonnen hätten,
dann wär der Himmel national.
Die Pfarrer trügen Epauletten
Und Gott wär deutscher General.
(…)
Dann läge die Vernunft in Ketten.
Und stünde stündlich vor Gericht.
Und Kriege gäb's wie Operetten.
Wenn wir den Krieg gewonnen hätten -
zum Glück gewannen wir ihn nicht!
L'autre possibilité
(...)
Si nous avions gagné la guerre
alors le ciel serait national.
Les curés portent des épaulettes
Et Dieu serait un général allemand.
(...)
Alors la raison serait enchaînée.
Et serait au tribunal toutes les heures.
Et il y aurait des guerres comme des opérettes.
Si nous avions gagné la guerre -
heureusement que nous ne l'avons pas gagné !
Bien cordialement !
Joseph
vous avez bien sûr raison de dire qu'il s'agit en fait d'une sanction disciplinaire. Entre-temps, j'ai également trouvé le règlement d'application correspondant du 2 juillet 1873. Il était valable jusqu'en 1917. Il était reconnu que la peine tendait à encourager la désertion.Ben El Mehli a écrit : ↑ven. janv. 21, 2022 4:43 pm Il n'est nullement fait mention d'armes, mitrailleuses ou canons, dans tout cela.
Il stipule (traduit mutatis mutandis) que le délinquant doit purger une peine d'arrêt sévère en étant ligoté pendant 2 heures ou en portant des « fusils » ou des « selles » si une cellule d'arrestation appropriée (par exemple lors d'un combat) n'est pas disponible. S'il doit être attaché, cela se fait généralement debout le dos au mur ou un arbre. L'emplacement ne doit pas être visible « au public » (??). Dans le même temps, cependant, cela devrait se produire pendant la «garde» et sous «surveillance militaire».
La question est maintenant de savoir où était quelqu'un attaché s'il n'y avait pas « d'arbre » ou de « mur ». Il n'est pas tout à fait faux de supposer qu'un trépied de mitrailleuse à l'avant a ouvert une opportunité pour cela. Un lien avec les « fusils » est également établi dans le règlement d'application. Il faut dire qu'en allemand à cette époque, la mitrailleuse était aussi généralement appelée « Gewehr » (= fusil ; plus tard simplement « MG »).
Vos conseils pèsent lourd. Je dois admettre que je n'ai pas encore de preuve concluante que la punition, car je crois qu'elle a eu lieu. D'un autre côté, les supérieurs militaires évitaient naturellement de documenter toute forme de mauvais traitement des subordonnés. Les officiers pourraient être sévèrement punis pour cela.
Quant à la pratique du côté anglais ou français, je suis un peu perplexe. Le général de division Alfred von Kotsch, que j'ai cité (voir ci-dessus), s'est plaint pendant près de 2 pages du bien trop laxisme de la juridiction militaire allemande. Il est d'avis qu'il aurait fallu agir beaucoup plus sévèrement contre ses propres soldats. Mais la « social-démocratie » a empêché cela. Il croyait que la France avait également gagné la guerre parce qu'elle avait pris des mesures immédiates et rigoureuses contre la fatigue de guerre et la mutinerie en 1917.
(Oh oui. Hélas ! Avec les généraux allemands, c'était toujours les autres qui étaient à blâmer.)
Enfin, quelques lignes d'un poème bien connu d'Erich Kästner. (Ses livres ont donc été brûlés en 1933.)
Die andere Möglichkeit
(…)
Wenn wir den Krieg gewonnen hätten,
dann wär der Himmel national.
Die Pfarrer trügen Epauletten
Und Gott wär deutscher General.
(…)
Dann läge die Vernunft in Ketten.
Und stünde stündlich vor Gericht.
Und Kriege gäb's wie Operetten.
Wenn wir den Krieg gewonnen hätten -
zum Glück gewannen wir ihn nicht!
L'autre possibilité
(...)
Si nous avions gagné la guerre
alors le ciel serait national.
Les curés portent des épaulettes
Et Dieu serait un général allemand.
(...)
Alors la raison serait enchaînée.
Et serait au tribunal toutes les heures.
Et il y aurait des guerres comme des opérettes.
Si nous avions gagné la guerre -
heureusement que nous ne l'avons pas gagné !
Bien cordialement !
Joseph
.. Les officiers français étaient impuissants. Aucune persuasion n'a aidé, pas même l'avertissement de suivre l'exemple des courageuses troupes bavaroises. ..
Histoire rgtaire du RI Bavarois n°8 : Retraite de Russie (1813); p.380.
Histoire rgtaire du RI Bavarois n°8 : Retraite de Russie (1813); p.380.
- Ben El Mehli
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Re: Les mitrailleurs enchaînés à leurs pièces...
Bonjour.
Et pourquoi pas les " faire passer par les baguettes " comme sous Frédéric II ?
Renouons avec les bonnes vieilles traditions militaires prussiennes !
Cordialement.
Ben El Mehli
Et pourquoi pas les " faire passer par les baguettes " comme sous Frédéric II ?
Renouons avec les bonnes vieilles traditions militaires prussiennes !
Cordialement.
Ben El Mehli