les femmes pendant la Grande Guerre (+ accès au sommaire)

air339
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Re: les femmes pendant la Grande Guerre (en p 1: accès au sommaire)

Message par air339 »

Bonjour,


Dans le paysage complexe de la France en guerre, l’industrie de la mode tente de se maintenir et propose ses créations, comme ces extraits de la revue « L’élégance parisienne », publication officielle des industries françaises de la mode, n° 3 de juin 1916 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6 ... rk=64378;0


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Selon la revue, à l’entrée en guerre, l’industrie de la mode représente 750 millions de francs à l’export, chiffre important si par exemple on le rapporte au budget de la France, d’environ 5 milliards (soit 1/6e).

La guerre provoque une chute durable des exportations (plus de 50%), liée à une augmentation des matières premières (de 40 à 80%).
Les clientes s’en émeuvent, l’industrie refuse de baisser ses coûts, défendant ses salariées : « Les élégantes qui, prétextant une diminution de revenus, réclament donc une réduction de facture, ne songent pas que toute économie sur le tissu est strictement impossible. Or, il n'est pas une Française qui consentirait à ce que sa coquetterie eût pour conséquence la moindre réduction sur les salaires de nos midinettes. Il faut donc se résoudre à payer le véritable prix de guerre, c'est-à-dire le prix fort, et non pas l'autre prix de guerre, qui serait, surtout en ce moment de vie chère, un véritable prix de famine ».

Des élégantes aux midinettes, même combat ? Début 1917, même si les salaires de ces dernières n’ont pas baissés, la vie chère rend les situations précaires et déclenchent les grèves, avec les répercussions que l'on sait jusqu’aux armées.



Bien cordialemênt,


Régis
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Skellbraz .
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Re: les femmes pendant la Grande Guerre (en p 1: accès au sommaire)

Message par Skellbraz . »

Facteurs en juponsLa tournée de cette courageuse femme comprend 38 petits villages, hameaux ou fermes, disséminés sur une vaste étendue et formant un parcours quotidien de 35 à 40 kilomètres.
Bonjour à toutes et tous,

Merci Jean Pierre pour ce partage.
Maria Brugière trouvera naturellement sa place lors de la prochaine actualisation du sommaire.
Cordialement
Brigitte
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Skellbraz .
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Re: les femmes pendant la Grande Guerre (en p 1: accès au sommaire)

Message par Skellbraz . »

Dans le paysage complexe de la France en guerre, l’industrie de la mode tente de se maintenir...
Bonjour à toutes et tous,
Merci Régis pour cette analyse.

La Mode " à la française" est issue d'une longue tradition, Colbert, le ministre de Louis XIV aurait dit : « La mode est pour la France ce que les mines d’or du Pérou sont pour l’Espagne. ». Le propos est crédible.

La Haute Couture française a fait une entrée remarquée lors de l'exposition universelle de Paris en 1900, Charles Frédérick Worth, considéré comme le père de la haute couture, était décédé mais ses fils ont pris la succession.
Paul Poiret (le concepteur de la capote du même nom), après avoir travaillé chez Worth, ouvre sa propre maison en 1904.

Les comédiennes (pour la scène et la vie privée) constituaient une part non négligeable de la clientèle des maisons de Haute Couture. Avec la guerre, cette clientèle s'est faite plus rare.
Avant la guerre, la Couture parisienne bénéficiait également d’une clientèle aristocratique: russe, polonaise, autrichienne, allemande... La guerre disperse et ruine cette clientèle de luxe, quand la paix s'installe, elle n'existe plus. Il faut résoudre le problème : la guerre 14/18 a permis le développement de nouvelles fortunes en particulier outre- Atlantique. La Couture parisienne saura intéresser cette nouvelle clientèle : l’effectif de la grande couture parisienne passe d’une vingtaine de maisons en 1914 à près de 200 maisons en 1929. Les modèles de Paris, achetés par l’Angleterre, les USA... sont destinés à être recopiés. Ceci ne contribue pas à rapporter directement des espèces sonnantes et trébuchantes à la France mais installe et pour longtemps, le prestige international de la Mode parisienne.

Paul Poiret a su tirer parti des bouleversements qui se sont produits dans la vie des femmes pendant la guerre. Une fois la paix revenue, les effets de ces bouleversements perdurent. Il y aurait beaucoup à dire, par exemple le nouvel essor de la parfumerie, entre l'eau de Cologne des vieilles dames et les effluve odorantes des "cocottes", on retrouve Paul Poiret. N'oublions pas : maquillage, gants, chaussures et sacs à main, bijoux- fantaisie et autres frivolités. Poiret l’a très rapidement compris, il installe à proximité de l’Arc de Triomphe, une boutique de bibelots "souvenirs de Paris". La clientèle est ciblée : les visiteurs qui souhaitent rapporter à leurs femmes / amies un souvenir de leur passage à Paris.

