Les Pontonniers de 1872 à 1918
Re: Les Pontonniers de 1872 à 1918
On ne dit pas si les anciens artilleurs ont été intégrés dans les 2 nouveaux régiments du Génie ou s’ils ont été ventilés sur tous les régiments.
L’intégration des anciens artilleurs aura, en tout cas, eu pour effet de faire évoluer en 1896 la tenue de travail des sapeurs.
Vers 1910 :
Cordialement
Jean
Jean
Re: Les Pontonniers de 1872 à 1918
En 1897 est créée la distinction de pontonnier de 1ère classe.
Elle donne droit à une ancre sur le bras gauche qui peut être juxtaposée à l’insigne du prix de navigation.
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k ... f423.image La distinction de 1ère classe et le prix de navigation doivent figurer sur le livret matricule et sur le livret individuel du sapeur. Ce sergent du 6e RG, photographié avant 1912, est non seulement un bon pontonnier mais il est aussi un très bon tireur au vu de son cor de chasse et de son épinglette. Un sergent rengagé et un sapeur du 2e RG qui portent 2 ancres sur le bras :
Elle donne droit à une ancre sur le bras gauche qui peut être juxtaposée à l’insigne du prix de navigation.
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k ... f423.image La distinction de 1ère classe et le prix de navigation doivent figurer sur le livret matricule et sur le livret individuel du sapeur. Ce sergent du 6e RG, photographié avant 1912, est non seulement un bon pontonnier mais il est aussi un très bon tireur au vu de son cor de chasse et de son épinglette. Un sergent rengagé et un sapeur du 2e RG qui portent 2 ancres sur le bras :
Dernière modification par Carcharo le lun. mai 16, 2022 1:28 pm, modifié 1 fois.
Cordialement
Jean
Jean
Re: Les Pontonniers de 1872 à 1918
En 1914, les 2 bataillons de pontonniers, le 23e et le 24e, font partie du 7e régiment du génie.
Cordialement
Jean
Jean
Re: Les Pontonniers de 1872 à 1918
Quelques citations montrent le rôle joué par les compagnies de ces bataillons :
Compagnie 23/4
« Sous le commandement énergique et la direction éclairée du Capitaine SAPORTE, a exécuté au cours des derniers combats, avec un entrain et un dévouement au-dessus de tout éloge des travaux de pontage divers, travaillant de jour et de nuit, et a permis ainsi aux troupes occupant le secteur voisin des deux rivières de voir leur mouvement, sur chaque rive, assurés en toutes circonstances et avec la plus grande facilité. »
Compagnie 24/1
« Excellente compagnie de pontonniers, remarquablement entraînée et conduite par le Capitaine ROUSSET, à V....., depuis plus de 17 mois ; n'a cessé de fournir un gros effort sans prendre aucun repos et a maintenu en dépit de violents et fréquents bombardements tous les passages entre les deux rives de la Meuse. A pris une part active aux travaux préparatoires sous le front de V...., le 28 août 1917 a participé à la construction sur la Meuse devant le Talou, dans la nuit qui précéda l'attaque, dans une atmosphère viciée de gaz provenant du bombardement, d'un pont de bateaux renforcé devant permettre le déplacement rapide de l'artillerie lourde, opération exécutée dans les conditions du temps prescrit. »
Compagnie 24/2
Au cours de 52 mois de guerre, la Compagnie 24/2 procéda à la construction, à l'entretien et à la réparation de plus de quatorze mille mètres de ponts et estacades pour les troupes de toutes armes, les poids lourds et l'A.L.G.P. ( Artillerie lourde à grande puissance).
« Sous la direction très habile du Capitaine EYCHENNE, aidé du Lieutenant GOTTELAND, la compagnie 24/2 du 7e Génie a lancé dans la nuit du 15 au 16 avril 1917, quatre ponts renforcés dans des conditions particulièrement difficiles, sous un bombardement systématique et violent. »
Compagnie 24/3
« A, sous l'habile et énergique direction des chefs de chantiers, les Capitaines DIVISIA et GUÉRY, construit deux ponts lourds dans des conditions particulièrement difficiles ; malgré les bombardements incessants, un temps particulièrement défavorable et les pertes subies, n'a cessé de montrer le plus bel entrain et le plus absolu dévouement, les plus vieux territoriaux rivalisant de courage et d'ardeur avec leurs camarades plus jeunes. »
Cette compagnie qui a su maintenir la vieille réputation des pontonniers du Génie, avait déjà été félicitée pour ses travaux dans la région de Nieuport (construction de ponts et organisation défensive). Enfin elle eut l'honneur d'appartenir au groupe de sapeurs pontonniers qui lança le premier pont de bateaux sur le Rhin.
