Bonjour,
Tout d'abord merci aux contributeurs qui alimentent ce forum et permettent à de petits chercheurs comme moi de trouver des réponses à leurs questions.
Effectuant des recherches sur les monuments aux morts de la guerre 14-18 de mon département (Deux-Sèvres), je m'intéresse au parcours des soldats qui y figurent. J'ai ainsi constitué une base de plus de 14 000 noms.
Je butte sur le cas du lieutenant Antoine BLANCOT (mat 60, classe 1913, Niort), détaché du 232ème RI au 81ème RALT le 1er juillet 1917 (source fiche matricule) et qui aurait été détaché au 500ème RAS selon le site MemorialGenWeb mais ceci n'est pas mentionné sur sa fiche matricule. Ayant souvent trouvé des erreurs sur ce site, je cherche à vérifier ces informations. Y-a-t-il une bonne âme qui pourrait m'aider à ce sujet ? Pour info, ce lieutenant a été tué à l'ennemi le 28 mai 1918 à Cantigny (Somme) ce qui ne correspond pas à la fonction de formation du 500ème RAS.
Serait-il revenu au 81ème RALT entre temps ?
D'avance merci pour la lumière que vous pourrez m'apporter
Lieutenant Antoine BLANCOT
Lieutenant Antoine BLANCOT
Le Beulou, nom commun d'origine poitevine qualifiant les Deux-Sévriens ; en rapport avec le bêlement des chèvres poitevines.
Beuler : en français bêler et par extension râler, manifester son mécontentement, sa désapprobation
Beuler : en français bêler et par extension râler, manifester son mécontentement, sa désapprobation
Re: Lieutenant Antoine BLANCOT
Bonjour,
Il a un dossier au SHD à Vincennes sous la cote GR 5 YE 121852.
Je le trouve sous le n° 1024. Le n° 60, c'est une autre personne.
Il a un dossier au SHD à Vincennes sous la cote GR 5 YE 121852.
Cordialement
Yvonnick
Yvonnick
Lieutenant Antoine BLANCOT.
Bonjour,
□ Par décret du Président de la République en date du 3 avril 1920 (J.O. 14 août 1920, p. 11.899 et 11.912) lui fut inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Légion d'honneur dans les termes suivants :
Dernière modification par Rutilius le mer. févr. 03, 2021 11:29 am, modifié 1 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
Re: Lieutenant Antoine BLANCOT
Bonjour,
Le Lieutenant Antoine Blancot du 232° Régiment d'infanterie est détaché dans l'Artillerie Spéciale le 1° Juillet 1917.
Il est donc, à cette date présent au Camp AS de Marly-le-Roi à 1a 81° Batterie du 81° RALT.
D'Août 1916 au 1° Mai 1917, le 81°Régiment d'Artillerie Lourde à Tracteur de Satory était la structure administrative de l'Artillerie Spéciale.
Le 1°Mai 1918 est créé le 500° Régiment d'Artillerie Spéciale qui devient, en remplacement du 81°RALT, l'unité administrative de toutes les unités d'AS et qui coiffe les camps et centres d'instruction AS de : Cercottes - Champlieu - Mailly-Poivres - Martigny-les-Bains et Bourron.
A cette date, le Camp AS du Fort du trou d'Enfer de Marly-le-Roy a été dissous.
81° RALT et 500° RAS n'étaient pas la formation de combat des personnels de l'Artillerie Spéciale, qui appartenaient à des Groupes et des Groupements de chars Schneider ou Saint Chamond, ou bien à des Régiments d'Artillerie Spéciale sur Renault FT (composées de Bataillon et Compagnies)
Par ailleurs, il existait aussi, toujours gérés par la structure administrative des 81° RALT et 500° RAS, un certain nombre d'unités techniques et de services qui avaient, elles aussi, une dénomination spécifique de formation de combat dans l'Artillerie Spéciale.
On peut, entre autre, citer les SRR de la série AS 100, les Parc d'AS de la série AS 201, les Batteries de parc d'AS de la série AS 297, etc . . . . .
Contrairement à bon nombre d'officiers, Antoine Blancot n'est pas rapidement affecté dans un Groupe d'AS et il rejoint, à une date inconnue, le Camp AS de Cercottes, camp dans lequel sa fonction n'est pas identifiée.
C'est par message GQG/Artillerie d'Assaut n° 6644 du 7 novembre 1917, qu'il est affecté au Camp de Champlieu et placé au Groupe AS 5 du Cne Noscereau (Groupement AS n° I) comme Adjoint au chef de Groupe.
Le 28 Mai 1918, le Groupe de char Schneider AS 5 est chargé d'appuyer l'attaque de la 1° Division d'infanterie Américaine (la Big Red One) sur le village de cantigny.