Certaines industries du textile, comme la bonneterie à Troyes, ont su se moderniser. Troyes se lance ainsi dans l'utilisation du jersey, cette nouveauté textile est prisée par les femmes qui sont de plus en plus nombreuses à pratiquer des sports.
Pour d’autres productions comme celles de la dentelle (Calais, Valenciennes), on assiste à une lente mais inexorable ruine. Une autre conséquence de la démocratisation de la mode, les coutumes vestimentaires régionales sont peu à peu vouées à disparaître.
La suite, avec la crise de 1929, est une autre histoire.
(extraits de l’article de Marcel Rouff, 1943)
Pour en savoir davantage:
http://meteorcity.free.fr/Hot_Couture/Historique.htm
http://histoire-du-costume.blogspot.fr/ ... et-du.html
https://www.superprof.fr/blog/panorama- ... outuriers/
http://ifmparis.blog.lemonde.fr/2013/02 ... en-france/

Cordialement
Brigitte

rajout : "Haute couture: Histoire de l'industrie de la création française - Des précurseurs à nos jours" par Guénolée Milleret (Editions Eyrolles)
extraits consultables sur ce lien : https://books.google.fr/books?id=lq0eCg ... &q&f=false
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air339
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Re: les femmes pendant la Grande Guerre (en p 1: accès au sommaire)

Message par air339 »

Bonsoir Brigitte,


Merci pour ce développement. "L'élégante parisienne" de juin 1916 mentionne la concurrence de la contrefaçon et note de nouveaux débouchés sur les Etats-Unis, le Brésil, l'Argentine : "mode contre nourriture", puisqu'on importe des denrées alimentaires de ces pays.
les effets de ces bouleversements perdurent
Ces bouleversements ne sont-ils pas un retour à la normale après la guerre ? la guerre finit sur des carnets de rationnement pour juguler l'inflation alimentaire. Est-il établit qu'une nouvelle classe (populaire ou petite bourgeoisie) ai pu plus facilement acquérir ces articles de mode ? j'ai une vision plus statique de la période concernée, peut-être à tort. Je vais lire les références que vous proposez.


Bien cordialement, :hello:


Régis
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Re: les femmes pendant la Grande Guerre (en p 1: accès au sommaire)

Message par Skellbraz . »

Bonsoir à toutes et tous,

Après la guerre, un simple retour "à la normale" était impossible mais, il fallait bien vivre (survivre pour certains). On a fait de son mieux pour trouver une nouvelle normalité.

Je pense, Régis, que ces articles / frivolités d'après-guerre ont d'abord trouvé une clientèle auprès des parisiennes, auprès des citadines des grandes villes de province qui disposaient de suffisamment d'argent et de loisirs. Je dirais que cette clientèle bourgeoise a entrouvert la porte à une clientèle plus populaire. Les choses n'ont pas été radicales mais une fois le processus initié, il s'est poursuivi.

Je partage néanmoins votre vision statique des choses. Pour prendre l'exemple des costumes régionaux: ils ont continué à être confectionnés pendant de nombreuses années pour les femmes de la campagne. Je me souviens d'une grand-tante couturière /brodeuse qui confectionnait et vendait dans sa petite boutique, des costumes bretons jusqu'à la fin des années 60, soit 1/2 siècle après la guerre.

cordialement
Brigitte
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Re: les femmes pendant la Grande Guerre (en p 1: accès au sommaire)

Message par Skellbraz . »

bonsoir à toutes et tous,
Oups, Régis, j'avais oublié ( puis perdu et maintenant retrouvé) cette source non négligeable :

"Haute couture: Histoire de l'industrie de la création française - Des précurseurs à nos jours" par Guénolée Milleret (Editions Eyrolles)
extraits consultables ICI

cordialement
Brigitte

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Re: les femmes pendant la Grande Guerre (en p 1: accès au sommaire)

Message par Skellbraz . »

Pendant la première guerre mondiale, 22 femmes ont trouvé la mort lors d'un incendie dans la fabrique de munitions des Lourdines à Migné-Auxances.
https://france3-regions.francetvinfo.fr ... 7.html[img]
mesimages/6514/hommageauxfemmestueesmig ... 520191.jpg
Bonsoir à toutes et tous,

quelques informations supplémentaires:
Merci à Cristian /Terrasson : pages1418/Pages-d-aujourd-hui-actualite ... htm#t22509
merci à Sylvain / Monte-au-Creneau pour le lien: http://www.archives.departement86.fr/12 ... evrier.htm

