Bonjour
J'ai vu écrit ici ou là que les premiers essais du lance-flammes Schilt au front auraient été faits le 6 juin 1915 à Vauquois.
En travaillant sur l'offensive d'Artois de mai-juin 1915, je découvre qu'il n'en est rien.
La compagnie 22/7 du 1er génie, formée le 1er mai 1915, a été mise à la disposition de la 10e armée et a utilisé ses engins pour la première fois le 13 mai 1915 à Neuville-Saint-Vaast, contre des maisons tenues par des Allemands. Elle a récidivé les 15 et 21 mai, puis le 9 juin, toujours au même endroit. Des utilisations envisagées à Ablain-Saint-Nazaire et sur le plateau de ND-de-Lorette avaient dû être abandonnées, à cause des conditions défavorables (distance trop grande, météo).
Source : JMO de la compagnie.
Cordialement
Bernard
Compagnies Schilt
Re: Compagnies Schilt
Bonsoir,
Oui, depuis des lustres, il est répété partout que le premier emploi de Compagnie Schilt a eu lieu à Vauquois en juin 1915.
J'ai rédigé un article sur les Compagnies Schilt dans le numéro 106 de la Revue "GBM" d'octobre 2013 où je signalais que le premier emploi opérationnel des lance-flammes français a eu lieu en Artois dès le 13 mai 1915.
Mais il est dur de revenir sur des affirmations colportées sans vérification...
De même, le capitaine Schilt n'a pas attendu l'emploi des lance-flammes par les allemands le 26 février 1915 à Malancourt pour étudier les lance-flammes français mais là-aussi c'est une autre histoire!
Cordialement,
Guy François.
Oui, depuis des lustres, il est répété partout que le premier emploi de Compagnie Schilt a eu lieu à Vauquois en juin 1915.
J'ai rédigé un article sur les Compagnies Schilt dans le numéro 106 de la Revue "GBM" d'octobre 2013 où je signalais que le premier emploi opérationnel des lance-flammes français a eu lieu en Artois dès le 13 mai 1915.
Mais il est dur de revenir sur des affirmations colportées sans vérification...
De même, le capitaine Schilt n'a pas attendu l'emploi des lance-flammes par les allemands le 26 février 1915 à Malancourt pour étudier les lance-flammes français mais là-aussi c'est une autre histoire!
Cordialement,
Guy François.