bonjour a tous ,
sujet passionnant , je me demande aussi si le fait de se suicider dans son village n'est pas element pour etre sur d'avoir une seplture ou une tombe ? ..... s'imaginer se faire dechiqueter , melangé a la terre , marché dessus sur un champ de bataille devait etre AFFOLANT ! ... une remarque a mediter je presume
3830 suicidés
Re: 3830 suicidés
Bonjour,
Pour vos recherches : Duchesne André Julien
FM : https://archives.marne.fr/ark:/86869/a0 ... ejTY/1/531
Mdm : NMPLF https://www.memoiredeshommes.sga.defens ... 2c723dd615
Bonne journée
Pour vos recherches : Duchesne André Julien
FM : https://archives.marne.fr/ark:/86869/a0 ... ejTY/1/531
Mdm : NMPLF https://www.memoiredeshommes.sga.defens ... 2c723dd615
Bonne journée
- Charraud Jerome
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Re: 3830 suicidés
Bonjour
Jérôme Charraud
Effectivement, parfois qualifié de maladie sur les fiches MDH, le suicide peut effectivement être lié à une détresse psy, mais les causes exactes sont rarement explicitées sauf de temps en temps au détour d'une fiche matricule, juste quelques mots Cordialementmonte-au-creneau a écrit : ↑ven. avr. 24, 2020 11:08 am Je pense que ceux qui se sont suicidé (mais je ne suis pas psy), l'ont fait par grande lassitude, la perte de tout espoir d'en finir, ou par suite de leur diminution physique (infirme, etc).
Jérôme Charraud
Les 68, 90, 268 et 290e RI dans la GG
Les soldats de l'Indre tombés pendant la GG
"" Avançons, gais lurons, garnements, de notre vieux régiment."
Les soldats de l'Indre tombés pendant la GG
"" Avançons, gais lurons, garnements, de notre vieux régiment."
Re: 3830 suicidés
Bonsoir à tous,
Voici ma petite contribution : un cas cité dans Ils étaient camarades de tranchées de Martine Veillet (p239). Dans les carnets de Marcel Bitsch, du 94e RI : « Le 4 avril, enterrement de Jolly, le suicidé de la 2e compagnie. Une toile de tente, un brancard. Prière houleuse à l’église »
Il s’agit d’Etienne Charles Jolly, classe 16, signalé comme suicidé sur MDH, NMPF :
https://www.memoiredeshommes.sga.defens ... 2c7357ae67
Son Feuillet matricule indique autre chose : http://archivesenligne.yonne-archives.f ... %20R%20763
On aimerait tellement avoir plus d'explications....
Catherine
Voici ma petite contribution : un cas cité dans Ils étaient camarades de tranchées de Martine Veillet (p239). Dans les carnets de Marcel Bitsch, du 94e RI : « Le 4 avril, enterrement de Jolly, le suicidé de la 2e compagnie. Une toile de tente, un brancard. Prière houleuse à l’église »
Il s’agit d’Etienne Charles Jolly, classe 16, signalé comme suicidé sur MDH, NMPF :
https://www.memoiredeshommes.sga.defens ... 2c7357ae67
Son Feuillet matricule indique autre chose : http://archivesenligne.yonne-archives.f ... %20R%20763
On aimerait tellement avoir plus d'explications....
Catherine
Re: 3830 suicidés
ma contribution et ma question.
Voici le cas de Lucien Pierrard, originaire des Ardennes. Sur sa fiche du Mémorial, il est indiqué qu’il se suicide le 25 décembre 1915 à Verdun
https://www.memoiredeshommes.sga.defens ... 2c74e61aec
Sur son registre, il est signalé "déserteur et mort accidentelle (avis officiel), apporté mort à l’hôpital de Verdun le 18 janvier 1916 !
https://archives.cd08.fr/ark:/75583/s00 ... b0419a1729
Je trouve la date très significative, le jour de Noël mais peut-être est-ce un hasard!. De plus, son fils devient pupille de Nation ("adopté par la Nation en vertu d'un jugement rendu le 16 décembre 1919 ; note marginale sur son acte de naissance"). Pourquoi pupille puisque son père est « Non mort pour la Nation ». Y a-t-il une explication ?
Je ne suis absolument pas spécialiste de ce sujet mais je voulais témoigner de ce cas. Bien à vous et bonne journée.
Isabelle
Voici le cas de Lucien Pierrard, originaire des Ardennes. Sur sa fiche du Mémorial, il est indiqué qu’il se suicide le 25 décembre 1915 à Verdun
https://www.memoiredeshommes.sga.defens ... 2c74e61aec
Sur son registre, il est signalé "déserteur et mort accidentelle (avis officiel), apporté mort à l’hôpital de Verdun le 18 janvier 1916 !
https://archives.cd08.fr/ark:/75583/s00 ... b0419a1729
Je trouve la date très significative, le jour de Noël mais peut-être est-ce un hasard!. De plus, son fils devient pupille de Nation ("adopté par la Nation en vertu d'un jugement rendu le 16 décembre 1919 ; note marginale sur son acte de naissance"). Pourquoi pupille puisque son père est « Non mort pour la Nation ». Y a-t-il une explication ?
Je ne suis absolument pas spécialiste de ce sujet mais je voulais témoigner de ce cas. Bien à vous et bonne journée.
Isabelle
Re: 3830 suicidés
Bonjour,
Au delà du droit et des règles, il y a un orphelin.