Compagnie 24/4
« Compagnie de pontonniers d'élite, animée du plus complet esprit de discipline et de dévouement. Sous les ordres du Capitaine BLANC, technicien habile d'une grande bravoure, a rendu, pendant 18 mois, à proximité des lignes ennemies les services les plus appréciés pour la destruction ou le rétablissement des communications. Les 27, 28 et 29 mai 1918, a assuré sous le feu de l'ennemi et au moment opportun, la destruction de plusieurs ponts sur l'Aisne, contribuant ainsi au ralentissement de la progression ennemie, et à l'organisation de la défense. Au cours de l'offensive des Flandres, du 14 octobre au 11 novembre 1918, s'est à nouveau particulièrement distinguée en construisant à proximité des mitrailleuses ennemies et malgré un bombardement continu, des ponts pour poids lourds, dont la création au jour fixé par le Commandement, a largement contribué à la réussite des opérations offensives. »
Compagnie 23/4
« Sous le commandement énergique et la direction éclairée du Capitaine SAPORTE, a exécuté au cours des derniers combats, avec un entrain et un dévouement au-dessus de tout éloge des travaux de pontage divers, travaillant de jour et de nuit, et a permis ainsi aux troupes occupant le secteur voisin des deux rivières de voir leur mouvement, sur chaque rive, assurés en toutes circonstances et avec la plus grande facilité. »
Compagnie 24/1
« Excellente compagnie de pontonniers, remarquablement entraînée et conduite par le Capitaine ROUSSET, à V....., depuis plus de 17 mois ; n'a cessé de fournir un gros effort sans prendre aucun repos et a maintenu en dépit de violents et fréquents bombardements tous les passages entre les deux rives de la Meuse. A pris une part active aux travaux préparatoires sous le front de V...., le 28 août 1917 a participé à la construction sur la Meuse devant le Talou, dans la nuit qui précéda l'attaque, dans une atmosphère viciée de gaz provenant du bombardement, d'un pont de bateaux renforcé devant permettre le déplacement rapide de l'artillerie lourde, opération exécutée dans les conditions du temps prescrit. »
Compagnie 24/2
Au cours de 52 mois de guerre, la Compagnie 24/2 procéda à la construction, à l'entretien et à la réparation de plus de quatorze mille mètres de ponts et estacades pour les troupes de toutes armes, les poids lourds et l'A.L.G.P. ( Artillerie lourde à grande puissance).
« Sous la direction très habile du Capitaine EYCHENNE, aidé du Lieutenant GOTTELAND, la compagnie 24/2 du 7e Génie a lancé dans la nuit du 15 au 16 avril 1917, quatre ponts renforcés dans des conditions particulièrement difficiles, sous un bombardement systématique et violent. »
Compagnie 24/3
« A, sous l'habile et énergique direction des chefs de chantiers, les Capitaines DIVISIA et GUÉRY, construit deux ponts lourds dans des conditions particulièrement difficiles ; malgré les bombardements incessants, un temps particulièrement défavorable et les pertes subies, n'a cessé de montrer le plus bel entrain et le plus absolu dévouement, les plus vieux territoriaux rivalisant de courage et d'ardeur avec leurs camarades plus jeunes. »
Cette compagnie qui a su maintenir la vieille réputation des pontonniers du Génie, avait déjà été félicitée pour ses travaux dans la région de Nieuport (construction de ponts et organisation défensive). Enfin elle eut l'honneur d'appartenir au groupe de sapeurs pontonniers qui lança le premier pont de bateaux sur le Rhin.
Compagnie 24/4
« Compagnie de pontonniers d'élite, animée du plus complet esprit de discipline et de dévouement. Sous les ordres du Capitaine BLANC, technicien habile d'une grande bravoure, a rendu, pendant 18 mois, à proximité des lignes ennemies les services les plus appréciés pour la destruction ou le rétablissement des communications. Les 27, 28 et 29 mai 1918, a assuré sous le feu de l'ennemi et au moment opportun, la destruction de plusieurs ponts sur l'Aisne, contribuant ainsi au ralentissement de la progression ennemie, et à l'organisation de la défense. Au cours de l'offensive des Flandres, du 14 octobre au 11 novembre 1918, s'est à nouveau particulièrement distinguée en construisant à proximité des mitrailleuses ennemies et malgré un bombardement continu, des ponts pour poids lourds, dont la création au jour fixé par le Commandement, a largement contribué à la réussite des opérations offensives. »
Cordialement
Jean
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