Trêves et fraternisations : demande d'aide

[francois noury]

http://www.pages14-18.com/ForumCollecti ... fran%E7ois

Bonsoir, je ne sais si le fil ci-dessus vous serait utile pour pistes, mais au cas où!

cordialement, F. Noury

[Roger]

Salut Eric je ne sais pas si quelqu'un l'a deja cite ,
pour les fraternisation faut lire le livre de Roger Boutefeu Les Camarades . Fayard .1966, tres bon livre ,temoins de la guerre raconte leurs combats ,leurs guerre et pour certains leurs fraternisation avecl 'ennemi.Ce livre est épuisé depuis longtemp comme tout les bons ouvrages sur la guerre. t si tu le l'a pas Stephan (l'homme qui tire plus vite que son ombre et qui a plus de 2000 livres) te le copiera
cdt Roger

[Eric Mansuy]

Bonjour à tous,
Bien, je refais le point et à cette nouvelle étape, je vous redis MERCI à tous ! Bon, Roger, quand même, sors tes ciseaux et coupe-toi la frange : j'ai déjà le Boutefeu, c'est écrit dans mon tout premier message !!!

- pour François : merci pour le lien, j'espère que ma demande d'aide n'amènera pas ce genre de polémiques !
- pour Frédéric : merci, extra !
- pour François-Xavier : pour le front italien, je prends aussi, ne serait-ce que pour information. Grazie mille !

Je dois ajouter ceci :
- si vous avez des éclaircissements sur l'énigmatique photo en couverture du Boutefeu, n'hésitez pas ! Je crois me souvenir qu'elle a déjà été reproduite ici mais ne l'ai pas retrouvée dans les archives. Car ces Français étaient-ils du 147e ou du 347e RI ? Et où cette photo a-t-elle été prise ?
- je prierai toutes celles et tous ceux qui m'ont fourni ou me fourniront des informations de bien vouloir m'indiquer si les éléments qu'ils me donnent peuvent être utilisés sous quelque forme que ce soit (en citant la source, bien entendu). Je ne sais pas encore quelle forme ce projet pédagogique prendra. Une mise en ligne, peut-être.
Dans tous les cas, cela reste à l'état d'hypothèse tant que mes états de services de la rentrée me sont inconnus : l'Education Nationale ayant le premier budget de l'Etat, on m'a informé qu'il n'était pas certain que je puisse disposer des moyens de mener mon idée à son terme...

Bien cordialement et encore merci de votre engouement !
Eric Mansuy

[Gilles ROLAND]

Bonjour Eric,

Je n’ai malheureusement pas le Barthas ! Il m’a été prêté par un ami.
Je pense que plusieurs participants du forum peuvent vous fournir les renseignements.

Amicalement

Gilles

[patrick corbon]

Bonjour à tous, bonjour Eric,

Pas de problème je ferai la copie à Eric du passage du livre de Louis Barthas qui traite du sujet. Cela se passe en Champagne si mes souvenirs sont bons.

Cordialement à tous,
Amitiés à Eric

[francois noury]

Bonjour à tous,

En plus du passage sur les fraternisations de groupe, il y a dans Barthas, un type qui tout seul visite régulièrement la tranchée adverse et procède à des échanges. Je crois me souvenir qu'un jour, il n'est pas revenu. J'en parle de mémoire car j'ai prété ce livre (pourtant, j'en ai pas beaucoup ). C'est à vérifier.

cordialement, François.

[Gilles ROLAND]

Re,

Eric, ce site peut vous intéresser.

http://www.greatwardifferent.com/Great_ ... l_1914.htm

Amicalement

Gilles

[Vincent Juillet]

Bonjour,

Dans "Lieutenant Morin, combattant de la guerre 1914-1918", éditions Cêtre, Emile Morin site un cas de fraternisation. Il est alors au 42ème RI, en juin 1917, au canal de l'Aisne près de Courcy. pp.163 à 168.

Résumé personnel de ce chapitre, intitulé "la relève en première ligne" :

Le lieutenant Morin, accompagné d'un capitaine et d'un lieutenant, part inspecter les premières lignes au bord du canal avant d'aller les occuper avec la 5ème compagnie, quand il tombe brusquement sur des Allemands. De l'autre côté du canal, à 20 mètres, déséquipés et désarmés, ceux-ci les regardent et même les saluent, reconnaissant en eux des officiers. Et ils les laissent repartir. Ces Allemands n'ont pas de tranchée et campent dans les buissons et les saules.

Les jours suivants, les Français peuvent voir les soldats Allemands discuter, jouer aux cartes, lire ou bien écrire. Les Français eux-même ne prennent pas de précautions, mais évitent de sortir de leur tranchée. Tous les jours les Français reçoivent quelques grenades, sans doute lancée par un officier Allemand en tournée. Si une grenade tombe dans la tranchée, les Français s'écartent ou même sautent le parapet sans recevoir un coup de feu.

Un jour, le lieutenant Morin surprend sa section à lancer des quignons de pain, des boules entières et du chocolat de l'autre côté du canal, tandis que les Allemands renvoient du tabac en paquet dans des grenades à manche, prélablement désamorcées et vidées de leurs explosifs ! Il interdit aussitôt ces échanges tout en continuant la trêve avec l'ennemi.

Cependant un matin, un soldat Français est tué sur le bord du canal, sans qu'on sache qui a tiré. Le lieutenant Morin décide donc de lancer des représailles et fait abattre un Allemand assis, le dos appuyé à un peuplier, et qui écrivait une lettre, ainsi que d'autres et un combat à la grenade se déclenche pour se calmer rapidement.

Les échanges, plus discrets, continueront les jours suivant. Le lieutenant Dartigues décidera de ne pas communiquer ce combat à ses supérieurs, ni dans le "Communiqué".

Cordialement,

Vincent

[Roger]

Salut Eric !
Ca -y est ! je me suis coupé les cheveux!! ..ici c'est deja l'été
+30 hier !
A+Roger

[Eric Mansuy]

Bonjour à tous,
Salut Roger, j'espère que tu as sauvé ta queue de cheval !
Merci Gilles pour ce lien : ce site est vraiment une mine !
Pour Vincent, merci et une question subsidiaire : Morin est-il passé dans les Vosges alsaciennes avec le 42e R.I. ?
Encore merci à tous pour votre aide "visible" (sur le forum) et "invisible" (hors forum).
Bien cordialement
Eric Mansuy