Frédéric
Comme 1.100.000 orphelins à l'issu de la guerre, dans l'intérêt de l'enfant, la Nation devait elle l'abandonner à son sort ? ou bien l'aider à construire son éducation de jeune citoyen?florett a écrit : ↑ven. janv. 28, 2022 3:04 pm De plus, son fils devient pupille de Nation ("adopté par la Nation en vertu d'un jugement rendu le 16 décembre 1919 ; note marginale sur son acte de naissance"). Pourquoi pupille puisque son père est « Non mort pour la Nation ». Y a-t-il une explication ?
Au delà du droit et des règles, il y a un orphelin.
Frédéric
Modérateur technique
Les cadres 5e BILA années 1914 à 1918
1er R.A.L
rédacteur d'articles sur Généawiki sur la Grande Guerre
Les cadres 5e BILA années 1914 à 1918
1er R.A.L
rédacteur d'articles sur Généawiki sur la Grande Guerre
Re: 3830 suicidés
Bonsoir (ou Bonjour),Scolari a écrit : ↑sam. janv. 29, 2022 2:06 pm Bonjour,
[Comme 1.100.000 orphelins à l'issu de la guerre, dans l'intérêt de l'enfant, la Nation devait elle l'abandonner à son sort ? ou bien l'aider à construire son éducation de jeune citoyen?
Au delà du droit et des règles, il y a un orphelin.
Frédéric
Le cas des pupilles est tranché au niveau local. Les gens du cru pouvaient avoir sur les fusillés, les suicidés et leurs familles une opinion divergeant de celle de la justice et de l'administration militaires.
Il était en revanche malaisé de reconnaître veuves de guerre les mères desdits pupilles, car la décision remontait à Paris.
Bien cordialement
Alain V.
Re: 3830 suicidés
Bonjour,
Sans être au fait de l’application de la loi du 27 juillet 1917, je crois comprendre, notamment à partir de ce document de 1924 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k ... rk=21459;2, qu’il fallait produire auprès du procureur de la République :
1 - Le bulletin de naissance de l'enfant
2 - Selon le cas, une copie certifiée de l'acte ou de l'avis de décès ou de disparition du père ou du soutien, un certificat d'origine de blessure ou de maladie
3 - Une copie du titre de pension
En cas de refus, il était possible de saisir la cour d’appel.
L’Office départemental de Pupilles de la Nation reçoit ensuite, par délégation, la mission de veiller sur les Pupilles du département, une fois le jugement d’adoption prononcé.
Dans le cas évoqué, il y a deux explications apportées au décès : suicide (fiche du ministère des Pensions), accident (fiche matricule). Ce sont peut-être les éléments relatifs à un accident qui ont prévalu devant le tribunal, il serait intéressant du consulter le jugement aux archives départementales des Ardennes (cote 7U 156), s’il a bien été prononcé dans ce département.
Pour la chronologie du décès, elle est peut-être la suivante :
25 décembre 1915, constat de l’absence du soldat
29 décembre 1915 : sans nouvelles du soldat depuis 4 jours, son absence devient désertion
18 janvier 1916 : le corps est retrouvé et porté à l’hôpital de Verdun, dans un état compatible avec un décès survenu le 25 décembre. Cette date est donc retenue.
Un corps introuvable pendant 3 semaines, c’est peut-être une noyade dans la Meuse ? d'où les deux explications du décès, suicide ou accident. Mais ce ne sont là que des spéculations.
Cordialement,
Régis R.
Sans être au fait de l’application de la loi du 27 juillet 1917, je crois comprendre, notamment à partir de ce document de 1924 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k ... rk=21459;2, qu’il fallait produire auprès du procureur de la République :
1 - Le bulletin de naissance de l'enfant
2 - Selon le cas, une copie certifiée de l'acte ou de l'avis de décès ou de disparition du père ou du soutien, un certificat d'origine de blessure ou de maladie
3 - Une copie du titre de pension
En cas de refus, il était possible de saisir la cour d’appel.
L’Office départemental de Pupilles de la Nation reçoit ensuite, par délégation, la mission de veiller sur les Pupilles du département, une fois le jugement d’adoption prononcé.
Dans le cas évoqué, il y a deux explications apportées au décès : suicide (fiche du ministère des Pensions), accident (fiche matricule). Ce sont peut-être les éléments relatifs à un accident qui ont prévalu devant le tribunal, il serait intéressant du consulter le jugement aux archives départementales des Ardennes (cote 7U 156), s’il a bien été prononcé dans ce département.
Pour la chronologie du décès, elle est peut-être la suivante :
25 décembre 1915, constat de l’absence du soldat
29 décembre 1915 : sans nouvelles du soldat depuis 4 jours, son absence devient désertion
18 janvier 1916 : le corps est retrouvé et porté à l’hôpital de Verdun, dans un état compatible avec un décès survenu le 25 décembre. Cette date est donc retenue.
Un corps introuvable pendant 3 semaines, c’est peut-être une noyade dans la Meuse ? d'où les deux explications du décès, suicide ou accident. Mais ce ne sont là que des spéculations.
Cordialement,
Régis R.
3830 suicidés.
Bonsoir,
□ Sur la reconnaissance du droit au titre de pupille de la Nation, V. ici
—˃ viewtopic.php?p=541989#p541989
—˃ viewtopic.php?p=541989#p541989
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.