soldat au 504 RAS ?

[ft17]

bonsoir

J'ai un nom, sans grade, d'un certain ALAIRE Henri qui aurait servi au 504 RAS.

Comment peut-on vérifier cette information ?

cdlt

olivier

[HT62]

Bonjour ft17,

Faut demander au spécialiste Michel, il doit le connaître.
Cordialement, Hervé.

[ft17]

bonjour

en effet, c'est une source inépuisable

olivier

[thibval]

Bonsoir,

Je ne suis pas spécialiste( ni de ça ni d'autre chose ) mais il y a bien un ALAIRE Henri qui a servi au 504e RAS à compter du 25/10/1918 avec le grade de maréchal des logis :
(Mle 1605, cl 1910, bureau d'Angers, vue 2870 et suivante)
https://www.archinoe.fr/v2/ark:/71821/f ... f78668a534
Bien à vous,
Thibaut

[Tanker]

BonjourThibaut,

Finalement voici un week-end, sans intervention de ma part qui a permis, un fois de plus, de démontrer que d'autres savent tout aussi bien répondre aux questions . . . . .
Olivier, il y a, sur internet, un truc qui s'appelle "le Grand Mémorial" qui permet une recherche assez simple des fiches matricules. Nul besoin donc, d'être un professionnel du sujet . . . . .

Ceci dit, Le MdL Henri Alaire est un bon exemple du contingent important de personnels, recrutés par l'artillerie Spéciale, qui ne prendront pas part aux combats et qui, seront même souvent renvoyés dans leurs corps d'origine.
C'est en tout cas le cas d'un gros paquet d'officiers, en formation à Cercottes en fin de guerre.

Affecté à Cercottes, au 500° RAS, le 25 Juin 1918, il est muté au 504°RAS le 25 Octobre 1918, et rejoint le même jour son régiment en Zone des Armées, probablement au camp de Mailly-Poivres.
A cette date, les X° et XI° BCL ont rejoint rejoint cette garnison et, en Belgique, le XII° BCL est sur le point de participer à son dernier engagement dans cette guerre (le 31 Octobre 1918 à Anseghem, avec la 103° Brigade Britannique).

Sans connaissance de son affectation dans le régiment il est difficile d'en dire plus et, il reste possible que son affectation l'ait alors amené à rejoindre le XII° BCL en Belgique.
Il est resté 4 mois à Cercottes, ce qui veut peut-être dire qu'il y a reçu une formation liée à l'emploi ou au combat en char.

Un MdL était, assez souvent, chef d'une demi-section de char. Il commandait alors son char et un char subordonné. Sa formation impliquait donc des acquis professionnel allant au delà du simple commandement de son seul char. Une formation probalement plus longue que pour un simple chef de char.

Dans l'Infanterie, la fiche d'Henri Alaire le situe comme caporal et sergent fourrier. S'il avait été affecté au 504 comme administratif, il n'aurait probablement pas passer 4 mois au Centre d'Instruction de Cercottes.

A suivre - Michel
(Si Olivier a d'autres informations en complément . . . )

[ft17]

bonjour

Un grand merci à vous deux et merci Michel pour ce renseignement pour les futures recherches. Je ne connaissais pas particulièrement.
Une demande car je ne trouvais aucune informations sur ce soldat sauf que sur une pièce lui avait appartenue il a oeuvré au 77 et 277 RI et ensuite aurait rejoint le 504. Je en connais que ces quelques informations

merci à nouveau et belle journée

amicalement

olivier

[yvo35]

Bonjour,

Olivier, il y a, sur internet, un truc qui s'appelle "le Grand Mémorial" qui permet une recherche assez simple des fiches matricules. Nul besoin donc, d'être un professionnel du sujet . . . . .

Grand Mémorial ne permet pas de trouver toutes les fiches matricules, loin s'en faut.
C'est le cas pour celle de Henri ALAIRE.

Alaire.jpg (207.56 Kio) Consulté 1398 fois

[Tanker]

Bonjour,

Oui, c'est effectivement le cas actuellement.
Pour le Maine-et-Loire, les fiches de mémoire des Hommes du SHD, sont les seules qui restent en lien direct.
Avec les changements de logiciels ou leurs évolutions, un certain nombre de départements ne sont plus en affichage direct de leurs fiches matricules.
C'est un vrai problème pour tous ceux qui, comme moi, recherchent dans tous les départements.
Lorsque l'on voit la simplicité d'accès de certains départements, c'est à croire que certains se sont ingéniés à créer la plus belle usine à gaz . . . .
Dommage qu'il n'y ait pas un suivi de ces liens aux départements. L'outil risque de beaucoup se dégrader et perdre de son intérêt.
Du coup, comme l'a fait Thibaut, le passage par les sites de généalogie est la bonne approche.

Bonne après-midi - Michel