Lors de cette attaque il assure la liaison entre la Batterie de chars Schneider du Lt Chenu et l'unité d'Infanterie qu'appuyait la batterie Chenu.
Il accompagnait donc, à pieds, chars et infanterie US et sera tué d'une balle au front durant cet engagement.
La citation au Journal Officiel est erronée. La prise de Cantigny a bien eu lieu le 28 Mai 1918 et non le 25 Juin !
Il est intéressant de noter que, dans cet engagement du Groupe AS 5, le Lt Blancot est le seul tué, un seul membre d'équipage de char a été évacué, gazé à l'Ypérite et deux fantassin d'élite du 262°RI ont été blessé.
La tombe du Lt Blancot, probablement dans le cimetière civil de Paillard.
Bonne fin d'après-midi - Michel
Le Lieutenant Antoine Blancot du 232° Régiment d'infanterie est détaché dans l'Artillerie Spéciale le 1° Juillet 1917.
Il est donc, à cette date présent au Camp AS de Marly-le-Roi à 1a 81° Batterie du 81° RALT.
D'Août 1916 au 1° Mai 1917, le 81°Régiment d'Artillerie Lourde à Tracteur de Satory était la structure administrative de l'Artillerie Spéciale.
Le 1°Mai 1918 est créé le 500° Régiment d'Artillerie Spéciale qui devient, en remplacement du 81°RALT, l'unité administrative de toutes les unités d'AS et qui coiffe les camps et centres d'instruction AS de : Cercottes - Champlieu - Mailly-Poivres - Martigny-les-Bains et Bourron.
A cette date, le Camp AS du Fort du trou d'Enfer de Marly-le-Roy a été dissous.
81° RALT et 500° RAS n'étaient pas la formation de combat des personnels de l'Artillerie Spéciale, qui appartenaient à des Groupes et des Groupements de chars Schneider ou Saint Chamond, ou bien à des Régiments d'Artillerie Spéciale sur Renault FT (composées de Bataillon et Compagnies)
Par ailleurs, il existait aussi, toujours gérés par la structure administrative des 81° RALT et 500° RAS, un certain nombre d'unités techniques et de services qui avaient, elles aussi, une dénomination spécifique de formation de combat dans l'Artillerie Spéciale.
On peut, entre autre, citer les SRR de la série AS 100, les Parc d'AS de la série AS 201, les Batteries de parc d'AS de la série AS 297, etc . . . . .
Contrairement à bon nombre d'officiers, Antoine Blancot n'est pas rapidement affecté dans un Groupe d'AS et il rejoint, à une date inconnue, le Camp AS de Cercottes, camp dans lequel sa fonction n'est pas identifiée.
C'est par message GQG/Artillerie d'Assaut n° 6644 du 7 novembre 1917, qu'il est affecté au Camp de Champlieu et placé au Groupe AS 5 du Cne Noscereau (Groupement AS n° I) comme Adjoint au chef de Groupe.
Le 28 Mai 1918, le Groupe de char Schneider AS 5 est chargé d'appuyer l'attaque de la 1° Division d'infanterie Américaine (la Big Red One) sur le village de cantigny.
Lors de cette attaque il assure la liaison entre la Batterie de chars Schneider du Lt Chenu et l'unité d'Infanterie qu'appuyait la batterie Chenu.
Il accompagnait donc, à pieds, chars et infanterie US et sera tué d'une balle au front durant cet engagement.
La citation au Journal Officiel est erronée. La prise de Cantigny a bien eu lieu le 28 Mai 1918 et non le 25 Juin !
Il est intéressant de noter que, dans cet engagement du Groupe AS 5, le Lt Blancot est le seul tué, un seul membre d'équipage de char a été évacué, gazé à l'Ypérite et deux fantassin d'élite du 262°RI ont été blessé.
La tombe du Lt Blancot, probablement dans le cimetière civil de Paillard.
Bonne fin d'après-midi - Michel
Email - [email protected]
Liens sur les sujets Artillerie Spéciale de "Pages 14-18" :
viewtopic.php?f=34&t=52768
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viewtopic.php?f=34&t=52768
Re: Lieutenant Antoine BLANCOT
Bonjour,
Juste un détail, Antoine BLANCOT était offcier et ne pouvait donc pas recvoir même à titre temporaire la médaille militaire, en réalité il se voit décerner la légion d'honneur, (page 11906)
Seuls les généraux ayant commandé en chef devant l'ennemi peuvent se voir décerner la médaille militaire
Cordialement
Pierre
Juste un détail, Antoine BLANCOT était offcier et ne pouvait donc pas recvoir même à titre temporaire la médaille militaire, en réalité il se voit décerner la légion d'honneur, (page 11906)
Seuls les généraux ayant commandé en chef devant l'ennemi peuvent se voir décerner la médaille militaire
Cordialement
Pierre
pierre
Re: Lieutenant Antoine BLANCOT
Bonjour et merci pour votre contribution mais le matricule 1024 est celui au régiment et le 60 est celui au moment de son recensement militaire
Cordialement
Le Beulou, nom commun d'origine poitevine qualifiant les Deux-Sévriens ; en rapport avec le bêlement des chèvres poitevines.
