Le saviez-vous ? Pertes des chefs de corps.

[RIO Jean-Yves]

Bonjour Bernard.

Pour l'Historique du 116e : je te l'envoie sur ton adresse mail (à moins qu'un autre Breton en embuscade me brûle la politesse ).

Amicalement.
Jean-Yves

[bernard berthion]

Bonjour Jean-Yves,

merci pour ta sympathique proposition, mais tu peux te limiter aux périodes où le 116° se trouvait en Champagne ( Ardennes et/ou Marne ) .
Cordialement [email protected]

[Gerard GEHIN]

Bonjour à tous,
Bonjour Guilhem

Tout le plaisir est pour moi de vous fournir ces listes. Oui effectivement ces données sont tirées du livre d'Or de Saint Cyr.
Il me reste à reprendre les officiers sup de Saint Maixent.
Au fait quelqu'un posséde-t-il une liste concernant les officiers sup(hors gégénes) polytechniciens principalement artilleurs et génie qui seraient tombés au champ d'honneur.
A vous lire
Bien cordialement et bon dimanche.
Gérard

[bernard berthion]

Bonjour,
monument de Flaxlanden ( Haut-Rhin ) à la mémoire des combats d'août 1914 et de premier général tué au front :



Cordialement BB

[Laurent59]

Le colonel Chardoillet commandant le 128ème RI est tué à la tête de ses hommes lors de l'attaque de la butte de tahure le 6 octobre 1915.

[Eric Mansuy]

Bonjour à tous,
Juste une précision : Plessier n'est pas le premier général "mort pour la France". Je me permets de retranscrire ci-dessous le contenu d'une discussion à laquelle Guilhem (entre autres, de même que l'époux de l'arrière-petite-fille du général Plessier) avait participé sur un forum voisin (et ami !).
Bien cordialement,
Eric Mansuy

"Le général Plessier est à tort considéré comme le premier général français mort au combat en 1914. Il fut vraisemblablement le premier mortellement blessé chronologiquement, le 19 août, mais mourut en fait le 27 août, de ses blessures, à l’Hôpital Desgenettes de Lyon (il avait été atteint de trois balles, dont une à la moelle épinière).
Trois autres généraux –au moins– l’avaient « précédé dans la tombe », à savoir Diou, mortellement blessé le 21 août, et Rondony et Raffenel, tués tous deux le 22 août 1914. Voilà bien là leur triste privilège sur Plessier…"


"Voici ci-dessous ce qui se trouve dans La Grande Guerre 1914-1915 (Premier Fascicule, Maison de la Bonne Presse). Comme vous devez le savoir, le général Plessier n’est pas le premier général mort pour la France en 1914, pas plus qu’il n’a été blessé près d’Altkirch. Cependant, ce texte me semble intéressant en plusieurs points.

Les Morts glorieuses

Le général de brigade Plessier
blessé en Alsace (19 août 1914) et mort à Lyon (27 août 1914)

28 août 1914.
C’est avec une douloureuse émotion que l’on apprendra la mort du général de brigade Plessier, tombé sous les balles ennemies le 19 août, à Altkirch, et décédé le 27 à Lyon, à l’hôpital Desgenettes. C’est le premier général français tué glorieusement à l’ennemi.
Sa mort causera une profonde tristesse dans notre ville, où le général Plessier était adjoint au commandant de la place avant de partir pour la frontière. Dès le début de la guerre, il avait demandé et obtenu d’aller sur le front. Sa brigade se comporta vaillamment dans les combats qui signalèrent notre entrée sur le sol d’Alsace.
Le 19 août, au cours d’une charge devant Altkirch, le général Plessier était blessé de trois balles, dont l’une atteignait la moelle épinière. Son officier d’ordonnance était lui-même blessé à ses côtés ; il est signalé comme disparu. Mortellement blessé, le général resta sans connaissance sur le terrain depuis 11 heures du matin jusqu’au lendemain à 6 heures, où il fut relevé et transporté à l’hôpital d’Altkirch, puis à Belfort. De là il fut ramené samedi soir à Lyon, à l’hôpital militaire Desgenettes, où il a succombé hier, entouré de sa famille, qui habite Lyon.
Le général Plessier n’était pas seulement un vaillant soldat, qui avait fait le sacrifice de sa vie pour la défense de sa patrie, c’était aussi un excellent chrétien. Dieu et Patrie, il fut durant sa vie fidèle à ces deux nobles causes. Sa mort est celle d’un héros (1).
Hier matin, M. le général Meunier, gouverneur militaire de Lyon et commandant la 14e région, se rendit au chevet du blessé et lui attacha autour du cou la cravate de commandeur de la Légion d’honneur. Quelques heures après avoir reçu cette haute distinction, le général Plessier rendait le dernier soupir. Il était âgé de cinquante-huit ans.
Originaire de Seine-et-Marne, M. Plessier était un officier d’un grand mérite, estimé de tous ses collègues et aimé de ses subordonnés.
[Nouvelliste de Lyon]
(1) Le général Plessier avait, en, pleine connaissance, demandé et reçu les sacrements de l’Eglise à l’hôpital Desgenettes. (Note de la Grande Guerre)