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Une analyse complémentaire:

« le drame de Lourdines, une catastrophe censurée par la presse bretonne ??? »
« Mobilisées pour l’effort de guerre, 22 ouvrières périssent dans l’incendie d’un baraquement…
En Bretagne, par exemple, l’information est complètement passée sous silence, ce qui bien entendu ne relève aucunement du hasard. La presse est non seulement une arme mais un outil permettant la fabrique du consentement patriotique… »
Installé dans une ancienne carrière de pierre, le dépôt de poudres des Lourdines emploie 300 femmes à la fabrication de gargousses, ces charges qui permettent à la pièce d’artillerie d’envoyer les projectiles. De tels ateliers ne sont pas rares et en Bretagne nombreuses sont les femmes à travailler dans des conditions le plus souvent très difficiles à cette tâche essentielle : on pense bien entendu à l’arsenal de Rennes mais aussi à la poudrerie de Pont-de-Buis, dans le Finistère…
La presse bretonne n’est pas prolixe sur ce drame. Celui-ci est évoqué dès le lendemain par La Dépêche de Brest mais en une brève très sibylline qui, de surcroît, insiste moins sur le nombre des victimes que sur le fait qu’on « a pu circonscrire l’incendie et préserver les bâtiments voisins ». Il ne faudrait sans doute pas qu’une telle information puisse effrayer les personnels de la poudrerie de Pont-de-Buis, non-loin de Châteaulin… A Rennes et Saint-Brieuc, L’Ouest-Eclair et Le Moniteur des Côtes-du-Nord ne disent pas un mot du drame. De la même manière, les obsèques nationales des victimes de la catastrophe des Lourdines, célébrées le 13 décembre 1917 en présence du ministre de l’armement Louis Loucher, sont passées sous silence. Dans le Finistère, la Dépêche n’y consacre même pas un entrefilet.. ».
source : http://enenvor.fr/eeo_actu/wwi/le_drame ... tonne.html

merci à cristian pour ce cliché du monument Image

référence photo : Vue générale. © Région Poitou-Charentes - Communauté d’agglomération de Poitiers / G. Renaud, 2006.
source : http://dossiers.inventaire.poitou-chare ... IA86002615

cordialement
Brigitte
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demonts
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Re: les femmes pendant la Grande Guerre (en p 1: accès au sommaire)

Message par demonts »

Bonjour,

Un article trouvé dans Ouest-France sur Gabrielle MARCHIS DE LA CHAMBRE morte pour la France

Bonne lecture

Cordialement

François

Une femme parmi ceux tombés pour la France en 14-18

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Le 11 novembre 1918 fut signé l'armistice qui devait mettre fin à la Première guerre mondiale au cours de laquelle des millions de personnes ont perdu la vie. Dimanche sera l'occasion d'un hommage à ces Morts pour la France. À Carquefou, plusieurs familles ont été touchées par le deuil, au rang desquelles la famille Marchis de la Chambre qui y perdra Gabrielle, fille de Joseph et de Marie-Sinodie, née Burgerie.

Jean-Étienne Guihard, président du Souvenir Français qui écrit actuellement un ouvrage sur les Morts pour la France de Carquefou dans les conflits du XXe siècle (1) raconte.

Gabrielle naît à Carquefou le 7 août 1872. Elle était l'une des descendantes de Noël-Mathurin Marchis de la Chambre, capitaine des Navires du roi, qui fut maire de Carquefou de 1790 à 1795. Elle épouse le 20 août 1900 l'artiste peintre Joseph Le Pan de Ligny dont elle aura un fils, Joseph-René, né le 12 juin 1902.

Veuve dès 1908, lorsque la guerre mondiale éclate, elle décide avec sa soeur Marthe et sa mère Marie-Sinodie d'ouvrir le château de la Chambre aux blessés de guerre. De septembre 1914 à juin 1916, vingt lits y seront mis à disposition par les trois femmes qui s'occuperont à leurs frais de quelque 90 blessés.