Beuler : en français bêler et par extension râler, manifester son mécontentement, sa désapprobation
Beuler : en français bêler et par extension râler, manifester son mécontentement, sa désapprobation
Re: Lieutenant Antoine BLANCOT
J'en reste baba (et pas au rhum !)
Bonjour à tous et merci pour vos renseignements
J'avais bien lu que Tanker était une pointure dans le renseignement concernant l'artillerie en 14 et là on vient d'en avoir une preuve supplémentaire ! Un énorme merci, donc.
Je me permettrai de copier votre texte cher Tanker pour l'insérer dans ma base de données mais si vous y voyez un inconvénient n'hésitez pas à me le dire ou si vous voulez que je cite dans une éventuelle future publication votre véritable identité, merci de me la fournir en message privé.
Je vérifie régulièrement par le biais de ce forum des informations que je trouve concernant "mes" 14 400 poilus des Deux-Sèvres et je regrette de ne pas remercier à chaque fois les contributeurs qui m'ont permis d'affiner mes notices, je le fais donc ici ainsi que celui ou ceux qui ont, un jour, eu l'idée de ce lieu d'échange et de mémoire, plus fiable que memorialGenweb
Bien à vous tous
Bonjour à tous et merci pour vos renseignements
J'avais bien lu que Tanker était une pointure dans le renseignement concernant l'artillerie en 14 et là on vient d'en avoir une preuve supplémentaire ! Un énorme merci, donc.
Je me permettrai de copier votre texte cher Tanker pour l'insérer dans ma base de données mais si vous y voyez un inconvénient n'hésitez pas à me le dire ou si vous voulez que je cite dans une éventuelle future publication votre véritable identité, merci de me la fournir en message privé.
Je vérifie régulièrement par le biais de ce forum des informations que je trouve concernant "mes" 14 400 poilus des Deux-Sèvres et je regrette de ne pas remercier à chaque fois les contributeurs qui m'ont permis d'affiner mes notices, je le fais donc ici ainsi que celui ou ceux qui ont, un jour, eu l'idée de ce lieu d'échange et de mémoire, plus fiable que memorialGenweb
Bien à vous tous
Le Beulou, nom commun d'origine poitevine qualifiant les Deux-Sévriens ; en rapport avec le bêlement des chèvres poitevines.
Beuler : en français bêler et par extension râler, manifester son mécontentement, sa désapprobation
Beuler : en français bêler et par extension râler, manifester son mécontentement, sa désapprobation
Re: Lieutenant Antoine BLANCOT
Bojour,
Table alphabétique: Registre matricule: C'est bien ce n° qui est renseigné sur sa fiche MDH:
https://www.memoiredeshommes.sga.defens ... m_rotate=F
Le n° 60 de cette même classe correspond à PAILLET Marcel Raoul.
Dans les registres matricule classe 1913, bureau de recrutement de Niort, BLANCOT Antoine a le n° 1024. C'est donc son matricule au recrutement.Le Beulou a écrit : ↑ven. févr. 05, 2021 11:25 amBonjour et merci pour votre contribution mais le matricule 1024 est celui au régiment et le 60 est celui au moment de son recensement militaire
Cordialement
Table alphabétique: Registre matricule: C'est bien ce n° qui est renseigné sur sa fiche MDH:
https://www.memoiredeshommes.sga.defens ... m_rotate=F
Le n° 60 de cette même classe correspond à PAILLET Marcel Raoul.
Cordialement
Yvonnick
Yvonnick
Re: Lieutenant Antoine BLANCOT
Oups ! je suis confus ! Vous avez tout à fait raison et je l'avais bien noté dans ce sens en plus !!yvo35 a écrit : ↑ven. févr. 05, 2021 12:24 pm Bojour,Dans les registres matricule classe 1913, bureau de recrutement de Niort, BLANCOT Antoine a le n° 1024. C'est donc son matricule au recrutement.
Table alphabétique:
Blancot-1.jpg
Registre matricule:
Blancot.jpg
C'est bien ce n° qui est renseigné sur sa fiche MDH:
https://www.memoiredeshommes.sga.defens ... m_rotate=F
Le n° 60 de cette même classe correspond à PAILLET Marcel Raoul.
Paillet.jpg
Ah l'alcool et l'âge font des ravages !
Avec toutes mes excuses
Cordialement
Le Beulou, nom commun d'origine poitevine qualifiant les Deux-Sévriens ; en rapport avec le bêlement des chèvres poitevines.
Beuler : en français bêler et par extension râler, manifester son mécontentement, sa désapprobation
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