Bien entendu, et ce n'est pas du tout le sujet que j'abordais (les matériels mal conçus par l'arrière et mis en service au Front). Qu'on le veuille ou non, quelque soit les erreurs de conception en amont quand le matériel est là et l'ennemi aussi, il faut l'utiliser et donc c'est bien le combattant qui par son astuce et sa maitrise pallie aux manquements du matériel. Et ça été le cas par les chars dans cette guerre.Bonjour.
M. Tanker a écrit:
"Ne jamais oublié qu'il n'y a pas de mauvais matériel, mais toujours de mauvais utilisateurs ".
Ayant servi sur plusieurs types de matériels ( blindés entre autres ) et ayant occupé plusieurs emplois -y compris dans la chaîne du soutien des matériels -j'ai une expérience - du coté de l'utilisateur comme de celui chargé de son soutien technique - autre que livresque de ces affaires et je puis, de ce fait, vous certifier qu'il a existé de magnifiques " couillonnades " d'ordre technique et même sur des matériels plus récents.
Il n'appartient pas aux servants ou équipages de pallier par leurs efforts aux âneries de conception de techniciens qui répondent aux besoins exprimés par des solutions peu fiables et d'emblée vouées à la panne chronique.
Un équipage de char au combat fait la guerre, pas de la broderie.
Le premier ennemi du char n'est pas son équipage mais son concepteur.
Au revoir.
Mercadal P.
J'ai une petite vidéo de Marines en Irak ou l'on voit un chef de Groupe qui, avant d'envoyer ses hommes au casse-pipe derrière un mur qui cache une entrée de cave, utilise la caméra de son téléphone portable pour regarder s'il y a du monde derrière. Ce n'est pas le commandement qui lui a donné le matériel et c'est bien lui qui pallie, dans ce cas à un manquement évident.
Pour en revenir à l'AS, il ne faut pas oublier qu'ils inventaient les chars en même temps qu'ils les servaient au combat. Les modifications parties des utilisateurs sont légions à l'AS, à commencer par le surblindage des Schneider, résistant à la balle K ,qui pour les chars déjà livrés à Champlieu a été monté à Champlieu par les SRR et non par l'industriel après un retour usine chez Schneider.
Le FM Chauchat et ses disfonctionnements en sont un autre bon exemple.
Un fois encore je parle de 14-18 et non du char de ses déboires et de son emploi de 1920 à nos jours.