Re: Les mines flottantes de la Meuse
Publié : sam. nov. 19, 2016 1:25 pm
Bonjour,
Au JMO du 147e RI, une note en date du 20 mars 1916 concernant des mines flottantes :
« Les Allemands envoient à la dérive, presque toutes les nuits, quelques-unes sur le Rupt de Creüe, en grand nombre sur la Meuse, des mines flottantes destinées à détruire nos ponts et passerelles.
Les mines flottantes sont composées d'une caisse en bois, complètement étanche, de forme cubique, remplie d'environ 50 kg d'explosif et contenant une pile électrique.
Cette caisse est doublée, latéralement, d'une paroi mobile munie d'un dispositif de contacts électriques se reliant à la pile plaçée à l'intérieur.
Dès que la paroi mobile se heurte à un corps dur, elle se ferme et donne naissance au courant électrique qui allume une amorce de fulminate et la caisse saute.
Pour parer à cette ruse des Allemands, des barrages ont été établis sur le canal et la Meuse, aux endroits figurés sur le croquis ci-annexé, de cette façon, les mines sont arrêtées et explosent toutes les nuits.
Celles qui n'explosent pas sont détruites par les soins du lieutenant de Longueval, officier chef de la section de pionniers. Elles n'ont, jusqu'à ce jour, occasionné d'autre accident qu'une blessure grave (perte de la vue) au sergent Lely, de la 12e compagnie. »
Le sergent Lely est blessé le 16 mars par une mine qui heurte l'un des barrages placés sur la Meuse.
Suivent deux photos :
Les mines sont misent à l'eau en amont de Maizey, au nord de Saint Mihiel :
Cordialement,
Régis
Au JMO du 147e RI, une note en date du 20 mars 1916 concernant des mines flottantes :
« Les Allemands envoient à la dérive, presque toutes les nuits, quelques-unes sur le Rupt de Creüe, en grand nombre sur la Meuse, des mines flottantes destinées à détruire nos ponts et passerelles.
Les mines flottantes sont composées d'une caisse en bois, complètement étanche, de forme cubique, remplie d'environ 50 kg d'explosif et contenant une pile électrique.
Cette caisse est doublée, latéralement, d'une paroi mobile munie d'un dispositif de contacts électriques se reliant à la pile plaçée à l'intérieur.
Dès que la paroi mobile se heurte à un corps dur, elle se ferme et donne naissance au courant électrique qui allume une amorce de fulminate et la caisse saute.
Pour parer à cette ruse des Allemands, des barrages ont été établis sur le canal et la Meuse, aux endroits figurés sur le croquis ci-annexé, de cette façon, les mines sont arrêtées et explosent toutes les nuits.
Celles qui n'explosent pas sont détruites par les soins du lieutenant de Longueval, officier chef de la section de pionniers. Elles n'ont, jusqu'à ce jour, occasionné d'autre accident qu'une blessure grave (perte de la vue) au sergent Lely, de la 12e compagnie. »
Le sergent Lely est blessé le 16 mars par une mine qui heurte l'un des barrages placés sur la Meuse.
Suivent deux photos :
Les mines sont misent à l'eau en amont de Maizey, au nord de Saint Mihiel :
Cordialement,
Régis