4 septembre 1914.
Lyon ne pouvait mieux faire que de rendre un hommage ému à la mémoire de celui qui, tout dernièrement encore, appartenait à la garnison de cette ville en qualité d’adjoint au commandant de la place, le général Plessier.
De l’hôpital Desgenettes jusqu’à la gare Perrache, où devait être conduit le cercueil renfermant les restes du glorieux défunt, des milliers et des milliers de gens recueillis se pressaient dans l’attente du funèbre et triomphal cortège, pendant que l’office religieux se célébrait dans la petite et modeste chapelle de la rue Sala.
Au chœur avait pris place Mgr Bourchany, évêque auxiliaire de Lyon, représentant le cardinal Sevin, en ce moment à Rome, pour le Conclave, assisté de Mgr Bonnardet, vicaire général, tandis qu’aux premiers rangs se tenaient : M. Herriot, maire de Lyon ; M. Rault, préfet du Rhône ; M. Cazeneuve, sénateur ; les généraux Meunier, gouverneur de Lyon ; Goigoux, commandant supérieur de la défense militaire de la place ; Dupont, Meyssonnier ; l’intendant général Domench ; MM. Loubat, procureur général ; Auzières, premier président de la Cour d’appel ; Gros, procureur de la République ; Joubin, recteur de l’Académie ; de nombreux conseillers municipaux et des délégués des différentes Sociétés de secours aux blessés affiliées à la Croix-Rouge.
A l’Evangile, Mgr Bourchany prononça quelques mots qui firent une profonde impression sur ses auditeurs. Il dit son admiration pour le soldat intrépide qu’avait été le général Plessier, et son admiration aussi pour cette armée vaillante qui combat depuis plusieurs semaines à la frontière et tient si courageusement tête aux attaques désespérées des troupes germaniques, dont, conclut l’éminent prélat, il n’était pas douteux que nos troupes finiraient par avoir raison.
Après l’absoute, donnée par Mgr Bourchany, le cortège, encadré par des troupes d’infanterie, se forma pour se rendre à la gare, où, successivement, le préfet du Rhône, le maire de Lyon et le général Meunier prononcèrent d’émouvantes paroles.
Le corps du général Plessier fut ensuite mis dans un fourgon pour être emmené à Provins, son pays natal.
[Semaine religieuse de Lyon]"

[Guilhem LAURENT]

Bonjour à toutes et à tous,

Je ne vous ai pas oublié, mais le recensement est plus long que prévu, la liste donnée par Gérard est plus fournie que je pouvais l'imaginer... Un petit point déjà : quelques chefs de corps tirés de la liste de cette liste (livre d'or de Saint-Cyr) ne sont pas dans MDH, ou tout du moins, je ne les ai pas trouvés.

De plus, j'ai mis le doigt sur quelques oublis dans le "répertoire des corps de troupe de l'armée française pendant la Grande Guerre" (tome 1 : l'infanterie métropolitaine - Unités d'active) d'Eric Labayle et Michel Bonnaud. Mais lorsque j'aurai terminé tout cela, comme promis je vous ferai une synthèse.

euh...euh...euh... Et pour vous dire... je suis en vacances... et il fait BEAU sur les Cévennes...

Merci à ceux qui ont mis des messages sur ce fil dernièrement (Bernard, Laurent et Eric), ainsi qu'à celles et ceux qui viendront enrichir cet inventaire.

A suivre...

Bien cordialement

Guilhem LAURENT

[Florent Deludet]

Bonsoir à tous,
Prise ce week end à Laval sur Tourbe, Marne, la tombe du Lt Colonel Bourguet du 116ème RI tué le 25.09.1915.
On notera la citation parlant du "drapeau déployé" qui rejoint un autre fil récent.
Merci au membre qui a parlé sur le forum de ce petit cimetière émouvant, atypique, fleurit de fleurs des champs en ce moment, et qui m'a donné envie de le revisiter.
( je n'ai pas pu retrouver ce message ).
Amicalement
Florent

[RIO Jean-Yves]

Bonjour Florent.

Merci pour ce document concernant le 116e. Amicalement.
Jean-Yves

[Gerard GEHIN]

Bonsoir à tous,
Bonsoir Guilhem

Si tout marche bien, dans quelques jours je pourrai vous réserver une bonne surprise...
Affaire à suivre
A bientôt
Bonne soirée
Gérard