Au décès de sa mère en 1916, Gabrielle s'engage en qualité d'infirmière militaire bénévole et est appelée sur le front. Blessée, elle sera rapatriée à l'hôpital de Nantes où elle mourra d'une embolie le 5 novembre 1917. Décorée de la médaille d'argent des Épidémies, elle repose aujourd'hui dans le tombeau familial des Gauteries aux côtés de son fils, tué en 1926 durant la guerre du Rif.
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demonts
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Re: les femmes pendant la Grande Guerre (en p 1: accès au sommaire)

Message par demonts »


Re-bonjour,

Voici un reportage de France2 et L'INA sur les "Femmes bleues" -


L'aide d'américaines à la reconstruction dans l'Aisne après la Première Guerre


http://fresques.ina.fr/picardie/parcour ... d00404.jpg[/img]

Bon visionnage.

François
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Re: les femmes pendant la Grande Guerre (en p 1: accès au sommaire)

Message par Skellbraz . »

bonjour à toutes et tous,
Merci François pour le partage de l'information.

La question du Droit de vote des femmes, les liens avec la Guerre 14/18.

Avant la Grande Guerre, seuls quelques pays avaient accordé le droit de vote aux femmes :
1893 : Nouvelle Zélande (colonie britannique à l’époque) cependant les femmes ne seront éligibles qu’en 1919.
1902 : Australie (droit de vote et éligibilité sauf pour les aborigènes)
1907 : Finlande (droit de vote et éligibilité),
1908 : Danemark (seulement pour les femmes de plus de 25 ans qui payent des impôts)
1913 : Norvège.

Les dates d’obtention du droit de vote par les femmes sont complexes. Selon les pays, elles concernent certaines provinces ou états (pour les USA par exemple, dès 1869 dans lr territoire du Wyoming mais en 1920 pour le dernier, l’état du Tennessee).
Le droit de vote accordé aux femmes n’est pas à égalité avec celui des hommes (en Angleterre, il est accordé en 1918 mais uniquement pour les femmes âgées de 30 ans).
Les dates sont également fluctuantes (droit de vote accordé puis retiré).
Il faut aussi prendre en considération le fait que le droit de voter n’entraine pas l’éligibilité.

Pour ce qui concerne la France: la politique était un domaine réservé aux hommes, la question du droit de vote pour les femmes mettait en cause un ordre patriarcal bien établi ainsi que la sphère de domesticité qui était celle des femmes. Les revendications furent considérées comme une menace pour le foyer et la famille. Cependant, même si les françaises ont attendu 1945 pour voter, le processus qui avait débuté avant la 1ère Guerre Mondiale était à l'ordre du jour dès la fin de celle-ci.

Petit tour d’horizon :
1915 : Danemark / Islande
1916 : province du Manitoba au Canada
1917 : Russie
1918 :
* Canada au niveau fédéral (mais seulement en 1940 pour la province du Québec),
* Royaume Uni avec d’importantes restrictions dont l’âge : les femmes doivent avoir plus de 30 ans. Il faudra attendre 1928 pour qu’une nouvelle loi instaure la parfaite égalité du droit de vote entre les hommes et les femmes.
* Hongrie, Pologne, Tchécoslovaquie, Autriche, Allemagne.
1919 :
*Suède, Pays Bas (paradoxe, les femmes étaient éligibles dès 1917), Luxembourg, Belgique (pour les élections municipales)
*Nouvelle Zélande: éligibilité pour les femmes
*USA : l’amendement proposé avait été rejeté en 1918 par la Chambre des Représentants puis voté en 1919 et ratifié en 1920

1923 : Roumanie (pour certaines provinces seulement, les femmes ne sont pas éligibles)

1931 : Espagne (puis supprimé sous Franco, rétabli en 1961 et en 1975 pour l’ensemble des droits civiques)

Dans certains pays, le processus engagé à l’issue de la 1ère Guerre Mondiale, a attendu la fin de la 2ème Guerre Mondiale pour se concrétiser.

1944 :
*France: droits de vote et d'éligibilité (en 1919, le droit de vote avait été proposé par la Chambre des Députés mais repoussé en 1922 par le Sénat. En 1936, 6ème proposition à l’unanimité de la Chambre des Députés, le Sénat n’inscrira jamais ce texte à l’ordre du jour). Les françaises voteront pour la 1ère fois en 1945.
1946 :
les femmes votent en Italie (la proposition du vote des femmes avait été acceptée par le Parlement en 1919 mais la montée du fascisme l’avait abolie pour les hommes comme pour les femmes)

Quelques sources
http://www.droit-vote.com/droit-de-vote-des-femmes.html
http://elections-en-europe.net/institut ... en-europe/
http://www2.assemblee-nationale.fr/deco ... des-femmes
http://www.helsinki.fi/science/xantippa ... ef215.html

cordialement
Brigitte
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